RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 30/10/2013
SALVACYL L.P. 11,25 mg, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Triptoréline .................................................................................................................................... 11,25 mg
Sous forme d'embonate de triptoréline
Pour 1 flacon de poudre.
Après reconstitution dans 2 ml de solvant, la suspension reconstituée contient 11,25 mg de triptoréline sous forme d'embonate de triptoréline.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.
Poudre : poudre blanche à blanc cassé.
Solvant : solution limpide.
4.1. Indications thérapeutiques
SALVACYL L.P. est indiqué pour la réduction majeure et réversible des taux de testostérone afin de diminuer les pulsions sexuelles chez l'homme adulte ayant des déviances sexuelles sévères.
Le traitement par SALVACYL L.P. doit être instauré et contrôlé par un psychiatre. Le traitement doit être associé à une psychothérapie dans le but de diminuer le comportement sexuel déviant.
4.2. Posologie et mode d'administration
La dose recommandée de SALVACYL L.P. est de 11,25 mg de triptoréline (1 flacon) administrée toutes les douze semaines par injection intramusculaire unique.
Les microgranules lyophilisés sont à reconstituer avec 2 ml d'eau pour préparations injectables (voir rubrique 6.6).
Il est nécessaire de changer périodiquement de site d'injection.
SALVACYL L.P. est une suspension de microgranules, son injection accidentelle par voie intravasculaire doit être strictement évitée.
Aucun ajustement de dose n'est nécessaire chez l'insuffisant rénal ou hépatique.
SALVACYL L.P. doit être administré sous contrôle médical (personnel soignant ou médecin).
Le bénéfice thérapeutique sera suivi régulièrement, par exemple avant une nouvelle injection.
· Ostéoporose grave.
· Hypersensibilité à la GnRH, à ses analogues ou à lun des excipients de SALVACYL L.P (voir rubrique 4.8).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
A larrêt du traitement, il existe un risque daugmentation de la sensibilité à la testostérone, ce qui peut conduire à une forte augmentation des pulsions sexuelles. Dès lors, ladministration additionnelle dun anti-androgène adapté avant larrêt de SALVACYL L.P. doit être envisagée.
Une fois le taux de castration de la testostérone atteint à la fin du premier mois, ce taux est maintenu aussi longtemps que les patients reçoivent leur injection toutes les douze semaines.
Lévaluation de lefficacité du traitement est essentiellement clinique. Une évaluation clinique de lefficacité sera faite régulièrement, par exemple avant chaque injection trimestrielle. En cas de doute sur lefficacité du traitement, cette dernière pouvant être liée à la compliance du traitement ou à un problème technique lors de linjection, les taux sériques de testostérone peuvent être mesurés.
La prudence est requise chez les patients traités par des anticoagulants, en raison du risque potentiel dhématome au site dinjection.
Ladministration de triptoréline aux doses thérapeutiques conduit à une suppression du système hypophyso-gonadique. Un retour à la normale est généralement obtenu après linterruption du traitement. Des tests diagnostiques de la fonction hypophyso-gonadique effectués pendant le traitement et après linterruption de la thérapie avec un agoniste de la LH-RH peuvent donc être erronés.
Linhibition prolongée de la sécrétion androgénique quelle soit induite par orchidectomie bilatérale ou par administration danalogue de la GnRH est associée à un risque élevé de perte osseuse et peut conduire à une ostéoporose et à un risque accru de fracture osseuse.
Des données préliminaires suggèrent que lutilisation dun bisphosphonate en association avec un analogue de la GnRH pourrait réduire le risque de déminéralisation osseuse. Des précautions particulières sont nécessaires pour la prise en charge des patients présentant des facteurs de risque dostéoporose (alcoolisme chronique, tabagisme, traitement au long cours par des médicaments responsables dune diminution de la densité minérale osseuse, tels que anticonvulsivants ou corticoïdes, antécédent familial dostéoporose, malnutrition).
La densité minérale osseuse peut être mesurée avant le début du traitement et suivie régulièrement pendant le traitement.
Afin de prévenir la perte osseuse liée au traitement, un changement du mode de vie, comprenant larrêt du tabac, une consommation modérée dalcool et des exercices physiques réguliers entraînant une charge sur le squelette, est recommandé. Un régime alimentaire adéquat en calcium et en vitamine D est également recommandé.
Dans de rares cas, le traitement par des analogues de la LH-RH peut révéler la présence jusque là inconnue dun adénome hypophysaire gonadotrope. Les patients concernés peuvent présenter une apoplexie pituitaire qui se caractérise par des céphalées dapparition brutale, des vomissements, une altération de la vision et une ophtalmoplégie.
Une augmentation des lymphocytes a été rapportée chez des patients traités par des analogues de la LH-RH. Cette lymphocytose secondaire est apparemment liée à la castration induite par la LH-RH et semble indiquer que les hormones gonadiques sont impliquées dans linvolution thymique.
Il y a un risque accru de survenue dune dépression (potentiellement sévère) chez les patients traités par les agonistes de la GnRH, comme la triptoréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traités de manière appropriée si des symptômes apparaissent.
Les patients présentant une dépression connue doivent être surveillés de près pendant le traitement.
De plus, des données épidémiologiques ont mis en évidence que les patients pouvaient présenter des changements métaboliques (ex : intolérance au glucose), ou un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique. Cependant, les données prospectives ne confirment pas le lien entre le traitement par analogue de la GnRH et laugmentation de la mortalité cardiovasculaire. Les patients présentant un risque élevé de maladies métaboliques ou cardiovasculaires doivent faire lobjet dune évaluation attentive avant dinstaurer le traitement et doivent faire lobjet dun suivi adapté pendant le traitement inhibant la sécrétion androgénique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
SALVACYL L.P. nest pas indiqué chez la femme.
Des études chez lanimal ont mis en évidence des effets sur les paramètres de lappareil reproducteur (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucune étude na été réalisée sur les effets sur laptitude à conduire des véhicules et utiliser des machines.
Cependant, laptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée si le patient se plaint de sensations vertigineuses, de somnolence ou des troubles de la vision qui peuvent être des effets indésirables du traitement.
Comme il a été observé avec dautres agonistes de la LH-RH, les effets indésirables les plus fréquemment observés lors de traitement avec la triptoréline étaient dus à ses effets pharmacologiques attendus: augmentation initiale des taux de testostérone, suivie dune suppression presque complète de la testostérone. Ces effets incluaient des bouffées de chaleur (observées chez 50% des patients), une dysfonction érectile (observée chez 1% à 10% des patients). A lexception de réactions dhypersensibilité (rare) et de douleur au site dinjection (<5%), tous les effets indésirables sont connus pour être liés aux changements de la testostéronémie. Lutilisation au long terme des analogues de synthèse de la LH-RH peut être associée à une augmentation de la perte osseuse et conduire à une ostéoporose et augmenter le risque de fracture osseuse.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés et sont considérés comme étant au moins possiblement reliés au traitement lors des études cliniques réalisées chez des hommes atteints de cancer avancé de la prostate ou chez des hommes volontaires sains. La plupart de ces effets sont connus comme étant liés à une castration biochimique ou chirurgicale. La fréquence de ces effets indésirables peut être classée comme suit : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1000 à <1/100), rare (≥1/10000 à < 1/1000).
Classification par système et organe |
Très fréquent |
Fréquent |
Peu fréquent |
Rare |
Effets indésirables recueillis après la commercialisation. Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique |
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Purpura |
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Affections de l'oreille et du labyrinthe |
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Acouphènes |
Vertige |
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Affections endocriniennes |
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Diabète sucré |
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Affections oculaires |
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Sensation anormale de loeil |
Vision trouble |
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Perturbation visuelle |
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Affections gastro-intestinales |
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Nausées |
Douleur abdominale |
Distension abdominale |
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Constipation |
Bouche sèche |
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Diarrhée |
Dysgueusie |
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Vomissement |
Flatulence |
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Troubles généraux et anomalies au site d'administration |
Asthénie |
Fatigue Erythème au site dinjection |
Douleur |
Douleur thoracique |
Malaise |
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Douleurs au site dinjection, |
Frissons |
Dystasie |
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Inflammation au site dinjection |
Somnolence |
Syndrome pseudo-grippal |
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Oedème au site dinjection |
Léthargie |
Fièvre |
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Affections du système immunitaire |
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Réaction anaphylactique |
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Hypersensibilité |
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Infections et infestations |
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Rhinopharyngite |
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Investigations |
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Augmentation de lalanine aminotransférase, de laspartate aminotransférase, de la créatininémie, de lurée sanguine. Augmentation du poids corporel. |
Augmentation de la phosphatase alcaline du sang. Augmentation de la température corporelle. Diminution du poids corporel. |
Augmentation de la pression artérielle. |
Troubles du métabolisme et de la nutrition |
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Anorexie Goutte |
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Augmentation de lappétit |
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Affections musculo-squelettiques et systémiques |
Douleur dorsale |
Douleurs musculo squelettiques |
Arthralgie |
Gonflement articulaire |
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Extrémités douloureuses |
Contractures musculaires |
Raideur articulaire |
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Faiblesse musculaire |
Raideur musculo- squelettique |
Douleur osseuse |
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Myalgie |
Ostéoarthrite |
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Affections du système nerveux |
Paresthésies des membres inférieurs |
Sensation vertigineuse |
Paresthésies |
Troubles amnésiques |
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Céphalées |
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Affections psychiatriques |
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Diminution de la libido |
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Etat confusionnel |
Anxiété |
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Dépression* Changements dhumeur* |
Insomnie |
Baisse de l'activité |
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Irritabilité |
Humeur euphorique |
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Affections des organes de reproduction et du sein |
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Dysfonction érectile
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Gynécomastie |
Trouble de léjaculation |
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Mastodynie |
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Atrophie testiculaire |
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Douleur testiculaire |
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Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales |
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Dyspnée |
Orthopnée Epitaxis |
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Affections de la peau et du tissu sous-cutané |
Hyperhidrose |
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Acné |
Vésicules cutanées |
dème angioneurotique |
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Alopécie |
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Urticaire |
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Prurit |
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Rash |
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Affections vasculaires |
Bouffées de chaleur |
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Hypertension |
Hypotension |
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* La fréquence de ces effets de classe est basée sur la fréquence commune aux agonistes de la GnRH.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de Santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. www.ansm.sante.fr.
La forme pharmaceutique de SALVACYL L.P. et son mode dadministration rendent le risque de surdosage accidentel ou intentionnel improbable. Des tests réalisés chez lanimal suggèrent quaucun autre effet que les effets thérapeutiques sur la concentration dhormones sexuelles et sur lappareil reproducteur nest attendu avec des doses plus élevées de SALVACYL L.P. En cas de surdosage, une prise en charge symptomatique est recommandée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Hormones et apparentés, analogue de lhormone entraînant la libération des gonadotrophines, Code ATC: L02A E04
Mécanisme daction et effets pharmacodynamiques
La triptoréline, un agoniste de la LH-RH, agit comme inhibiteur puissant de la sécrétion des gonadotrophines lorsquelle est donnée de façon continue et à doses thérapeutiques. Chez lhomme, des études ont montré quaprès administration de triptoréline, survient dans un premier temps une augmentation transitoire des taux circulant de lhormone lutéinique (LH), de lhormone de stimulation folliculaire (FSH) et de la testostérone.
Cependant, une administration chronique et continue de triptoréline provoque une diminution de la sécrétion de la LH et de la FSH ainsi que la suppression de la synthèse des stéroïdes testiculaires. Une diminution des taux sériques de testostérone à des taux observés chez les hommes castrés chirurgicalement survient approximativement entre 2 et 4 semaines après le début du traitement. Ceci entraîne une atrophie des organes sexuels accessoires. Ces effets sont généralement réversibles après arrêt du médicament.
La testostérone joue un rôle majeur dans la régulation de la sexualité, des agressions, de la cognition, des émotions et de la personnalité. En particulier, cest un déterminant majeur du désir, des fantasmes et du comportement sexuels et de façon fondamentale, du contrôle de la fréquence, de la durée et de lampleur des érections spontanées. Les effets de la testostérone (et de son métabolite, le 5α-dihydrotestostérone [DHT]) agissent par leur action sur les récepteurs androgéniques intracellulaires.
Efficacité clinique
Ladministration par voie intramusculaire dun total de 3 doses (9 mois) de SALVACYL L.P. chez des patients ayant un cancer avancé de la prostate permet datteindre, après quatre semaines, des taux de testostérone à un niveau de castration chez 97.6% dentre eux, taux maintenus du deuxième au neuvième mois de traitement chez 94.1% des patients.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après une injection unique par voie intramusculaire de SALVACYL L.P., le Tmax était de 2 (2-6) heures et le Cmax (0-85 jours) de 37,1 (22,4-57,4) ng/ml. La triptoréline ne s'est pas accumulée après 9 mois de traitement.
Distribution
Les résultats d'études pharmacocinétiques conduites chez l'homme sain indiquent qu'après une administration par voie intraveineuse en bolus, la triptoréline est distribuée et éliminée selon un modèle à trois compartiments et les demi-vies correspondantes sont d'environ 6 minutes, 45 minutes et 3 heures.
Le volume de distribution à l'état d'équilibre de la triptoréline après administration intraveineuse de 0,5 mg de triptoréline est approximativement de 30 l chez les volontaires sains masculins.
Métabolisme
Le métabolisme de la triptoréline n'a pas été déterminé chez l'homme.
Elimination
La triptoréline est éliminée par le foie et les reins. Après administration intraveineuse de 0,5 mg de triptoréline chez le volontaire sain, 42 % de la dose était éliminée dans les urines sous forme de triptoréline inchangée. Chez ces volontaires sains, la demi-vie terminale de la triptoréline est de 2,8 heures et la clairance totale de 212 ml/min.
Populations particulières
La clairance de la triptoréline diminue chez l'insuffisant rénal ou hépatique. Après administration intraveineuse de 0,5 mg de triptoréline chez les sujets avec une insuffisance rénale modérée (Clcreat 40 ml/min), la triptoréline avait une clairance de 120 ml/min; 88,6 ml/min chez les sujets avec une insuffisance rénale sévère (Clcreat 8,9 ml/min) et 57,8 ml/min chez les patients avec une insuffisance hépatique faible à modérée (Clcreat 89,9 ml/min).
Au vu de l'importante marge thérapeutique de SALVACYL L.P. aucun ajustement de la dose n'est recommandé chez les patients souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique.
Les effets de l'âge et de l'ethnie sur la pharmacocinétique de la triptoréline n'ont pas été étudiés.
5.3. Données de sécurité préclinique
La toxicité de la triptoréline sur les organes extragénitaux est faible.
Les effets observés sont principalement liés à une exacerbation des effets pharmacologiques de la triptoréline.
Lors d'études de toxicologie chronique, la triptoréline induit à doses cliniques des changements macro et microscopiques sur les organes de la reproduction chez les rats, les chiens et les singes mâles. Ceux-ci sont considérés comme reflétant la suppression de la fonction gonadique due à l'activité pharmacologique du principe actif. Ces changements sont partiellement réversibles pendant la période de récupération. Après administration chez le rat par voie sous cutanée de 10 microgrammes/kg du jour 6 à 15 de la gestation, la triptoréline n'a pas démontré d'embryotoxicité, de tératogénicité, ou d'effet sur le développement de la progéniture (génération F1) ou sur leur performance reproductrice. Une diminution de l'augmentation du poids maternel et une augmentation des résorptions ont été observées à 100 microgrammes/kg.
La triptoréline n'est pas mutagénique in vitro ou in vivo. Aucun effet oncogénique n'a été observé chez la souris à des doses de triptoréline allant jusqu'à 6000 microgrammes/kg, après 18 mois de traitement. Une étude de carcinogénicité conduite chez le rat pendant 23 mois, a montré une incidence de près de 100% des tumeurs bénignes pituitaires à chaque dose, conduisant à une mort prématurée.
L'augmentation de l'incidence des tumeurs pituitaires chez le rat est un effet fréquemment associé au traitement par les agonistes de la LH-RH. La pertinence clinique de cette observation n'est pas connue.
Poudre : polymère-d,l-lactide-co-glycolide, mannitol, carmellose sodique, polysorbate 80.
Solvant : eau pour préparations injectables.
3 ans.
Après reconstitution: la stabilité physico-chimique de la suspension reconstituée a été démontrée pendant 24 heures à 25°C. D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2-8°C.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
La suspension doit être jetée si elle nest pas utilisée immédiatement après reconstitution.
Pour administration unique seulement. Toute suspension non utilisée doit être jetée.
Les aiguilles utilisées doivent être éliminées dans un récipient spécifique prévu à cet effet. Tout produit restant doit être jeté.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
65 QUAI GEORGES GORSE
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 380 814-5 ou 34009 380 814 5 9: poudre en flacon (verre) + 2 ml de solvant en ampoule (verre)+ 1 seringue (polypropylène) + 2 aiguilles.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.
Médicament à prescription réservée aux spécialistes en psychiatrie.