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QUESTION D'ACTU

Courbes masculines, performances suspectes

Mondial de foot : la FIFA autorise des tests de féminité sur les joueuses

La FIFA pourrait soumettre à un test de féminité certaines joueuses de la Coupe du monde. Elle veut éviter la polémique de 2011, où 3 joueuses de la Guinée équatoriale étaient suspectées d'être des hommes.

Mondial de foot : la FIFA autorise des tests de féminité sur les joueuses FREY MELANIE/SIPA




Les dossiers s'accumulent pour la FIFA ! Après les récentes affaires de corruption qui ont poussé son président, Sepp Blatter, à la démission, c'est une autre affaire qui secoue le monde du ballon rond.
En pleine Coupe du monde de football féminin qui se déroule actuellement au Canada (du 6 juin au  on apprend chez nos confrères d'Europe 1 que la FIFA se laisse le droit de procéder, pour la première fois, à des tests de féminité durant toute la durée de la compétition.

 

Mesure des taux de testostérone 

Les délégations des 24 équipes qualifiées pour cette phase finale ont été mises au courant la veille de la compétition de ce nouveau règlement. Dans un document que la FIFA leur a transmis, on peut lire que des médecins seront dépêchés au bord des terrains afin « d’étudier toute déviance dans les caractéristiques sexuelles » des joueuses. Cette méthode qui peut choquer, avait pourtant déjà été pratiquée lors du dernier Mondial féminin de 2011 en Allemagne. Elle se caractérise de la manière suivante : le médecin mesure la taille des épaules et des muscles de la joueuse et peut alerter la FIFA s'il trouve ses mensurations trop masculines. 
Mais la suite de ces tests prend un tournant inédit cette année, puisque dans le cas où la joueuse serait, en plus, jugée trop performante (et donc trop masculine), le médecin aura la possibilité de prélever sa salive. Le but de ce test : mesurer son niveau de testostérone.

 

Des fédérations consentantes

« Chercher le taux de testostérone, ça me gêne énormément », a réagi sur cette radio Frédérique Jossinet, en charge du foot féminin au sein de la Fédération française (FFF). « D’un sportif qui court très vite, on va dire : "Qu’est-ce qu’il est beau, qu’il est fort". Une sportive qui fait ça, on va dire : "Elle est un peu trop masculine". Je pense qu’il faut arrêter de penser que, parce qu’on a un taux de testostérone supérieur à la normale, ce ne sont pas des femmes », a-t-elle conclu.
En effet, scientifiquement, le taux de testostérone ne prouve absolument rien.
Pourtant, des fédérations ont déjà pris les devants puisqu'à la fin du mois de mai, Doris Fitschen, la manageuse de l’équipe d’Allemagne, révélait qu’elle avait déjà fait passer un test de féminité aux vingt-trois joueuses de son équipe pour éviter qu’elles n’aient à s’y soumettre en cours de compétition sur demande d’une fédération adverse. « C’est vrai, cette règle existe. La FIFA doit avoir ses raisons. Nous l’avons appris et sommes heureuses de pouvoir le constater : nos joueuses sont toutes de sexe féminin », s'était-elle réjouie dans des propos rapportés par Le Monde.

Pour conclure, la FIFA pourrait même se réserver le droit d’exclure les footballeuses soupçonnées qui ne se prêteraient pas à ces tests de féminité.

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