RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT
ANSM - Mis à jour le : 06/02/2015
XYLOCAINE 20 mg/ml ADRENALINE 0,005 mg/ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de lidocaïne ............................................................................................................... 21,32 mg
Quantité correspondant en chlorhydrate de lidocaïne anhydre à ......................................................... 20,00 mg
Tartrate d'adrénaline ..................................................................................................................... 0,0091 mg
Quantité correspondant en adrénaline base à ................................................................................... 0,005 mg
Pour 1 ml
Un flacon de 20 ml contient 400 mg de chlorhydrate de lidocaïne et 0,100 mg dadrénaline.
Excipients : métabisulfite de sodium (E223), sodium: le contenu d'un flacon correspond à un apport en sodium de 50 mg.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution injectable.
4.1. Indications thérapeutiques
Le chlorhydrate de lidocaïne est une solution anesthésique locale destinée à l'anesthésie par infiltration, l'anesthésie régionale et l'anesthésie par blocs nerveux.
4.2. Posologie et mode d'administration
La forme et la concentration utilisées varient en fonction de lindication et de lobjectif à atteindre, de lâge et de létat pathologique du patient. Le niveau danesthésie obtenu est habituellement fonction de la dose totale administrée. La dose à injecter dépend de la technique danesthésie pour laquelle le médicament est utilisé.
La lidocaïne ne doit pas être utilisée en administration intra-articulaire continue post-opératoire.
Chez ladulte et lenfant de plus de 12 ans
Les formes les plus concentrées augmentent lintensité du bloc moteur.
En obstétrique :
Pour lanalgésie obstétricale une solution de concentration inférieure ou égale à 10 mg/ml devra être utilisée.
Pour lanesthésie pour césarienne une concentration supérieure à 10 mg/ml devra être utilisée.
Les doses recommandées de lidocaïne chez ladulte sont indiquées dans le tableau 1.
TABLEAU 1. Posologies recommandées chez ladulte
Technique |
Chlorhydrate de lidocaïne |
||
|
Concentration (mg/ml) |
Vol. (ml) |
Dose totale (mg) Recommandée (a) |
Anesthésie par infiltration |
10 |
0,5-20 |
5-200 |
|
20 |
0,25-10 |
5-200 |
Anesthésie par blocs nerveux périphériques, par ex: |
10 |
3-5 (max. 40) |
30-50 (max. 400 pour tous les segments) |
Bloc intercostal - par segment |
20 |
1,5-2,5 (max. 20) |
30-50 (max. 400 pour tous les segments) |
|
10 |
|
30-50 (max. 400 pour tous les segments) |
Anesthésie paracervicale - de chaque côté |
20 |
10 |
|
|
10 |
5 |
100 |
Anesthésie paravertébrale |
20 |
20 |
100 |
|
10 |
10 |
200 au total |
|
20 |
20-40 |
200 au total |
Bloc cervical |
10 |
10-20 |
200-400 |
Bloc lombaire |
20 |
20-40 |
200-400 |
|
|
10-20 |
200-400 |
|
|
|
200-400 |
Anesthésie/Analgésie péridurale, par ex. : |
|
|
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Bloc péridural |
|
|
|
Anesthésie chirurgicale |
10 |
20-40 (c) |
200-400 |
|
20 |
10-20 |
200-400 |
Obstétrique : |
|
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|
Anesthésie pour césarienne |
20 |
10-20 |
200-400 |
|
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|
|
Analgésie obstétricale (b) |
10 |
20 |
200 |
Bloc caudal : |
10 |
20-40 (c) |
200-400 |
|
20 |
10-20 |
200-400 |
(a) La dose maximale ne doit pas dépasser 500 mg.
(b) En obstétrique, pour lanesthésie péridurale, la dose maximale ne doit pas dépasser 250 mg.
(c) Volume non recommandé en injection péridurale (augmentation de la pression intracrânienne pour des volumes supérieurs à 30 ml).
Chez lenfant de 1 à 12 ans
Pour éviter toute toxicité systémique, la concentration efficace la plus faible et la dose efficace la plus faible doivent toujours être utilisées.
Ne pas dépasser la concentration de 1/400 000 en adrénaline. Il est donc nécessaire de diluer la forme adrénalinée.
Infiltration locale et anesthésie régionale (péridurale, caudale, plexique, tronculaire) : la dose maximale recommandée se situe entre de 3 à 10 mg/kg selon la technique utilisée.
Chez le sujet âgé ou fragilisé
Les patients âgés ou fragilisés peuvent être plus sensibles aux posologies standards, avec une augmentation du risque et de la sévérité des réactions toxiques sur le système nerveux central et sur le système cardiovasculaire nécessitant une surveillance clinique particulière. Néanmoins, il nest pas recommandé de diminuer la dose de lidocaïne car cela pourrait entraîner une anesthésie insuffisante.
· Patients atteints de porphyries récurrentes.
· Administration par voie intraveineuse.
Les formes adrénalinées ont de plus comme contre-indications :
· Voie intra-vasculaire.
· Insuffisance coronarienne.
· Troubles du rythme ventriculaire.
· Hypertension artérielle sévère.
· Cardiomyopathie obstructive.
· Hyperthyroïdie.
· Anesthésie par infiltration locale au niveau des extrémités (doigt, verge).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Les techniques danesthésie loco-régionale ne sont pas recommandées chez les patients sous anticoagulants.
Comme dautres anesthésiques loco-régionaux, la lidocaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients souffrant des affections suivantes : épilepsie, hypovolémie, bloc auriculo-ventriculaire ou troubles de la conduction, bradycardie ou insuffisance respiratoire.
De même, la lidocaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une porphyrie en rémission ainsi que chez les patients porteurs asymptomatiques des gènes mutants responsables des porphyries.
Ne pas dépasser une concentration de 1/400 000 en adrénaline chez le nourrisson et le jeune enfant. Il est donc nécessaire de diluer la forme adrénalinée.
La lidocaïne est métabolisée par le foie et doit être administrée avec précaution chez les patients souffrant dinsuffisance hépatique. La demi-vie plasmatique de la lidocaïne peut être prolongée en cas de diminution du débit sanguin hépatique lors dune insuffisance cardiaque et circulatoire.
Les métabolites de la lidocaïne peuvent saccumuler en cas dinsuffisance rénale.
Des cas de chondrolyse ont été rapportés chez des patients recevant une perfusion continue intra-articulaire danesthésiques locaux en post-opératoire. La majorité des cas rapportés de chondrolyse impliquait larticulation de lépaule. Le mécanisme exacte de cette atteinte reste encore inconnu mais est probablement multifactoriel.
Un matériel complet de réanimation doit toujours être disponible lors de ladministration danesthésiques locaux.
Ce médicament contient 2,5 mg de sodium par ml : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de lautomatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.
Lassociation dantiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais savère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de lECG. Lassociation dantiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol ) est contre-indiquée.
Lassociation dantiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru deffets indésirables cardiaques.
Lassociation à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de lECG.
Associations nécessitant une précaution demploi
+ Amiodarone
Risque daugmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne, avec possibilité deffets indésirables neurologiques et cardiaques, par diminution de son métabolisme hépatique par lamiodarone. Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne. Si besoin, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant le traitement par amiodarone et après son arrêt.
+ Cimétidine
Avec la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à 800 mg/j : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec risque d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (inhibition du métabolisme hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de la lidocaïne ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.
+ Fluvoxamine
Augmentation des concentrations plasmatiques de la lidocaïne avec possibilités deffets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de la lidocaïne pendant et après arrêt de lassociation. Adaptation, si besoin, de la posologie de la lidocaïne.
Associations à prendre en compte
+ Bêta-bloquants dans linsuffisance cardiaque
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque.
Dues à la présence dadrénaline :
Associations faisant lobjet de précautions d'emploi
+ Anesthésiques volatils halogénés
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de lexcitabilité cardiaque.
Limiter lapport, par exemple : moins de 0,1 mg dadrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez ladulte.
+ Antidépresseurs imipraminiques
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de lexcitabilité cardiaque.
Limiter lapport, par exemple : moins de 0,1 mg dadrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez ladulte.
+ IMAO irréversibles
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de lexcitabilité cardiaque.
Limiter lapport, par exemple : moins de 0,1 mg dadrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez ladulte.
+ Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques
Troubles du rythme ventriculaire graves par augmentation de lexcitabilité cardiaque.
Limiter lapport, par exemple : moins de 0,1 mg dadrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en 1 heure chez ladulte.
Ne pas utiliser dans un bloc paracervical en anesthésie obstétricale, en raison d'un risque d'hypertonie utérine avec retentissement néonatal (hypoxie).
La lidocaïne peut être utilisée au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. En effet, les données cliniques sont rassurantes et les données expérimentales n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou ftotoxique.
L'allaitement est possible au décours d'une anesthésie locorégionale avec la lidocaïne.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Selon la dose administrée, les anesthésiques locorégionaux peuvent avoir un effet très modéré sur les fonctions mentales et peuvent altérer temporairement la mobilité et la coordination des mouvements.
La survenue d'un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage. Les réactions toxiques, témoins d'un surdosage en anesthésique local, peuvent apparaître dans deux conditions: soit immédiatement par un surdosage relatif dû à un passage intraveineux accidentel, soit plus tardivement par un surdosage vrai dû à l'utilisation d'une trop grande quantité d'anesthésique.
· Affections cardiaques: bradycardie (essentiellement lors d'une anesthésie péridurale), plus rarement dépression myocardique ou arrêt cardiaque.
· Affections vasculaires: hypotension.
· Affections du système nerveux: sensation vertigineuse, paresthésies linguales et labiales, tremblements, somnolence, désorientation, perte de conscience ou convulsions généralisées (surdosage), dysarthrie.
· Affections de l'oreille et du labyrinthe: acouphènes, troubles de l'audition.
· Affections musculo-squelettiques et systémiques: frissons, contractions musculaires involontaires (visage et parties distales des extrémités).
· Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: dépression respiratoire puis arrêt respiratoire.
· Affections du système immunitaire: urticaire, dème, bronchospasme voire choc anaphylactique (présence de métabisulfite de sodium).
Les réactions allergiques sont extrêmement rares. Elles peuvent être caractérisées par des lésions cutanées, de l'urticaire, un dème ou des réactions anaphylactoïdes. La détection de la sensibilité par un test de la peau reste non prédictive.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de Santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. www.ansm.sante.fr.
Le traitement d'un patient présentant des signes de toxicité systémique consiste à traiter les convulsions et assurer une ventilation adéquate avec de l'oxygène, si nécessaire par ventilation (respiration) assistée ou contrôlée. Chez l'adulte, lorsque des convulsions apparaissent, elles doivent être rapidement traitées par injection intraveineuse de thiopental (2 à 4 mg/kg) ou benzodiazépines à action courte (diazépam 0,1 mg/kg ou midazolam 0,05 mg/kg).
La succinylcholine intraveineuse (50 à 100 mg) peut être utilisée pour assurer une relaxation musculaire à condition que le clinicien soit capable d'effectuer une intubation endotrachéale et de prendre en charge un patient complètement paralysé.
Après arrêt des convulsions et lorsqu'une ventilation pulmonaire adaptée est assurée, aucun autre traitement n'est habituellement nécessaire. Cependant, en cas d'hypotension, de bradycardie, un vasopresseur (agent chronotrope ou inotrope) doit être administré par voie intraveineuse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
ANESTHESIQUES LOCAUX
N: Système Nerveux Central
Code ATC: N01BB02
La lidocaïne provoque une perte réversible des sensations en empêchant ou en diminuant la conduction des signaux nerveux sensoriels à proximité de leur site d'action; le premier site d'action étant la membrane cellulaire. La lidocaïne bloque la conduction en réduisant ou en empêchant l'augmentation importante et transitoire de la perméabilité au sodium des membranes excitables, perméabilité normalement produite par une légère dépolarisation des membranes. Cette action est due à son interaction directe avec les canaux sodiques potentiel-dépendants, le principal mécanisme d'action impliquant probablement une interaction avec un ou plusieurs sites de liaison plus spécifiques à l'intérieur du canal sodique.
En général, les petites fibres nerveuses, en particulier les fibres non myélinisées, sont plus facilement bloquées par un anesthésique local parce que la longueur critique au-delà de laquelle un signal peut se transmettre est plus courte que dans les grandes fibres. Pour la même raison, la récupération est plus rapide dans les petites fibres. La lidocaïne a une durée d'activité intermédiaire, de 60 à 120 minutes après infiltration locale et anesthésie par blocage nerveux.
En plus de leur activité anesthésique locale, la lidocaïne et les substances analogues peuvent agir sur le fonctionnement de certains organes dans lesquels il y a une conduction ou une transmission de signaux nerveux (tels que système nerveux central ou système cardiovasculaire).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption et distribution
La lidocaïne est facilement absorbée à partir des sites d'injection, dont le muscle, et à partir du tractus gastro-intestinal, des muqueuses et de la peau lésée; elle est faiblement absorbée à travers une peau intacte.
Après une dose intraveineuse, les concentrations plasmatiques baissent rapidement avec une demi-vie initiale inférieure à 30 minutes et une demi-vie d'élimination de une à deux heures.
La fixation de la lidocaïne aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 66 %. La lidocaïne traverse le placenta et la barrière hémato-encéphalique et est excrétée dans le lait maternel.
La lidocaïne traverse le placenta par diffusion et atteint le ftus en quelques minutes. Le rapport de concentration sérique ftal/maternel est d'environ 0,5 - 0,7 après administration péridurale. Après infiltration périnéale ou anesthésie paracervicale, des concentrations plus élevées ont été mesurées dans la veine ombilicale.
Métabolisme et excrétion
La lidocaïne est largement métabolisée par le foie. Le métabolisme de la lidocaïne est lié au système du cytochrome P450, principalement le CYP1A2 et CYP3A4. Chez l'homme, il se produit une désalkylation en mono-éthyl-glycine-xylidine (MEGX) et glycine-xylidine et ces métabolites ont une activité anesthésique locale. Chez l'homme, environ 75% de xylidine sont excrétés dans les urines sous forme de 4-hydroxy-2,6-diméthylaniline. Seulement 3 % de la lidocaïne inchangée est retrouvée dans les urines.
Après anesthésie péridurale chez la mère, la demi-vie d'élimination de la lidocaïne chez le nouveau-né est d'environ 3 heures; après infiltration périnéale ou anesthésie paracervicale, la lidocaïne est détectable dans les urines du nouveau-né pendant au moins 48 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études de toxicité aiguë ont été réalisées chez différentes espèces animales. Les signes de toxicité étaient des symptômes de toxicité du SNC comportant des crises convulsives conduisant au décès. Chez l'homme, les premiers signes toxiques (symptômes cardiovasculaires et neurologiques, crises convulsives) ont été observés avec des concentrations plasmatiques comprises entre 5 µg/ml et 10 µg/ml.
Des études in vitro ont montré que l'utilisation de doses élevées, presque toxiques du métabolite 2,6-xylidine présent chez le rat et éventuellement chez l'homme, peut provoquer des effets mutagènes. Le test d'Ames réalisé avec la lidocaïne a donné des résultats négatifs.
Dans une étude de carcinogénicité à long terme, réalisée chez le rat, avec exposition transplacentaire et traitement postnatal pendant deux ans à doses très élevées de 2,6-xylidine, des tumeurs malignes et bénignes, notamment dans la cavité nasale, ont été mises en évidence. Ces résultats pourraient avoir une signification en clinique. Par conséquent, la lidocaïne ne doit pas être utilisée à dose élevée de façon prolongée.
Des études de toxicité des fonctions de reproduction réalisées chez le rat n'ont mis en évidence aucun effet tératogène. La seule observation a été une réduction du poids ftal; des effets comportementaux ont été rapportés dans la progéniture des rates ayant reçu pendant la gestation une dose voisine de la dose maximale recommandée chez l'homme.
Chlorure de sodium, métabisulfite de sodium (E223), acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.
2 ans.
Après ouverture: le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température comprise entre 2°C et 8°C (au réfrigérateur). Toutefois, le produit peut être conservé lors du transport dans un délai n'excédant pas 5 jours sans précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20 ml en flacon (verre de type I) de 20 ml fermé par un bouchon (bromobutyl). Boîte de 1 ou 10 flacon(s).
6.6. Précautions particulières délimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE LAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ASTRAZENECA
1 PLACE RENAULT
92844 RUEIL MALMAISON
8. NUMERO(S) DAUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 311 524-1: 20 ml en flacon (verre). Boîte de 1.
· 551 657-6: 20 ml en flacon (verre). Boîte de 10.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE LAUTORISATION
[à compléter par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
Liste I.