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H7N9

Grippe aviaire : Hong Kong abat des milliers de volailles

Face au risque pandémique de la grippe H7N9, 4 500 volailles ont été abattues par les autorités sur l’archipel de Hong Kong.    

Grippe aviaire : Hong Kong abat des milliers de volailles Epicture/Lucidwaters




Ce mardi, 4 500 volailles ont été abattues par les autorités hongkongaises dans les principaux marchés du centre ville. Une mesure préventive et radicale pour empêcher la propagation du virus H7N9 (grippe A) qui a été détecté récemment dans le pays.
Les ventes de volailles ont été suspendues. Selon l’OMS, les marchés où les volailles sont vendues vivantes présentent des risques de contamination. Des agents sanitaires, équipés de combinaisons et de masques, se sont donc rendus sur les marchés du centre-ville. Les agents ont placé les milliers de volailles dans des sacs poubelles  avant de les étouffer au dioxyde de carbone. 
 

4 décès en mai dernier 

En mai dernier, onze cas de grippe aviaire A avaient été détectés par la Commission nationale chinoise de la santé et de la planification familiale (NHFPC). Quatre décès avaient été également notifiés à l’OMS. 91 % des personnes infectées assuraient avoir été en contact direct avec des volailles avant de déclencher les premiers symptômes. 
De plus, en Chine, le traumatisme de l’épidémie de 2003 demeure encore très présent dans les esprits. Le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) avait touché près de 1 800 hongkongais, 299 personnes y avaient succombé. Une catastrophe que tiennent à éviter les autorités chinoises, qui sont sur le pieds de guerre.

 

Une grippe complexe à déceler 

Le grippe H7N9 pose de nombreux problèmes. En dehors de sa dangerosité, elle reste particulièrement complexe à déceler. Lorsqu’elles sont touchées par la grippe H7N9, les volailles ne présentent pas de symptômes apparents et n’en meurent pas, à l’inverse des hommes. Plusieurs investigations sont menées pour comprendre comment le virus se développe et par quel procédé.
« À ce jour, on dispose d’informations limitées sur le spectre de la maladie que ce virus peut provoquer et sur la source d’exposition, expliquait l’Organisation mondiale de la Santé. Il n’y a pas jusqu’à présent d’indication qu’une transmission inter-humaine du virus soit possible. ». Néanmoins, les voies de transmission de l’animal à l’homme, ainsi que d’un être humain à un autre font l’objet « investigations intensives ». 

Depuis son apparition en 2013, la grippe H7N9 a tué plus de 200 personnes en Chine. 

 

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