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Sécurité, anesthésie…

Chirurgie : l'OMS dénonce les inégalités d’accès dans le monde

Le nombre d’opérations chirurgicales augmente dans le monde. L’accès aux chirurgies d’urgence et à l’anesthésie reste un problème dans les pays défavorisés.

Chirurgie : l'OMS dénonce les inégalités d’accès dans le monde WITT/SIPA




Le monde opère de plus en plus mais il reste inégalitaire. En terme de volume comme de sécurité, les conditions ne sont pas toujours remplies. Les pays qui allouent peu de moyens à la santé sont clairement défavorisés, selon une étude parue dans le Bulletin de l'Organisation Mondiale de la Santé. Un déséquilibre qui affecte la santé des populations.

Un tiers des interventions réalisées en 2012 l’ont été dans 104 pays qui allouent moins de 400 dollars par an à la santé d’un individu. Selon les critères des auteurs, ces dépenses sont considérées comme faibles, voire très faibles. C’est pourtant dans ces Etats que le nombre d’opérations grimpe le plus, de 69 % à  114 %.

Le manque d’accès à l’anesthésie

Les césariennes sont de loin les chirurgies les plus pratiquées. Les interventions d’urgence, en revanche, souffrent d’un large déficit dans les pays qui en ont besoin. Le Dr Thomas Weiser, qui signe l’étude, évoque « un besoin non satisfait en matière de prise en charge chirurgicale et anesthésique dans de nombreux pays ».
Ainsi, selon la Commission de la chirurgie mondiale du Lancet, qui s’est réunie en 2015, 5 milliards de personnes n’ont pas accès aux interventions chirurgicales ou aux anesthésies quand elles en ont besoin. En Ethiopie et au Tchad, le manque est particulièrement criant : l’OMS recenser 43 et 53 interventions pour 100 000 habitants. La Suisse, en tête de classement, en réalise 25 900 pour 100 000 personnes.

L’autre problème concerne la sécurité de ces opérations. Les équipes manquent régulièrement du matériel adéquat, d'entraînement de d'environnement stérile. Un déficit qui peut expliquer le décalage de mortalité entre les pays.
Mais comme le souligne le Dr Walter Johnson, directeur du programme de l’OMS pour les Soins chirurgicaux essentiels et d’urgence,  « traditionnellement, la communauté internationale des donateurs se concentre sur les maladies infectieuses. Mais aujourd’hui, la charge de morbidité provient plus des blessures et pathologies non transmissibles que des maladies transmissibles. »

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