RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 28/11/2014
RALOTHEN 60 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de raloxifène.......................................................................................................... 60,0 mg
Equivalent à raloxifène base ...................................................................................................... 56,0 mg
Pour un comprimé pelliculé
Excipient : chaque comprimé contient 1,5 mg de lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé.
Comprimé blanc de forme elliptique.
4.1. Indications thérapeutiques
RALOTHEN est indiqué dans le traitement et la prévention de lostéoporose chez les femmes
ménopausées. Une réduction significative de lincidence des fractures vertébrales, mais non de la
hanche, a été démontrée.
Lors de la décision du choix de RALOTHEN ou dautres thérapeutiques, incluant les estrogènes, pour une
femme ménopausée, il conviendra de prendre en compte les symptômes de la ménopause, les effets
sur lutérus et le sein, et les risques et bénéfices cardio-vasculaires (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie recommandée est de un comprimé par jour, par voie orale, qui peut être pris à n'importe
quelle heure de la journée, avant, pendant ou après les repas. Il n'est pas nécessaire d'adapter la
posologie chez les femmes âgées. En raison de la nature de la pathologie, RALOTHEN est destiné à une
utilisation de longue durée.
Une supplémentation en calcium et en vitamine D est généralement recommandée chez les femmes
ayant un apport alimentaire faible.
Utilisation en cas dinsuffisance rénale:
RALOTHEN ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (voir rubrique
4.3). Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et légère, RALOTHEN doit être utilisé
avec prudence.
Utilisation en cas dinsuffisance hépatique:
RALOTHEN ne doit pas être utilisé chez les patients ayant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.3).
· Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients
· Ne doit pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer.
· Antécédents daccidents thrombo-emboliques veineux ou accident thromboembolique veineux en
évolution, incluant la thrombose veineuse profonde, lembolie pulmonaire et la thrombose veineuse
rétinienne.
· Insuffisance hépatique y compris cholestase.
· Insuffisance rénale sévère.
· Saignement génital inexpliqué.
RALOTHEN ne doit pas être utilisé chez les patientes ayant des signes ou des symptômes de cancer de
lendomètre, la sécurité demploi dans ce groupe de patientes nayant pas été suffisamment étudiée.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le raloxifène est associé à un risque accru daccident thrombo-embolique veineux qui est identique à
celui rapporté avec le traitement hormonal substitutif (THS). Le rapport bénéfice-risque doit être pris
en compte chez les patientes présentant un risque daccident thrombo-embolique veineux quelle
quen soit létiologie. Le traitement par RALOTHEN doit être interrompu en cas de maladie ou de
situation entraînant une immobilisation prolongée. Ceci le plus tôt possible ou dans les 3 jours
précédant une immobilisation programmée. La reprise du traitement ne pourra avoir lieu quaprès
résolution des causes initiales de son arrêt et la reprise dune mobilité complète.
Dans une étude conduite chez des femmes ménopausées ayant une maladie coronarienne connue ou
un risque accru daccidents coronariens, comparé au placebo, le raloxifène na pas modifié
lincidence des infarctus du myocarde, des hospitalisations pour syndrome coronarien aigu, de la
mortalité globale, y compris de la mortalité globale dorigine cardiovasculaire, ou des accidents
vasculaires cérébraux. Néanmoins, il y a eu une augmentation de la mortalité par accident vasculaire
cérébral chez les femmes sous raloxifène. Lincidence de la mortalité par accident vasculaire cérébral
a été de 1,5 pour 1000 femmes-année pour le placebo versus 2,2 pour 1000 femmes-année pour le
raloxifène. Ce résultat doit être pris en compte lors de la prescription du raloxifène chez les femmes
ménopausées ayant un antécédent daccident vasculaire cérébral ou dautres facteurs de risque
importants daccident vasculaire cérébral, tels quun accident ischémique cérébral transitoire ou une
fibrillation auriculaire.
Il nest pas mis en évidence de prolifération endométriale. Tout saignement dorigine génitale
survenant en cours de traitement par RALOTHEN constitue un événement inattendu et devra faire lobjet
dexplorations approfondies par un spécialiste. Les deux étiologies les plus fréquemment associées à
des saignements dorigine génitale sous raloxifène ont été une atrophie endométriale et des polypes de
lendomètre de nature bénigne. Des polypes bénins de lendomètre ont été rapportés chez 0,9 % des
femmes ménopausées qui ont reçu du raloxifène pendant 4 ans, comparativement à 0,3 % chez les
femmes qui ont reçu le placebo.
Le raloxifène est principalement métabolisé par le foie. Ladministration de doses uniques de
raloxifène à des patientes ayant une cirrhose et une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh,
classe A) entraîne des concentrations plasmatiques de raloxifène environ 2,5 fois supérieures à celles
des témoins. Laugmentation est corrélée aux concentrations de la bilirubine totale. En attendant des
évaluations complémentaires sur la tolérance et lefficacité chez les patientes présentant une
insuffisance hépatique, lutilisation de RALOTHEN nest pas recommandée dans cette population. La
bilirubine sérique totale, les gamma-glutamyl transférases, les phosphatases alcalines, les ALAT et
ASAT devront être étroitement surveillées au cours du traitement si des valeurs élevées sont
observées.
Des données cliniques en nombre limité suggèrent que chez les patientes ayant un antécédent
dhypertriglycéridémie (> 5,6 mmol/l) induite par des oestrogènes administrés par voie orale, le
raloxifène pourrait être associé à une augmentation marquée des triglycérides sériques. Le taux de
triglycérides sériques des patientes ayant un tel antécédent doit être surveillé lors de la prise de
raloxifène.
La sécurité demploi de RALOTHEN chez les patientes ayant un cancer du sein na pas été suffisamment
étudiée. Aucune donnée nest disponible concernant lutilisation concomitante de RALOTHEN et de
produits destinés au traitement du cancer du sein à un stade précoce ou avancé. En conséquence
RALOTHEN peut être utilisé, en traitement ou prévention de l'ostéoporose, seulement si le traitement
pour le cancer du sein, incluant les thérapies adjuvantes, est terminé.
Les données de sécurité concernant lassociation du raloxifène et des estrogènes par voie systémique
étant limitées, cette association nest pas recommandée.
RALOTHEN nest pas efficace pour diminuer les symptômes vasomoteurs (bouffées de chaleur) ou les
autres symptômes de la ménopause liés à la carence en oestrogènes.
RALOTHEN contient du lactose. Les patients présentant des anomalies héréditaires rares dintolérance au
galactose, de déficit en Lapp lactase ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre
ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
L'administration simultanée d'antiacides contenant du carbonate de calcium ou de l'hydroxyde de
magnésium et d'aluminium n'a pas dincidence sur la biodisponibilité du raloxifène.
La co-administration de raloxifène et de warfarine ne modifie pas les propriétés pharmacocinétiques
de ces deux produits. Cependant, des diminutions modérées du temps de prothrombine ont été
observées et, dans léventualité dune administration simultanée du raloxifène avec la warfarine ou
d'autres dérivés de la coumarine, le temps de prothrombine devra être surveillé.
Les effets sur le temps de prothrombine peuvent évoluer sur plusieurs semaines si un traitement par
le raloxifène est débuté chez les patientes qui sont déjà sous traitement anticoagulant coumarinique.
Le raloxifène na pas deffet sur la pharmacocinétique de la méthylprednisolone administrée en dose
unique.
Le raloxifène ne modifie pas l'aire sous la courbe (AUC) à l'équilibre de la digoxine. La Cmax de la
digoxine augmente de moins de 5 %.
L'influence de traitements concomitants sur les concentrations plasmatiques du raloxifène a été
évaluée au cours des essais cliniques de prévention et de traitement de lostéoporose. Les
médicaments fréquemment co-administrés étaient : paracétamol, anti-inflammatoires non stéroïdiens
(comme lacide acétylsalicylique, libuprofène, et le naproxène), antibiotiques oraux, antagonistes H1,
antagonistes H2 et benzodiazépines. Aucun effet clinique pertinent de la co-administration de ces
substances sur les concentrations plasmatiques de raloxifène na été identifié.
Lutilisation concomitante doestrogènes par voie vaginale a été autorisée au cours des essais cliniques
lorsquil était nécessaire de traiter des symptômes en rapport avec une atrophie vaginale. Leur
utilisation na pas été plus importante chez les patientes traitées par le raloxifène que chez celles sous
placebo.
In vitro, le raloxifène ninteragit pas avec la liaison protéique de la warfarine, de la phénytoïne, ou du
tamoxifène.
Le raloxifène ne doit pas être administré en association avec la cholestyramine (ou autres résines
échangeuses danions) qui réduit significativement l'absorption et le cycle entérohépatique du
raloxifène.
Les pics de concentration du raloxifène sont diminués en cas d'administration concomitante
d'ampicilline. Cependant, étant donné que l'absorption et le taux d'élimination du raloxifène ne sont
pas affectés, le raloxifène peut être administré en association avec l'ampicilline.
Le raloxifène augmente modérément les concentrations des globulines fixant les hormones
(hormone-binding globulins) y compris les globulines fixant les hormones sexuelles sex hormone
binding globulins (SHBG), la globuline fixant la thyroxine thyroxine binding globulin (TBG) et
la globuline fixant les corticostéroïdes corticosteroïd binding globulin (CBG), avec une
augmentation correspondante des concentrations hormonales totales. Ces modifications naffectent
pas les concentrations en hormones libres.
RALOTHEN ne doit être utilisé que chez les femmes ménopausées.
RALOTHEN ne doit pas être pris par les femmes en âge de procréer. Le raloxifène peut provoquer des
anomalies foetales s'il est administré chez la femme enceinte. Si ce médicament est utilisé par erreur
pendant la grossesse, ou si la patiente débute une grossesse alors qu'elle est sous traitement, elle doit
être informée des risques potentiels pour le foetus (voir rubrique 5.3.).
Lexcrétion du raloxifène dans le lait maternel nest pas connue. Son utilisation nest donc pas
recommandée chez les femmes allaitantes. RALOTHEN pourrait perturber le développement du nouveau-né.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Le raloxifène na pas d'effet connu sur la conduite ou la capacité à utiliser des machines.
Dans les essais de traitement et de prévention de lostéoporose, impliquant plus de 13000 femmes
ménopausées, tous les évènements indésirables ont été enregistrés. La durée du traitement dans ces
essais se situait entre 6 et 60 mois. La majorité des évènements indésirables na habituellement pas
nécessité darrêt de traitement.
Dans les essais de prévention, les arrêts de traitement dus à un évènement indésirable ont concerné
10,7 % des 581 patientes traitées par le raloxifène et 11,1 % des 584 patientes sous placebo. Dans les
essais de traitement, les arrêts thérapeutiques dus à un évènement indésirable ont concerné 12,8 % des
2557 patientes traitées par le raloxifène et 11,1 % des 2576 patientes sous placebo.
Les évènements indésirables associés au traitement par le raloxifène au cours des études cliniques
dans lostéoporose sont résumés dans le tableau ci-dessous.
Les effets indésirables ont été classés selon la convention suivante : très fréquents (≥1/10), fréquents
(≥1 /100, <1/10), peu fréquents (≥1/1000, <1/100), rares (≥1/10 000, < 1/1000), très rares
(<1/ 10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections vasculaires Très fréquents : Vasodilatation (bouffées de chaleur) Peu fréquents : Accidents thrombo-emboliques veineux, comprenant des thromboses veineuses profondes, des embolies pulmonaires, des thromboses veineuses rétiniennes. Thrombophlébites veineuses superficielles |
Affections musculo-squelettiques et systémiques Fréquents : Crampes dans les jambes
|
Troubles généraux et anomalies au site dadministration Très fréquents : Syndrome grippal Fréquents : OEdème périphérique |
Comparé au groupe placebo, la survenue de vasodilatations (bouffées de chaleur) était modérément
augmentée chez les patientes sous le raloxifène (dans les essais cliniques de prévention de lostéoporose,
avec une ancienneté de ménopause située entre 2 et 8 ans, 24,3 % pour le raloxifène et 18,2 % pour le
placebo; dans les essais cliniques de traitement de lostéoporose, avec une moyenne dâge de 66 ans,
10,6 % pour le raloxifène et 7,1 % pour le placebo). Cet évènement indésirable était plus fréquent au
cours des six premiers mois de traitement et survenait rarement de novo après cette période.
Dans une étude conduite chez 10 101 femmes ménopausées ayant une maladie coronarienne connue
ou un risque accru daccidents coronariens (étude RUTH), des symptômes vasomoteurs (bouffées de
chaleur) sont survenues chez 7,8% des patientes traitées par le raloxifène et chez 4,7% des patientes
traitées par le placebo.
Dans tous les essais cliniques contrôlés versus placebo de traitement de lostéoporose par le
raloxifène, des accidents thrombo-emboliques veineux, comprenant des thromboses veineuses
profondes, des embolies pulmonaires et des thromboses veineuses rétiniennes, sont survenus avec une
fréquence denviron 0,8 % soit 3,22 cas pour 1000 patientes-année. Un risque relatif de 1,60 (IC :
0,95-2,71) a été observé pour les patientes traitées par le raloxifène par rapport au placebo. Le risque
daccidents thrombo-emboliques était plus important au cours des quatre premiers mois de traitement.
Des thrombophlébites veineuses superficielles sont survenues avec une fréquence inférieure à 1 %.
Dans létude RUTH, les accidents thrombo-emboliques veineux sont survenus avec une fréquence
approximative de 2,0% soit 3,88 cas pour 1000 patientes-année dans le groupe raloxifène et une
fréquence de 1,4% soit 2,70 cas pour 1000 patientes-année dans le groupe placebo. Dans létude
RUTH, le risque relatif de survenue de lensemble des accidents thrombo-emboliques veineux était
RR = 1,44, [1,06 1,95]. Les thrombophlébites veineuses superficielles sont survenues à une
fréquence de 1% dans le groupe raloxifène et de 0,6% dans le groupe placebo.
Un autre évènement indésirable a été observé : il sagit de crampes dans les jambes (5,5 % pour
le raloxifène, 1,9 % pour le placebo dans la population incluse dans les essais de prévention et 9,2 % pour
le raloxifène, 6,0 % pour le placebo dans la population incluse dans les essais de traitement).
Dans létude RUTH, des crampes dans les jambes ont été observées chez 12,1% des patientes traitées
par le raloxifène et 8,3% des patientes traitées par le placebo.
Un syndrome grippal a été rapporté par 16,2 % des patientes traitées par le raloxifène et 14,0 % des
patientes sous placebo.
Un effet a également été observé et considéré comme non statistiquement significatif (p > 0,05), mais
nettement dose-dépendant. Il sagit dun oedème périphérique, qui apparaissait dans la population
incluse dans les essais de prévention avec une incidence de 3,1 % sous le raloxifène et 1,9 % sous placebo
et dans la population incluse dans les essais de traitement avec une incidence de 7,1 % sous le raloxifène
et de 6,1 % sous placebo.
Dans létude RUTH, un oedème périphérique est survenu chez 14,1% des patientes traitées par le
raloxifène et chez 11,7% des patientes traitées par le placebo, avec une différence statistiquement
significative.
Une faible diminution du nombre de plaquettes (6-10 %) a été rapportée sous raloxifène dans les
essais cliniques contrôlés versus placebo, conduits avec le raloxifène dans lostéoporose.
De rares cas daugmentation modérée des ASAT et/ou des ALAT ont été rapportés sans que puisse
être exclue une relation de causalité avec le raloxifène. Ces augmentations ont été observées avec une
fréquence identique chez les patientes sous placebo.
Dans une étude (RUTH) conduite chez des femmes ménopausées ayant une maladie coronarienne
connue ou un risque accru daccidents coronariens, un autre effet indésirable, la lithiase biliaire, est
survenu chez 3,3% des patientes traitées par le raloxifène et chez 2,6% des patientes traitées par le
placebo. Les taux de cholécystectomie nétaient pas statistiquement significativement différents entre
le groupe raloxifène (2,3%) et le groupe placebo (2,0%).
Des essais cliniques ont comparé le raloxifène (n=317) à un traitement hormonal substitutif (THS)
combiné continu (n=110) ou cyclique (n=205). Lincidence des symptômes mammaires et des
saignements dorigine utérine était significativement inférieure chez les patientes sous raloxifène par
rapport aux patientes sous traitement hormonal substitutif, quel quil soit.
Les événements indésirables rapportés depuis la commercialisation sont présentés dans le tableau cidessous.
Affections hématologiques et du système lymphatique Très rares : thrombocytopénie |
Affections gastro-intestinales Très rares : Symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, douleurs abdominales et dyspepsie |
Troubles généraux et anomalies au site dadministration Rares : oedème périphérique |
Investigations Très rares : Augmentation de la pression artérielle |
Affections du système nerveux Très rares : Céphalées incluant la migraine |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané Très rares : Rash cutané |
Affections des organes de reproduction et du sein Très rares : Symptômes mammaires légers tels que douleur, gonflement et tension mammaire |
Affections vasculaires Rares : réaction thromboembolique veineuse Très rares : réaction thromboembolique artérielle |
Dans certains essais cliniques, des doses quotidiennes allant jusquà 600 mg pendant 8 semaines et
120 mg pendant 3 ans ont été administrées. Aucun cas de surdosage avec le raloxifène na été reporté
durant les essais cliniques.
Chez ladulte, des crampes dans les jambes et des sensations vertigineuses ont été rapportées chez les
patientes qui avaient pris plus de 120 mg en une seule prise.
Lors de prises accidentelles chez des enfants âgés de moins de deux ans, la dose maximale rapportée a
été de 180 mg. Chez les enfants, les symptômes incluaient : ataxie, sensations vertigineuses,
vomissements, rashs cutanés, diarrhées, tremblements, bouffées de chaleur et élévation des
phosphatases alcalines.
Le surdosage le plus élevé a été approximativement de 1,5 gramme. Aucun décès associé à un
surdosage na été rapporté.
Il nexiste pas dantidote spécifique au chlorhydrate de raloxifène.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Groupe pharmaco-thérapeutique: Modulateur Sélectif de lActivation des Récepteurs aux
Oestrogènes. Code ATC: G03XC01.
En tant que modulateur sélectif de lactivation des récepteurs aux oestrogènes (MoSARE/SERM), le
raloxifène possède des activités agonistes ou antagonistes sélectives sur les tissus sensibles aux
oestrogènes. Il agit comme un agoniste sur l'os, partiellement sur le métabolisme du cholestérol
(réduction du cholestérol total et du LDL-cholestérol), mais pas sur lhypothalamus ou l'utérus ou le
sein.
Les effets biologiques du raloxifène, comme ceux des oestrogènes, résultent dune liaison de haute
affinité aux récepteurs aux oestrogènes et dune régulation de lexpression génique. Cette liaison
entraîne des expressions différentes des nombreux gènes régulés par les oestrogènes dans différents
tissus. Des données récentes suggèrent que le récepteur aux oestrogènes peut réguler l'expression
génique par au moins deux voies distinctes qui sont spécifiques au ligand, au tissu et/ou au gène.
a) Effets sur le squelette
La diminution des taux doestrogènes qui se produit au moment de la ménopause, entraîne une nette
augmentation de la résorption osseuse, de la perte osseuse et du risque de fracture. La perte osseuse
est particulièrement rapide pendant les dix premières années suivant la ménopause, lorsque
l'augmentation compensatoire de la formation osseuse est inadaptée pour contrebalancer les pertes
dues à la résorption. Les autres facteurs de risque pouvant entraîner le développement de
lostéoporose incluent : une ménopause précoce; une ostéopénie (au moins 1 DS sous le pic de masse
osseuse); un squelette de fine constitution; une origine ethnique caucasienne ou asiatique; des
antécédents familiaux dostéoporose. Les traitements hormonaux substitutifs inhibent, de manière
générale, la résorption osseuse excessive. Chez les femmes ménopausées ostéoporotiques, le raloxifène
réduit lincidence des fractures vertébrales, préserve la masse osseuse et augmente la Densité
Minérale Osseuse (DMO).
Sur la base de ces facteurs de risque, la prévention de lostéoporose par le raloxifène est indiquée pour les
femmes menopausées depuis moins de 10 ans avec une DMO au rachis comprise entre 1,0 et 2,5 DS
en dessous de la valeur moyenne de la population normale jeune, en prenant en compte le risque élevé
de fractures ostéoporotiques chez ces femmes à ce stade de leur vie. De la même façon, le raloxifène est
indiqué pour le traitement de lostéoporose ou de lostéoporose avérée chez les femmes avec une
DMO au rachis de 2,5 DS en dessous de la valeur moyenne de la population normale jeune et/ou avec
des fractures vertébrales, quelle que soit la DMO.
i) Incidence des fractures. Dans une étude conduite chez 7705 femmes ménopausées âgées en
moyenne de 66 ans et ayant une ostéoporose ou une ostéoporose avec un antécédent de fracture,
ladministration de raloxifène pendant 3 ans a réduit respectivement lincidence des fractures
vertébrales de 47 % (Risque Relatif (RR) = 0,53, Intervalle de Confiance (IC) : 0,35-0,79 ; p < 0,001)
et de 31 % (RR=0,69, IC : 0,560,86; p < 0,001). Quarante-cinq femmes ostéoporotiques ou 15
femmes ostéoporotiques avec un antécédent fracturaire devront être traitées par RALOTHEN pendant 3
ans pour prévenir une ou plusieurs fractures vertébrales. Le traitement par RALOTHEN pendant 4 ans a
réduit lincidence des fractures vertébrales respectivement de 46 % (RR = 0,54 ; IC : 0,38-0,75) et de
32 % (RR = 0,68 ; IC : 0,56-0,83) chez les patientes ostéoporotiques ou ostéoporotiques avec un
antécédent de fracture. Au cours de la quatrième année, le raloxifène a réduit le risque de nouvelle
fracture vertébrale de 39% (RR = 0,61 ; IC : 0,43-0,88). Un effet sur les fractures non vertébrales na
pas été démontré. De la 4ème à la 8ème année, les patientes ont été autorisées à recevoir un traitement
concomitant de type bisphosphonate ou calcitonine ou fluor et toutes les patientes incluses dans cette
étude ont reçu une supplémentation en calcium et vitamine D.
Dans létude RUTH, lensemble des fractures cliniques ont été recueillies en tant que critère
secondaire. RALOTHEN a réduit lincidence des fractures vertébrales cliniques de 35% comparé au placebo
(Hazard Ratio 0,65, IC : 0,47-0,89). Ces résultats peuvent avoir été influencés, à linclusion, par des
différences de Densité Minérale Osseuse et de fractures vertébrales. Lincidence des nouvelles
fractures non vertébrales nétait pas différente entre les groupes de traitement. Durant toute la durée
de létude, lutilisation dun autre traitement anti-ostéoporotique était autorisée.
ii) Densité Minérale Osseuse (DMO). L'efficacité de raloxifène en prise quotidienne a été établie sur
une période de traitement de deux ans chez des femmes ménopausées dâge inférieur ou égal à 60 ans
hystérectomisées ou non. Les femmes avaient une ancienneté de ménopause située entre 2 et 8 ans.
Trois essais cliniques ont inclus 1 764 femmes ménopausées traitées soit par le raloxifène en association
avec du calcium soit par placebo et calcium. Dans lun de ces essais, les femmes avaient subi une
hystérectomie. Le raloxifène a entraîné des augmentations significatives de la densité minérale osseuse de
la hanche et du rachis ainsi que de la masse osseuse du corps entier comparé au placebo. En général,
cette augmentation de la DMO était de 2 % par rapport au placebo. Une augmentation similaire de la
DMO a été observée dans la population incluse dans les essais de traitement ayant reçu jusquà 7 ans
de traitement par le raloxifène. Dans les essais de prévention, le pourcentage de patientes ayant présenté
une augmentation ou une baisse de DMO sous raloxifène était: au niveau du rachis, baisse pour 37 %
des patientes et augmentation pour 63 %; et au niveau de la hanche totale, baisse pour 29 % des
patientes et augmentation pour 71 %.
iii) Cinétique du calcium. Le raloxifène et les oestrogènes ont un effet similaire sur le remodelage osseux
et sur le métabolisme calcique. Le raloxifène est associé à une réduction de la résorption osseuse et à un
déplacement positif de la valeur moyenne de la balance calcique de 60 mg par jour, dû principalement
à une diminution des pertes calciques urinaires.
iv) Histomorphométrie (qualité de l'os). Dans une étude comparant le raloxifène aux oestrogènes, l'os de
patientes traitées par l'un ou l'autre produit était normal du point de vue histologique, sans mise en
évidence de défaut de minéralisation, d'os d'aspect tissé ni de fibrose médullaire.
Le raloxifène diminue la résorption osseuse ; cet effet osseux se traduit par une réduction du niveau
des marqueurs de remodelage osseux sériques et urinaires, par une réduction de la résorption osseuse
observée dans des études de cinétiques de calcium radiomarqué, et par une augmentation de la DMO
et une réduction de lincidence des fractures.
b) Effets sur le métabolisme lipidique et sur le risque cardio-vasculaire
Les essais cliniques ont montré que le raloxifène à 60 mg par jour réduit significativement le cholestérol
total (3 à 6 %), le LDL-cholestérol (4 à 10 %). Les femmes avec les taux initiaux de cholestérol les
plus élevés ont montré les plus fortes réductions. Les concentrations de HDL-cholestérol et de
triglycérides n'ont pas changé de manière significative. Après 3 ans de traitement le raloxifène a réduit le
fibrinogène (6,71 %). Dans létude de traitement de lostéoporose (n=7705 patientes), un nombre
significativement plus faible de patientes traitées par le raloxifène a eu besoin de débuter une thérapie
hypolipémiante par comparaison au placebo.
Le traitement par le raloxifène pendant 8 ans na pas influencé significativement le risque daccidents
cardiovasculaires chez les patientes incluses dans lessai de traitement de lostéoporose. De même,
dans létude RUTH, comparé au placebo, le raloxifène na pas influencé lincidence des infarctus du
myocarde, des hospitalisations pour syndrome coronarien aigu, des accidents vasculaires cérébraux ou
de la mortalité globale, y compris de la mortalité globale dorigine cardiovasculaire (pour
laugmentation du risque daccident vasculaire cérébral fatal voir rubrique 4.4).
Le risque relatif daccident veineux thrombo-embolique observé sous raloxifène était de 1,60 (IC :
0,95-2,71) par comparaison au placebo, et le risque relatif était de 1,0 (IC : 0,3-6,2) par comparaison
aux oestrogènes ou au traitement hormonal substitutif (THS). Le risque daccident thromboembolique
était plus important au cours des quatre premiers mois de traitement.
c) Effets sur l'endomètre et le plancher pelvien
Dans les essais cliniques, le raloxifène n'a pas stimulé l'endomètre post-ménopausique. Par comparaison
au placebo, le raloxifène n'a pas été associé à des spottings, des saignements ou des hyperplasies
endométriales. Environ 3 000 échographies transvaginales (ETV) ont été évaluées chez 831 patientes,
tous groupes confondus. Lépaisseur endométriale des patientes sous raloxifène nétait pas différente
de celle des patientes sous placebo. Après 3 ans de traitement, une augmentation de lépaisseur
endométriale dau moins 5 mm évaluée par échographie transvaginale, a été observée chez 1,9 % des
211 femmes traitées par raloxifène 60 mg/jour en comparaison aux 1,8 % des 219 femmes sous
placebo. Il ny a eu aucune différence entre le groupe raloxifène et le groupe placebo en ce qui
concerne lincidence des saignements dorigine utérine rapportés.
Les biopsies endométriales réalisées après 6 mois de traitement par le raloxifène 60 mg/jour ont montré
un endomètre de type non prolifératif chez toutes les patientes. De plus, dans un essai utilisant une
posologie 2,5 fois supérieure à la posologie recommandée, il na pas été mis en évidence de
prolifération endométriale ou daugmentation du volume utérin.
Dans lessai de traitement de lostéoporose, lépaisseur endométriale a été évaluée tous les ans dans
un sous-groupe de patientes (1644 patientes) pendant 4 ans. Lépaisseur endométriale chez les
femmes traitées pendant 4 ans par le raloxifène nétaient pas différentes des valeurs initiales. Il ny a pas
eu de différence entre le raloxifène et le placebo en ce qui concerne lincidence des saignements vaginaux
( spottings ) ou des pertes vaginales. Un nombre plus faible de patientes traitées par le raloxifène par
comparaison au placebo a eu recours à une intervention chirurgicale pour prolapsus utérin. Les
données de tolérance après trois ans de traitement par le raloxifène suggèrent que le traitement par le
raloxifène naugmente pas le relâchement du plancher pelvien et les interventions chirurgicales sur le
plancher pelvien.
Après 4 ans, le raloxifène na pas augmenté le risque de cancer de lendomètre ou des ovaires. Des
polypes bénins de lendomètre ont été rapportés chez 0,9 % des femmes ménopausées qui ont reçu du
raloxifène pendant 4 ans, par comparaison à 0,3 % chez les femmes qui ont reçu le placebo.
d) Effets sur le tissu mammaire
RALOTHEN ne stimule pas le tissu mammaire. Dans tous les essais cliniques contrôlés versus placebo, la
fréquence et la sévérité des symptômes mammaires étaient identiques dans les groupes raloxifène et
placebo (pas de gonflement, de tension ou de douleur mammaire).
Au cours des 4 années de lessai de traitement de lostéoporose (n=7705 patientes), le traitement par
le raloxifène comparé au placebo a réduit le risque de cancer du sein, tous types confondus, de 62 % (RR
= 0,38 ; IC : 0,21-0,69), le risque de cancer du sein invasif de 71 % (RR = 0,29 ; IC : 0,13-0,58) et le
risque de cancer du sein invasif à récepteurs oestrogéniques positifs (RE+) de 79% (RR = 0,21 ; IC :
0,07-0,50). Le raloxifène na pas deffet sur le risque de cancer du sein à récepteurs oestrogéniques
négatifs (RE-). Ces observations corroborent la conclusion selon laquelle le raloxifène na pas
dactivité agoniste oestrogénique intrinsèque sur le tissu mammaire.
e) Effet sur les fonctions cognitives
Aucun effet indésirable sur les fonctions cognitives na été observé.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Le raloxifène est rapidement absorbé après administration orale. Environ 60 % de la dose orale est
absorbée. La glucuronisation présystémique est importante. La biodisponibilité absolue du raloxifène
est de 2 %. Le temps nécessaire pour atteindre la concentration plasmatique moyenne maximale et la
biodisponibilité sont fonction de linterconversion systémique et du cycle entéro-hépatique du
raloxifène et de ses métabolites glucuroconjugués.
Distribution
Le raloxifène est largement distribué dans lorganisme. Le volume de distribution n'est pas
proportionnel à la dose. Le raloxifène est fortement lié aux protéines plasmatiques (98-99 %).
Métabolisme
Le raloxifène subit un important métabolisme en métabolites glucuroconjugués lors du premier
passage: raloxifène-4'-glucuronide, raloxifène-6-glucuronide et raloxifène-6,4-diglucuronide. Aucun
autre métabolite n'a été mis en évidence. Le raloxifène comprend moins de 1 % des concentrations
combinées de raloxifène et des métabolites glucuroconjugués. Les concentrations de raloxifène sont
maintenues par le cycle entérohépatique, donnant une demi-vie plasmatique de 27,7 heures.
Les résultats issus des études de dose orale unique de raloxifène prédisent le profil pharmacocinétique
des doses multiples. Laugmentation des doses de raloxifène entraîne une augmentation pratiquement
proportionnelle de laire sous la courbe de la concentration plasmatique en fonction du temps (AUC).
Excrétion.
La majorité d'une dose de raloxifène et des métabolites glucuroconjugués est excrétée dans les 5 jours
et se retrouve essentiellement dans les fèces, moins de 6 % étant excrétés dans lurine.
Populations spécifiques
Insuffisance rénale - Moins de 6 % de la dose totale est éliminée dans lurine. Dans une étude
pharmacocinétique de population, une réduction de 47 % de la clairance de la créatinine ajustée pour
la masse maigre a entraîné une diminution de 17 % de la clairance du raloxifène et une diminution de
15 % de la clairance des dérivés conjugués du raloxifène.
Insuffisance hépatique - La pharmacocinétique dune dose unique de raloxifène chez des patients
ayant une cirrhose et une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh, classe A) a été comparée à
celle de sujets sains. Les concentrations plasmatiques de raloxifène étaient approximativement 2,5
fois supérieures à celles des témoins et corrélées aux concentrations de bilirubine.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans une étude de carcinogénicité de 2 ans chez le rat, une augmentation des tumeurs ovariennes
ayant pour origine les cellules de la granulosa/thèque a été observée chez les femelles recevant des
doses élevées (279 mg/kg/jour). La biodisponibilité du raloxifène (AUC) dans ce groupe était environ
400 fois celle des femmes ménopausées recevant une dose de 60 mg. Dans une étude de
carcinogénicité de 21 mois chez la souris, on a observé une augmentation de lincidence des tumeurs
des cellules interstitielles des testicules, des adénomes prostatiques et des adénocarcinomes chez les
mâles recevant 41 ou 210 mg/kg, et des leïomyoblastomes prostatiques chez les mâles recevant
210 mg/kg. Chez la souris femelle, il a été observé une augmentation de lincidence des tumeurs
ovariennes chez les animaux recevant 9 à 242 mg/kg (0,3 à 32 fois lAUC chez lhomme), incluant
des tumeurs bénignes ou malignes des cellules de la lignée granulosa/thèque et des tumeurs bénignes
des cellules de la lignée épithéliale. Dans ces études les rongeurs femelles ont été traitées durant leur
période de reproduction, au moment où leurs ovaires étaient fonctionnels et répondaient fortement aux
stimulations hormonales. Contrairement aux ovaires fortement répondeurs dans ce modèle de rongeur,
dans lespèce humaine, lovaire après la ménopause est très peu répondeur à la stimulation des
hormones de la reproduction.
Les nombreux tests effectués nont pas montré deffet génotoxique du raloxiféne.
Les effets sur la reproduction et le développement observés chez les animaux sont conformes au profil
pharmacologique connu du raloxifène. A des doses de 0,1 à 10 mg/kg/jour chez la rate, le raloxifène a
interrompu les cycles oestraux des rates pendant le traitement, mais n'a pas retardé les accouplements
fertiles après la fin du traitement et a réduit, mais de façon marginale seulement, la taille des portées,
augmenté la durée de gestation et altéré la durée des séquences du développement néonatal. Lorsquil
a été administré pendant la période de pré-implantation, le raloxifène a retardé et interrompu
l'implantation de l'embryon, entraînant une gestation prolongée et une portée de taille réduite mais le
développement de la naissance au sevrage na pas été affecté. Des études de tératogenèse ont été
menées chez le lapin et le rat. Chez le lapin, des avortements, des faibles taux de malformations
septales ventriculaires (≥ 0,1 mg/kg) et des hydrocéphalies (≥ 10 mg/kg) ont été observés. Chez le rat,
des retards de développement, des malformations costales et des excavations rénales (≥ 1 mg/kg) sont
apparus.
Le raloxifène est un anti-oestrogène puissant de l'utérus de la rate et a empêché la croissance de
tumeurs mammaires oestrogéno-dépendantes chez le rat et la souris.
Carboxyméthylamidon sodique (Primogel), Acide citrique monohydraté, Cellulose microcristalline, Phosphate
de calcium dibasique, Poloxamère 407, Stéarate de magnésium.
Pelliculage :
Opadry II OY-LS-28908 blanc [Hypromellose, Lactose monohydraté, Dioxyde de titane (E171), Macrogol/ PEG
4000].
Sans objet.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver dans lemballage extérieur à labri de la lumière et de lhumidité.
Ne pas congeler.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.
Boîtes de 14, 28, 30, 84 ou 90 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
13 RUE BISCORNET
75012 PARIS
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 419 951-8 ou 34009 419 951 8 7 : 14 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.
· 419 952-4 ou 34009 419 952 4 8 : 28 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.
· 419 953-0 ou 34009 419 953 0 9 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.
· 419 954-7 ou 34009 419 954 7 7 : 84 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.
· 419 955-3 ou 34009 419 955 3 8 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées PVC/PE/PVDC/Aluminium.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Médicament soumis à prescription médicale.
Liste I.