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Rapport de l'OMS

Tabac et alcool : les jeunes européens y goûtent plus tard

La part des adolescents européens ayant fumé ou bu pour la première fois avant 13 ans a considérablement diminué au cours de ces 4 dernières années. 

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L’âge de la première cigarette et de la première ivresse recule chez les jeunes Européens, révèle ce mardi l'Enquête sur le comportement des enfants d'âge scolaire en matière de santé (HBSC) menée auprès de 200 000 adolescents dans 42 pays.

Conduite tous les 4 ans en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé, cette étude fournit des informations sur la santé et le bien-être des adolescents de 11, 13 et 15 ans, ainsi que sur leur milieu social et leur comportement en matière de santé.


Tabagisme et ivresse plus tardif

Ainsi selon cette nouvelle édition, la part de jeunes de 15 ans ayant fumé pour la première avant 13 ans est de 17 % en 2013/2014 contre 24 % en 2009-2010. Une tendance encourageante plus marquée chez les filles (de 22 % à 13 %) que chez les garçons (de 26 % à 22 %).

Toutefois, si le tabagisme est en baisse, la consommation de cannabis stagne. L’étude met par ailleurs en évidence de grandes disparités entre les pays. En France, 29 % des garçons et 26 % des filles ont déjà fumé au moins une fois du cannabis alors qu’en Suède seuls 7 % des garçons et 5 % des filles ont déjà essayé.

Par ailleurs, la consommation d’alcool a elle aussi « considérablement diminué » au cours des 4 dernières années. Alors qu’en 2009/2010, 21 % des adolescents européens rapportaient boire toutes les semaines, ils n’étaient plus que 13 % en 2013/2014. En outre, la proportion d’adolescent qui disent avoir été saouls au moins deux fois est passée de 32 % à 22 %. Là encore, une différence garçon-fille a été observée : l’ivresse est plus courante chez les adolescents même si certains comme le Royaume-Uni se distinguent avec des taux plus importants chez les filles âgées de 15 ans en Angleterre et celles de 13 ans en Ecosse.


Une diversité de comportement

« Malgré des avancées importantes dans le domaine de la santé des adolescents, tels que la réductions des comportements à risques, de nombreux jeunes font face à des inégalités, souligne le Dr Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS Europe. Les filles et les enfants issus de familles pauvres rapportent toujours une moins bonne santé mentale et physique que les garçons et les enfants élevés dans des familles aisées. »

Cependant, l’étude révèle que les facteurs socio-économiques jouent un rôle limité dans ces comportements à risques, contrairement à l’adoption d’une alimentation saine ou le bien être mental.

« Les comportements en matière de santé, tout comme les habitudes sociales acquises au cours de la deuxième décennie de la vie, ont un effet durable qui se prolonge dans la période adulte et affecte toute une vie , relève la directrice régionale de l’OMS pour l’Europe. En raison de la multiplicité des comportements, elle estime qu’il ne faut plus traiter les adolescents comme un « groupe homogène » mais prévoir « toute une palette d’interventions reflétant cette diversité ».

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