RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 22/07/2013
Cytarabine Accord 100 mg/ml Solution injectable ou pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
1 ml contient 100 mg de cytarabine
Chaque flacon de 1 ml contient 100 mg de cytarabine.
Chaque flacon de 5 ml contient 500 mg de cytarabine.
Chaque flacon de 10 ml contient 1000 mg de cytarabine.
Chaque flacon de 20 ml contient 2000 mg de cytarabine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution pour préparation injectable ou perfusion
Le produit est une solution transparente, incolore sans particules visibles.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Par perfusion ou injection intraveineuse ou injection sous-cutanée.
La cytarabine ne doit pas être administrée par voie intrathécale.
Les recommandations posologiques en fonction du poids corporel peuvent être converties en fonction de la surface corporelle au moyen des nomogrammes.
1. Induction de la rémission :
a) Traitement continu :
i) Injection rapide
Une dose de 2 mg/kg/jour constitue une dose initiale judicieuse. Administrer cette dose pendant 10 jours. Obtenir une numération formule sanguine de façon quotidienne. Si aucun effet anti-leucémique nest noté et quaucune toxicité napparaît, augmenter à 4 mg/kg/jour et maintenir le traitement à cette dose jusquà lobtention dune réponse thérapeutique ou lapparition de toxicité. Ces doses conduisent à une toxicité chez presque tous les patients.
ii) Une dose de 0,5 1,0 mg/kg/jour peut être administrée par perfusion dune durée pouvant aller jusquà 24 heures. Les résultats des perfusions dune heure sont satisfaisants chez la majorité des patients. Après 10 jours, cette dose quotidienne initiale peut être augmentée à 2 mg/kg/jour en fonction de la toxicité. Continuer jusquà lapparition dune toxicité ou dune rémission.
b) Traitement intermittent :
Une dose de 3-5 mg/kg/jour est administrée par voie intraveineuse chaque jour pendant 5 jours consécutifs. Après une période sans traitement de 2 à 9 jours, une autre cure est administrée. Continuer ces cycles de traitement jusquà lobtention dune réponse ou lapparition dune toxicité.
Les premiers signes damélioration médullaire ont été rapportés comme survenant entre 7 et 64 jours (28 jours en moyenne) après le début du traitement.
En général, si un patient ne présente ni toxicité ni rémission après un essai raisonnable du traitement, ladministration prudente de doses plus élevées est justifiée. En règle générale, on constate que les patients tolèrent des doses plus fortes lorsquelles sont administrées par injection intraveineuse rapide plutôt que par perfusion lente. La différence est due au métabolisme rapide de la cytarabine et à la courte durée daction de la dose élevée qui en découle.
2. Traitement dentretien :
Les rémissions qui ont été induites par la cytarabine ou par dautres médicaments, peuvent être maintenues par injection intraveineuse ou sous-cutanée de 1 mg/kg une ou deux fois par semaine.
Enfants :
Les enfants semblent tolérer de plus fortes doses que les adultes et, lorsque des intervalles posologiques sont cités, les enfants devront recevoir la dose la plus élevée et les adultes la plus faible.
Personnes âgées :
Aucune information suggère quune adaptation posologique soit justifiée chez les personnes âgées. Néanmoins, les personnes âgées ne tolèrent pas la toxicité du médicament aussi bien que les patients plus jeunes, et une attention particulière doit être portée sur la leucopénie, la thrombocytopénie et lanémie induites par le médicament, avec linitiation dun traitement de support adapté lorsquil est indiqué.
Hypersensibilité à la cytarabine ou à lun des excipients de Cytarabine Accord.
Un traitement par cytarabine ne doit pas être envisagé chez les patients avec une myélosuppression préexistante iatrogène, à moins que le médecin nestime quune telle prise en charge offre lalternative la plus prometteuse pour le patient. La cytarabine ne doit pas être utilisée dans la prise en charge de pathologies non cancéreuses, sauf pour limmunosuppression.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La cytarabine est un myélosuppresseur puissant. Le traitement doit être démarré avec prudence chez les patients présentant une myélosuppression préexistante iatrogène. Les patients qui reçoivent ce médicament doivent être sous surveillance médicale étroite et au cours du traitement dinduction, doivent avoir quotidiennement une numération leucocytaire et plaquettaire. Des examens de la moelle osseuse doivent être effectués fréquemment après la disparition des cellules blastiques du sang périphérique.
Des équipements devront être disponibles pour la prise en charge des complications, potentiellement dissue fatale, de myélosuppression (infection résultant dune granulopénie et dautres atteintes des défenses de lorganisme, et hémorragie secondaire à une thrombopénie). Des réactions anaphylactiques se sont produites avec un traitement par cytarabine. Un cas danaphylaxie ayant entraîné un arrêt cardiopulmonaire aigu et ayant nécessité une réanimation a été rapporté. Ceci sest produit immédiatement après ladministration intraveineuse de cytarabine.
Des toxicités sévères et parfois dissue fatale sur le SNC, le système gastro-intestinal et les poumons (différentes de celles constatées avec les schémas thérapeutiques classiques à base de cytarabine) ont été rapportés après administration de schémas posologiques expérimentaux de cytarabine. Ces réactions incluent une toxicité cornéenne réversible ; une dysfonction cérébrale et cérébelleuse, généralement réversible ; une somnolence ; des convulsions ; une ulcération gastro-intestinale sévère, y compris une pneumatose kystique intestinale, entraînant une péritonite ; une septicémie, un abcès du foie et un dème pulmonaire.
La cytarabine sest avérée être carcinogène chez les animaux. La possibilité dun effet semblable devra être gardée à lesprit lorsquon prévoit la prise en charge à long terme du patient.
Précautions
Les patients recevant de la cytarabine devront être étroitement surveillés. Il est impératif de procéder à une numération plaquettaire et leucocytaire fréquente. Le traitement doit être interrompu ou modifié lorsque le médicament a entraîné une dépression médullaire avec une numération de plaquettes inférieure à 50,000 par mm3 ou une numération de leucocytes polymorphonucléaires inférieure à 1,000 par mm3 .Les numérations des éléments figurés du sang périphérique peuvent continuer à chuter après larrêt du médicament, et atteindre les valeurs les plus basses 5 à 7 jours après larrêt du traitement. Si cela est indiqué, le traitement peut être réinstauré lorsque des signes manifestes de récupération médullaire apparaissent (sur la base danalyses successives de la moelle osseuse). Les patients chez qui le traitement est interrompu jusquà normalisation des valeurs de numération du sang périphérique peuvent échapper au contrôle.
Des neuropathies périphériques motrices et sensorielles se sont produites après traitement de consolidation avec des doses élevées de cytarabine, de daunorubicine et dasparaginase, chez des patients adultes atteints de leucémie aiguë non lymphocytaire. Les patients traités par des doses élevés de cytarabine doivent être surveillés en vue de déceler une éventuelle neuropathie car des modifications du schéma posologique peuvent être nécessaires pour éviter lapparition de troubles neurologiques irréversibles.
Des cas de toxicité pulmonaire sévère parfois fatale, de syndrome de détresse respiratoire de ladulte, ddème pulmonaire sont survenus suite à ladministration de doses élevés de cytarabine.
Lorsque des doses intraveineuses sont administrées rapidement, les patients ont fréquemment des nausées et peuvent souffrir de vomissements pendant plusieurs heures après ladministration. Ce problème tend à être moins sévère lorsque le médicament est administré en perfusion.
Une sensibilité abdominale (péritonite) et une colite positive au test au gaïac, avec neutropénie et thrombocytopénie simultanées, ont été rapportées chez des patients traités avec des doses habituelles de cytarabine en association avec dautres médicaments. Les patients ont répondu à une prise en charge médicale non chirurgicale. Une paralysie ascendante progressive retardée ayant entraîné la mort a été rapportée chez des enfants atteints de LMA suite à ladministration dun traitement intrathécal et intraveineux par la cytarabine aux doses habituelles en association avec dautres médicaments.
Le foie humain élimine apparemment une fraction substantielle de la dose administrée. Ce médicament doit être utilisé avec prudence et à des doses réduites chez les patients qui présentent une insuffisance fonctionnelle hépatique.
Une exploration régulière des fonctions médullaire, hépatique et rénale doit être effectuée chez les patients recevant de la cytarabine.
La sécurité demploi de ce médicament chez le nourrisson na pas été établie.
Comme les autres médicaments cytotoxiques, la cytarabine peut induire une hyperuricémie secondaire à la lyse rapide des cellules néoplasiques. Le médecin devra surveiller le taux sanguin dacide urique du patient et prendre les mesures pharmacologiques et de correction éventuellement nécessaires pour contrôler ce problème.
Effets immunosuppresseurs/Augmentation de la sensibilité aux infections.
Ladministration de vaccins vivants ou de vaccins vivants atténués à des patients immunodéprimés par des traitements de chimiothérapie tels que la cytarabine peut entraîner des infections graves ou mortelles. La vaccination par un vaccin vivant doit être évitée chez les patients recevant de la cytarabine. Des vaccins à virus tué ou inactivé peuvent être administrés ; cependant, la réponse à de tels vaccins peut être diminuée.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
La 5-fluorocytosine ne doit pas être administrée avec la cytarabine étant donné que lefficacité de la 5-fluorocytosine sest révélée abolie avec un tel traitement.
Des diminutions réversibles de la concentration plasmatique de digoxine à létat déquilibre et de lexcrétion rénale des glucosides ont été observées chez les patients recevant de la bêta-acétyl digoxine et des protocoles de chimiothérapie contenant du cyclophosphamide, de la vincristine et de la prednisone, associés ou non à la cytarabine ou à la procarbazine. Les concentrations plasmatiques de digitoxine à létat déquilibre nont pas semblées modifiées.. Par conséquent, une surveillance des taux plasmatiques de digoxine peut être indiquée chez les patients recevant des protocoles similaires de polychimiothérapie. Le recours à la digitoxine pourra être envisagé en alternative chez ces patients.
Une étude dinteraction in vitro entre la gentamicine et la cytarabine a révélé un antagonisme lié à la cytarabine en ce qui concerne la sensibilité des souches K. pneumoniae. Chez les patients sous CYTARABINE et traités par gentamycine pour une infection à K. pneumoniae, une absence de réponse thérapeutique rapide peut indiquer la nécessité de réévaluer le traitement antibiotique.
La cytarabine sest avérée tératogène chez certaines espèces animales. Lutilisation de la cytarabine chez les femmes qui sont enceintes ou susceptibles de le devenir doit se faire uniquement après avoir soigneusement évalué les bénéfices et les risques potentiels de ce traitement. Les hommes et les femmes doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant et jusquà 6 mois après le traitement.
Ce produit ne doit pas normalement être administré à des femmes enceintes ou à des mères qui allaitent leur enfant.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les fréquences des effets indésirables sont définies à laide de la convention suivante :
Très fréquent (³1/10)
Fréquent (³1/100 à <1/10)
Peu fréquent (³1/1,000 à <1/100)
Rare (³1/10,000 à <1/1,000)
Très rare (<1/10,000), fréquence indéterminée (la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles)
Les effets indésirables de la cytarabine dépendent de la dose administrée. Les effets indésirables les plus fréquents sont de type gastro-intestinal. La cytarabine est toxique pour la moelle osseuse, et provoque des effets indésirables hématologiques.
Affections cardiaques :
Peu fréquent : péricardite.
Très rare : arythmies.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Fréquent : anémie, mégaloblastose, leucopénie, thrombocytopénie.
Fréquence indéterminée : réduction du nombre des réticulocytes.
La sévérité de ces réactions dépend de la dose et de la fréquence de ladministration. Des modifications cellulaires sont à attendre au niveau de la morphologie de la moelle osseuse et des frottis de sang périphérique.
Affections du système nerveux :
Fréquent : aux doses élevées, effet cérébelleux ou cérébral accompagné dune détérioration du niveau de conscience, dysarthrie, nystagmus.
Peu fréquent : céphalées.
Fréquence indéterminée : toxicité neurale, névrite, sensation vertigineuse.
Affections oculaires :
Fréquent : conjonctivite hémorragique réversible (photophobie, sensation de brûlure, troubles visuels, augmentation du larmoiement), kératite.
Fréquence indéterminée : conjonctivite (peut survenir de façon concomitante à un rash).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Peu fréquent : pneumonie, dyspnée, maux de gorge.
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : dysphagie, douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée, inflammation ou ulcération buccale/anale.
Peu fréquent : sophagite, ulcération sophagienne, pneumatose kystique intestinale, colite nécrosante.
Fréquence indéterminée : pancréatite.
Affections rénales et urinaires :
Peu fréquent : insuffisance rénale, rétention urinaire.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent : effets indésirables réversibles sur la peau tels quérythème, dermatite bulleuse, urticaire, vascularite, alopécie.
Peu fréquent : ulcération cutanée, prurit, sensation de brûlure aux paumes des mains et aux plantes de pied.
Très rare : hidradénite eccrine neutrophilique.
Fréquence indéterminée : taches de rousseur, rash.
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Peu fréquent : myalgie, arthralgie.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Fréquent : anorexie, hyperuricémie.
Infections et infestations :
Peu fréquent : sepsis (immunosuppression), cellulite au point dinjection.
Fréquence indéterminée : pneumonie, abcès du foie.
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) :
Peu fréquent : lentigo.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquent : fièvre, thrombophlébite au point dinjection.
Peu fréquent : douleur thoracique.
Affections du système immunitaire :
Peu fréquent : anaphylaxie.
Fréquence indéterminée : dème allergique.
Affections hépatobiliaires :
Fréquent : effets réversibles sur le foie tels quaugmentation des taux denzyme.
Peu fréquent : ictère.
Fréquence indéterminée : dysfonction hépatique
Syndrome de la cytarabine (Ara-C) :
Fièvre, myalgie, douleur osseuse, douleur thoracique occasionnelle, exanthème, conjonctivite et nausées peuvent intervenir entre 6 et 12 heures après le début du traitement. Des corticostéroïdes peuvent être envisagés en prophylaxie et en traitement. Si ces derniers savèrent efficaces, le traitement par la cytarabine pourra être poursuivi.
Traitement à doses élevées
Infections: septicémie, abcès du foie.
Affections du système nerveux :
Après un traitement par des doses élevées de cytarabine, des symptômes datteinte cérébrale ou cérébelleuse tels que modifications de la personnalité, vigilance altérée, dysarthrie, ataxie, tremblements, nystagmus, céphalées, confusion, somnolence, sensations vertigineuses, coma, convulsions, etc. apparaissent chez 8 à 37 % des patients traités. Des neuropathies périphériques motrices et sensorielles ont également été rapportées avec un traitement à dose élevée. Lincidence chez les personnes âgées (>55 ans) peut être encore plus élevée. Dautres facteurs de prédisposition sont les insuffisances hépatiques et rénales, un traitement antérieur du SNC (par ex. radiothérapie) et lalcoolisme. Les troubles du SNC sont dans la plupart des cas réversibles.
Le risque de toxicité pour le SNC augmente si le traitement par la cytarabine administrée à haute dose par voie IV est associé à un autre traitement toxique pour le SNC tel quune radiothérapie ou une dose élevée.
Affections oculaires : toxicité cornéenne.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané : éruption cutanée entraînant une desquamation, alopécie.
Des infections virales, bactériennes, fongiques, parasitaires ou saprophytes, de nimporte quelle partie du corps, peuvent être associées à lusage de la cytarabine en monothérapie ou en association avec dautres agents immunosuppresseurs suite à ladministration de doses dimmunosuppresseurs qui affectent limmunité cellulaire ou humorale. Ces infections peuvent être légères, mais elles peuvent aussi être graves.
Un syndrome de la cytarabine a été décrit. Il se caractérise par de la fièvre, une myalgie, des douleurs osseuses, une douleur thoracique éventuelle, un rash maculopapuleux, une conjonctivite et des malaises. Il se produit généralement entre 6 et 12 heures après ladministration du médicament. Les corticostéroïdes se sont révélés être bénéfiques dans le traitement ou la prévention de ce syndrome. Si les symptômes du syndrome sont suffisamment graves pour justifier un traitement par corticostéroïdes, ceux-ci devront être poursuivis tout au long du traitement par cytarabine.
Affections gastro-intestinales :
Particulièrement en cas de traitement par des doses élevées de cytarabine, des réactions plus graves peuvent apparaître en plus des symptômes courants. Une perforation ou une nécrose intestinale accompagnée dun iléus et de péritonite ont été rapportés
Des abcès du foie, une hépatomégalie, le syndrome de Budd-Chiari (thrombose veineuse hépatique) et une pancréatite ont été observés après un traitement à dose élevée.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Des signes cliniques tels que ceux présents dans ldème pulmonaire/le SDRA peuvent apparaître, particulièrement avec le traitement à dose élevée. Cette réaction est probablement due à une lésion capillaire alvéolaire. Il est difficile de faire une évaluation des fréquences (déclarées de 10 à 26 % dans diverses publications), étant donné que les patients concernés faisaient généralement une rechute, où dautres facteurs peuvent contribuer à cette réaction.
Autres :
Suite au traitement par la cytarabine, une cardiomyopathie et une rhabdomyolyse ont été rapportées. Un cas danaphylaxie ayant entraîné un arrêt cardiopulmonaire et ayant nécessité une réanimation a été rapporté. Ceci sest produit immédiatement après ladministration intraveineuse de cytarabine.
Les effets indésirables gastro-intestinaux sont réduits si la cytarabine est administrée en perfusion. Il est recommandé dadministrer des glucocorticoïdes locaux pour la prévention de la conjonctivite hémorragique.
La cytarabine nest pas recommandée pour une utilisation intrathécale ; cependant, les effets indésirables ci-après ont été rapportés avec un tel usage. Réactions systémiques attendues : myélosuppression, nausées, vomissements. De temps à autre, une toxicité sévère pour la moelle épinière pouvant même entraîner une quadriplégie et une paralysie, une encéphalopathie nécrosante, une cécité et dautres neurotoxicités isolées ont été rapportées.
La cytarabine peut être éliminée par hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
La cytarabine, un analogue nucléosidique de la pyrimidine, est un agent antinéoplasique, qui inhibe la synthèse de lacide désoxyribonucléique. Elle possède aussi des propriétés antivirales et immunosuppressives. Des études détaillées sur le mécanisme de la cytotoxicité in vitro suggèrent que laction primaire de la cytarabine est linhibition de la synthèse de la désoxycytidine, bien que linhibition des kinases cytidyliques et lincorporation du composé dans les acides nucléiques peut également jouer un rôle dans ses effets cytostatique et ses actions cytocides.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
5.3. Données de sécurité préclinique
Trométamol
Eau pour préparations injectables
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments mis à part ceux mentionnés à la rubrique 6.6.
Stabilité après ouverture : la stabilité physico-chimique après ouverture a été démontrée dans une solution de chlorure de sodium pour préparation injectable (0,9 % p/v) et dans une solution de dextrose (5% p/v) pour préparation injectable, jusqu'à 24 heures à une température ne dépassant pas à 25°C, et jusquà 72 heures entre 2 et 8°C.
D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et les conditions de conservation après ouverture relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne dépassent généralement pas 24 heures entre 2 et 8°C, sauf si la dilution a été effectuée dans des conditions contrôlées et aseptiques validées.
6.4. Précautions particulières de conservation
À conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Conserver le flacon dans lemballage extérieur, à labri de la lumière.
Ne pas réfrigérer.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
La solution est contenue dans un flacon de 1 ml, en verre transparent de type I, muni d'un bouchon caoutchouc gris de 13 mm et serti dune capsule aluminium bleue de type flip-off.
Pour 5 ml :
La solution est contenue dans un flacon de 5 ml, en verre transparent de type I, muni d'un bouchon caoutchouc gris de 20 mm et serti dune capsule aluminium bleue de type flip-off.
Pour 10 ml :
La solution est contenue dans un flacon de 10 ml, en verre transparent de type I, muni d'un bouchon caoutchouc gris de 20 mm et serti dune capsule aluminium bleue de type flip-off.
Pour 20 ml :
La solution est contenue dans un flacon de 20 ml, en verre transparent de type I, muni d'un bouchon caoutchouc gris de 20 mm et serti dune capsule aluminium bleue de type flip-off.
Présentations :
1 flacon de 1 ml, 5 flacons de 1 ml.
1 flacon de 5 ml, 5 flacons de 5 ml.
1 flacon de 10 ml.
1 flacon de 20 ml.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Tout médicament inutilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Une fois ouvert, le contenu de chaque flacon doit être immédiatement utilisé et ne doit pas être stocké.
Les liquides de perfusion normalement utilisés pour la cytarabine sont : leau pour préparations injectables, les solutions salines à 0,9 %, ou les solutions de dextrose à 5 %. La compatibilité doit être vérifiée avant de mélanger la cytarabine avec toute autre substance.
Les liquides de perfusion contenant de la cytarabine doivent être utilisés immédiatement.
Élimination :
Placer dans un sac à déchets de haut risque (pour cytotoxiques) et incinérer à 1100°C. En cas de déversement, restreindre laccès à la zone contaminée et utiliser une protection adéquate comprenant des gants et des lunettes de sécurité. Limiter létendue de la contamination et nettoyer la zone affectée avec du papier absorbant. Les déversements pourront également être traités avec de lhypochlorite sodique à 5 %. La zone concernée par le déversement pourra également être lavée à grande eau. Placer le matériel contaminé dans un sac à déchets étanche pour cytotoxiques et incinérer à 1100°C.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ACCORD HEALTHCARE FRANCE SAS
45, rue du Faubourg de Roubaix
59000 LILLE
France
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 585 313-8 ou 34009 585 313 8 5 : 1 ml en flacon (verre). Boite de 1.
· 585 314-4 ou 34009 585 314 4 6 : 1 ml en flacon (verre). Boîte de 5.
· 585 315-0 ou 34009 585 315 0 7 : 5 ml en flacon (verre). Boîte de 1.
· 585 316-7 ou 34009 585 316 7 5 : 5 ml en flacon (verre). Boîte de 5.
· 585 317-3 ou 34009 585 317 3 6 : 10 ml en flacon (verre). Boîte de 1.
· 585 319-6 ou 34009 585 319 6 5 : 20 ml en flacon (verre). Boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.
Médicament réservé à l'usage hospitalier.
Prescription réservée aux spécialistes en hématologie ou en médecine interne.