Résumé des Caractéristiques du Produit

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

ANSM - Mis à jour le : 11/03/2015

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

VACCIN RABIQUE PASTEUR, poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie

Vaccin rabique, inactivé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Après reconstitution, 1 dose (0,5 ml) contient:

Virus de la rage*, souche WISTAR Rabies PM/WI 38-1503-3M (inactivé) ............... ≥ 2,5 UI**

*Produit sur des cellules VERO

**Quantité mesurée selon le test NIH par rapport à l'étalon international

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie.

Avant reconstitution, la poudre est de couleur blanche uniforme.

Le solvant est une solution limpide.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

VACCIN RABIQUE PASTEUR est indiqué dans la prévention de la rage chez l’enfant et l’adulte. Il peut être utilisé avant et après exposition au virus de la rage, en primo-vaccination ou en rappel.

Prévention de la rage avant exposition (vaccination de pré-exposition)

La vaccination de pré-exposition doit être proposée aux sujets ayant un risque élevé de contamination par le virus de la rage.

Toute personne à risque continu, tel que le personnel de laboratoire de diagnostic, de recherche et de production qui travaille sur le virus rabique, doit être vaccinée. L’immunité doit être entretenue par des rappels et suivie par des contrôles sérologiques (voir rubrique 4.2).

La vaccination est également recommandée pour les catégories suivantes compte tenu de la fréquence de l'exposition au risque :

· Les vétérinaires et leurs assistants, les animaliers (y compris ceux manipulant les chauves-souris) et travailleurs forestiers (gardes chasse), les taxidermistes.

· Les personnes en contact avec des espèces animales susceptibles d’avoir la rage (telles que le chien, le chat, la moufette, le raton laveur, la chauve-souris).

· Les adultes et les enfants résidant ou séjournant dans les zones d’enzootie.

Prévention de la rage après exposition (vaccination de post-exposition) :

La vaccination doit être immédiatement commencée au moindre risque de contamination rabique. Elle doit impérativement être effectuée dans un centre antirabique sous surveillance médicale.

Le traitement de post-exposition comprend le traitement local non spécifique de la blessure, la vaccination et l’immunisation passive par les immunoglobulines rabiques. Ce traitement sera adapté à la nature du contact ou de la blessure, à l’état de l’animal et au statut vaccinal antirabique du patient (voir rubrique 4.2.).

Dans tous les cas, un traitement local de la blessure doit être réalisé.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Une dose consiste en l’administration de 0,5 ml de vaccin par voie intramusculaire.

VACCIN RABIQUE PASTEUR peut être administré à l’enfant et à l’adulte en utilisant la même posologie.

Le schéma vaccinal doit être adapté selon les circonstances de la vaccination et selon l’état de l’immunité antirabique du sujet (voir tableaux 1 et 2).

Vaccination de pré-exposition

En primovaccination, 3 doses de VACCIN RABIQUE PASTEUR de 0,5 ml sont administrées à J0, J7, J28. La dose prévue à J28 pourra éventuellement être administrée à J21.

Ce schéma d’administration suit les recommandations de l’OMS.

Des rappels et des contrôles sérologiques réguliers (afin d’évaluer la séroconversion des sujets) sont recommandés. La fréquence de réalisation de ces rappels et contrôles est indiquée dans le tableau 1.

Chaque rappel consiste en l’administration d’une dose de 0,5 ml.

VACCIN RABIQUE PASTEUR peut être administré comme injection de rappel après primo-vaccination avec un vaccin rabique de culture cellulaire (vaccin rabique préparé sur cellules VERO ou préparé sur cellules diploïdes humaines (HDCV)).

Tableau 1 : Recommandations de traitement de pré-exposition suivant la nature du risque

RISQUE

NATURE DU RISQUE

POPULATION CONCERNEE

TRAITEMENT DE

PRE-EXPOSITION

CONTINU

Présence continue de virus en forte concentration.

Contamination par : aérosols, contact avec les muqueuses, morsures ou griffures. Les sources d’exposition peuvent être méconnues.

Personnel de laboratoire de recherche et de production travaillant sur le virus rabique.

Primovaccination.

Sérologie tous les 6 mois.

Rappels lorsque le taux d’anticorps est inférieur au seuil protecteur*.

FREQUENT

Exposition habituellement épisodique.

Contamination par : aérosols, contact avec les muqueuses, morsures ou griffures. Les sources d’exposition peuvent être méconnues.

Personnel de laboratoire de diagnostic.

Vétérinaires, spéléologues, animaliers et travailleurs forestiers dans les zones d’épizootie.

Primovaccination.

Rappel à 1 an.

Sérologie tous les 2 ans.

Rappels ultérieurs lorsque le taux d’anticorps est inférieur au seuil protecteur*.

PEU FREQUENT

Exposition souvent épisodique.

Contamination par : contact avec les muqueuses, morsures ou griffures.

Vétérinaires, animaliers et travailleurs forestiers dans les zones de faible endémie.

Voyageurs séjournant dans des zones épizootiques.

Etudiants vétérinaires.

Primovaccination.

Rappel à 1 an.

Rappels ultérieurs tous les 5 ans.

* Quand le taux d’anticorps neutralisants est strictement inférieur au seuil protecteur (0,5 UI/ml par la méthode de RFFIT - Rapid Fluorescent Focus Inhibition Test), un rappel est nécessaire.

Pour les sujets immunodéficients, un contrôle sérologique doit être réalisé 2 à 4 semaines après la vaccination. Si le résultat du contrôle démontre un titre en anticorps strictement inférieur à 0,5 UI/ml, une injection supplémentaire est justifiée.

Vaccination de post-exposition

Le traitement de post-exposition comprend le traitement local non spécifique de la blessure, la vaccination ainsi que l’immunisation passive par les immunoglobulines rabiques si nécessaire. Ce traitement sera adapté à la nature du contact ou de la blessure (voir tableau 2), à l’état de l’animal (voir tableau 3) et au statut vaccinal antirabique du patient.

Premiers soins : traitement local de la blessure

Un traitement local de toutes les morsures et griffures est très important et doit être dispensé immédiatement.

Les recommandations de premiers soins incluent un lavage immédiat à grande eau de la blessure pendant un temps minimum de 15 minutes avec du savon, du détergent, de la povidone iodée ou avec toute autre substance ayant une action prouvée de destruction du virus de la rage. Si le savon ou un agent antiviral n'est pas disponible, la blessure doit être lavée à grande eau de manière extensive.

Le traitement doit être complété si nécessaire par une prophylaxie antitétanique et antibiotique afin de prévenir l’apparition d’infections autres que la rage.

Vaccination

Tableau 2 : Guide OMS du traitement de post-exposition en fonction de la nature du contact ou de la gravité de la blessure

GRAVITE

NATURE DU CONTACT

NATURE DE L’EXPOSITION

TRAITEMENT RECOMMANDE

I

Contact ou alimentation de l'animal Léchage sur peau intacte

Nulle

Aucun si une anamnèse peut être obtenue

II

Peau découverte mordillée Griffures bénignes ou excoriations, sans saignement.

Moyenne

Administrer le vaccin immédiatement

III

Morsure(s) ou griffure(s) ayant traversé la peau

Léchage sur peau érodée

Contamination des muqueuses par la salive (léchage)

Exposition aux chauves-souris

Grave

Administrer immédiatement des immunoglobulines et le vaccin rabiques

Tableau 3 : Guide de la conduite à tenir après exposition en fonction du statut de l’animal

Circonstances

Mesures à prendre concernant

Remarques

L’animal

Le patient

Animal indisponible

Circonstances suspectes ou non

Le conduire au centre antirabique pour traitement

Le traitement(b) sera toujours mené jusqu’à son terme

Animal mort

Circonstances suspectes ou non

Faire acheminer l’encéphale à un laboratoire agréé pour analyse

Le conduire au centre antirabique pour traitement

Le traitement(b) sera interrompu si les analyses sont négatives ou poursuivi dans le cas contraire

Animal vivant

Circonstances non suspectes

Le mettre sous surveillance vétérinaire(a)

Différer le traitement antirabique

Le traitement(b) sera poursuivi selon la surveillance vétérinaire de l’animal

Animal vivant

Circonstances suspectes

Le mettre sous surveillance vétérinaire(a)

Le conduire au centre antirabique pour traitement

Le traitement(b) sera interrompu si la surveillance vétérinaire infirme les doutes initiaux, ou poursuivi dans le cas contraire

(a) En France, la surveillance vétérinaire comporte 3 certificats établis à J0, J7 et J14 déclarant l'absence de signe de rage. Selon les recommandations de l'OMS, la durée d'observation minimale de la surveillance vétérinaire pour les chiens et les chats est de 10 jours.

(b) Le traitement est recommandé en fonction de la gravité de la blessure : voir tableau 2.

La vaccination de post-exposition doit être effectuée sous contrôle médical, uniquement dans un centre antirabique et le plus tôt possible après l’exposition.

Vaccination des sujets non-immunisés (sujets n’ayant pas reçu de vaccination de pré-exposition)

· Protocole Essen

Cinq doses de VACCIN RABIQUE PASTEUR de 0,5 ml sont administrées à J0, J3, J7, J14 et J28.

Ou

· Protocole Zagreb (schéma 2-1-1)

Administration de quatre doses de VACCIN RABIQUE PASTEUR de 0,5 ml : une dose est administrée dans le deltoïde droit et une dose dans le deltoïde gauche à J0 , puis une dose dans le deltoïde aux jours 7 et 21 (pour le site d’administration chez le petit enfant, voir Rubrique Mode d’administration).

Quel que soit le protocole utilisé, la vaccination ne doit pas être interrompue sauf si le statut de l’animal le permet (voir tableau 3).

Quel que soit le protocole utilisé, des immunoglobulines rabiques doivent être administrées à J0 en association avec le vaccin, en cas d’exposition de catégorie III (Classification OMS, voir tableau 2). La posologie des immunoglobulines rabiques est la suivante :

· immunoglobulines humaines rabiques...................................................................... 20 UI/kg de poids corporel

· immunoglobulines équines rabiques......................................................................... 40 UI/kg de poids corporel

Pour plus d’informations, il convient de se reporter à la notice des immunoglobulines rabiques utilisées.

Si possible, le vaccin doit être administré contro-latéralement aux sites d’administration des immunoglobulines.

Pour les sujets immunodéficients, devant toute exposition de catégorie II (Classification OMS, voir tableau 2), des immunoglobulines rabiques doivent également être administrées en association avec le vaccin.

Vaccination des sujets déjà immunisés (vaccination de pré-exposition complète prouvée)

Si la vaccination de pré-exposition a été effectuée il y a moins de cinq ans (vaccin rabique de culture cellulaire) : deux doses de rappel sont administrées à J0 et J3. L’administration d’immunoglobulines rabiques n’est pas nécessaire.

Si la vaccination de pré-exposition a été effectuée il y a plus de 5 ans, si elle est incomplète ou en cas de doute, le sujet est considéré comme n’ayant pas un statut vaccinal sûr et le traitement complet de post-exposition doit être instauré (voir vaccination des sujets non-immunisés).

Si le sujet est immunodéficient, le traitement complet de post-exposition doit également être instauré (voir vaccination des sujets non-immunisés).

Mode d’administration

Le vaccin est administré par voie intramusculaire, généralement dans la région antérolatérale du muscle de la cuisse jusqu’à l’âge de 12 mois et dans le deltoïde au delà de cet âge.

Ne pas injecter dans la région fessière.

Ne pas injecter par voie intravasculaire.

Voir rubrique 6.6 pour les instructions pour la reconstitution du vaccin.

4.3. Contre-indications

Vaccination de pré-exposition

Hypersensibilité connue à la substance active, à l’un des excipients, à la polymyxine B, à la streptomycine, à la néomycine ou à un antibiotique de la même classe, à une précédente administration ou à un vaccin contenant les mêmes composants.

La vaccination doit être différée en cas de maladies fébriles ou aigües.

Vaccination de post-exposition

En raison de l’évolution fatale de l’infection rabique déclarée, la vaccination de post-exposition ne connaît aucune contre-indication.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Comme tous les vaccins, VACCIN RABIQUE PASTEUR peut ne pas protéger 100% des personnes vaccinées.

A utiliser avec prudence chez les personnes présentant une allergie connue à la polymyxine B, à la streptomycine, à la néomycine (présente à l’état de traces dans le vaccin) ou à un antibiotique de la même classe.

Précautions d’emploi

Les recommandations relatives au schéma d’injection doivent être scrupuleusement suivies.

Des contrôles sérologiques (dosage d’anticorps neutralisants par le test RFFIT - Rapid Fluorescent Focus Inhibition Test) doivent être réalisés régulièrement (voir tableau 1).

Lorsque le vaccin est administré à des sujets présentant une immunodéficience connue, due à une maladie suppressive ou à un traitement immunosuppresseur concomitant (dont corticoïdes), un contrôle sérologique doit être réalisé 2 à 4 semaines après la vaccination (voir rubrique 4.2).

Ne pas injecter par voie intravasculaire : s’assurer que l’aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin.

Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance doit être effectuée dans le cas d’une réaction anaphylactique rare survenant après l’administration du vaccin, en particulier en cas de post-exposition chez les sujets ayant une hypersensibilité connue à la polymyxine B, la streptomycine, à la néomycine ou à un antibiotique de la même classe.

Comme tout vaccin injectable, VACCIN RABIQUE PASTEUR doit être administré avec précaution en cas de thrombocytopénie ou de troubles de la coagulation car l’injection intramusculaire peut entrainer un saignement chez ces sujets.

Le risque potentiel d’apnée avec nécessité de surveillance respiratoire pendant 48-72 h doit être soigneusement pris en compte lors de l’administration des doses de primovaccination chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) et particulièrement chez ceux ayant des antécédents d’immaturité respiratoire. En raison du bénéfice élevé de la vaccination chez ces nourrissons, l’administration ne doit pas être suspendue ou reportée.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Les corticoïdes et les traitements immunosuppresseurs peuvent interférer avec la production d’anticorps et faire échec à la vaccination (voir rubrique 4.4).

Les immunoglobulines et le vaccin rabiques ne doivent jamais être associés dans la même seringue ou administrés au même site (voir rubrique 6.2).

Si possible, le vaccin doit être administré contro-latéralement aux sites d’administration des immunoglobulines.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Une étude de toxicité chez l’animal sur la reproduction et le développement, conduite avec le vaccin rabique inactivé VACCIN RABIQUE PASTEURVAX®, n'a pas mis en évidence d'effet délétère sur la fertilité des femelles ni sur le développement pré et post natal.

En clinique, l'utilisation des vaccins contre la rage ("souche WISTAR Rabies PM/WI 38-1503-3M" inactivée) au cours d'un nombre limité de grossesses n'a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. En raison de la gravité de la maladie, la vaccination doit être réalisée pendant la grossesse, conformément au schéma habituel de vaccination, en cas de risque élevé de contamination.

Allaitement

L’utilisation de ce vaccin est possible au cours de l’allaitement

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Des vertiges ont été fréquemment rapportés après vaccination (voir rubrique 4.8). Ceci peut affecter temporairement l'aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables ont été rapportés au cours d’études cliniques et après leur mise sur le marché.

Les effets indésirables sont classés en termes de fréquence :

· très fréquent ≥ 1/10

· fréquent ≥ 1/100 et < 1/10

· peu fréquent ≥ 1/1 000 et < 1/100

· rare ≥ 1/10 000 et < 1/1 000

· très rare < 1/10 000 incluant les cas isolés.

Expérience acquise au cours des essais cliniques

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très fréquent : adénopathies/lymphadénopathies.

Affections du système immunitaire

Fréquent : réactions allergiques cutanées de type rash, prurit, œdème.

Peu fréquent : urticaire, angio-œdème, dyspnée.

Affections du système nerveux

Fréquent : céphalées, vertiges, somnolence.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : douleurs abdominales, nausées.

Peu fréquent : diarrhées.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Très fréquent : myalgie.

Fréquent : arthralgie, frissons.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Très fréquent : douleur au point d’injection, fièvre, malaise.

Fréquent : érythème au point d’injection, prurit au point d’injection, hématome au point d’injection, induration au point d’injection, asthénie, syndrome pseudo-grippal.

Peu fréquent : œdème au point d’injection.

Expérience acquise après commercialisation

En complément à la liste ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été rapportés. Il n'est pas possible de calculer leurs incidences exactes parce qu'ils ont été rapportés de manière spontanée. Toutefois rapportée au nombre de doses vendues, la survenue de ces effets est très rare (<1/10 000).

Affections du système immunitaire

Réactions anaphylactiques, réactions de type maladie sérique.

Affections du système nerveux

Encéphalopathies, convulsions.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins) (voir rubrique 4.4).

Affections gastro-intestinales

Vomissements.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr.

4.9. Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : Vaccins rabiques, code ATC : J07B G.

Pré-exposition

Un taux sérique d’anticorps ≥ 0,5 UI/ml considéré comme protecteur par l’OMS est atteint après injection de 3 doses à J0, J7 et J28 (ou J21). Cette immunité doit être entretenue par des rappels.

Post-exposition

Le traitement de post-exposition a été étudié chez des adultes exposés au virus de la rage. Les sujets ont reçu 5 doses du vaccin par voie intra-musculaire à J0, J3, J7, J14 et J28 ainsi que des immunoglobulines rabiques. Chez tous les sujets, le taux sérique d'anticorps a dépassé le seuil de 0,5 UI/ml, considéré comme protecteur par l'OMS, dès la troisième injection à J14.

Chez les sujets déjà immunisés, l’administration de 2 doses à 3 jours d’intervalle (J0 et J3) suite à l’exposition permet d’atteindre le taux sérique d’anticorps > 0,5 UI/ml considéré comme protecteur par l’OMS. L’administration d’immunoglobulines rabiques n’est pas nécessaire dans ce cas.

L'administration d'immunoglobuline rabique humaine (IgRH) ou d'immunoglobuline rabique équine (IgRE), en même temps que l'injection des 2 premières doses de vaccin antirabique au cours de l’administration selon le schéma Zagreb peut provoquer une légère baisse du titre moyen d’anticorps neutralisants.

5.2. Propriétés pharmacocinétiques

Aucune étude pharmacocinétique n’a été réalisée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de toxicité faites chez l’animal (toxicité aiguë, subaiguë et chronique) ne révèlent pas d’effet toxique et de toxicité ciblée sur des organes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Poudre : maltose, albumine humaine.

Solvant : chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompatibilités

Les immunoglobulines et le vaccin rabiques ne doivent jamais être associés dans la même seringue ou administrés au même site.

VACCIN RABIQUE PASTEUR ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments ou d’autres vaccins.

6.3. Durée de conservation

3 ans

Après reconstitution, le vaccin doit être administré immédiatement.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.

A conserver dans l’emballage extérieur d’origine à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre en flacon (verre de Type I) muni d'un bouchon (chlorobutyle) et d'une capsule + 0,5 ml de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) munie d'un bouchon-piston (chlorobromobutyle ou chlorobutyle ou bromobutyle) - Boîte de 1.

6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation

Pour reconstituer le vaccin:

· Retirer la capsule du flacon de poudre.

· Injecter le contenu de l'ampoule de solvant dans le flacon de poudre.

· Agiter doucement de façon à obtenir une suspension homogène de vaccin. Le vaccin reconstitué se présente sous la forme d'un liquide limpide homogène.

· Aspirer 0,5 ml de suspension et injecter immédiatement.

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la règlementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI PASTEUR MSD S.N.C.

162 AVENUE JEAN JAURES

69007 LYON

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 330 488-7 ou 34009 330 488 7 7 : poudre en flacon (verre de Type I) muni d'un bouchon (chlorobutyle) et d'une capsule + 0,5 ml de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) munie d'un bouchon piston (chlorobromobutyle ou chlorobutyle ou bromobutyle). Boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.