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QUESTION D'ACTU

Les pédiatres ne s'opposent pas à l'adoption par les couples homosexuels





Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, devrait saluer dimanche les manifestants qui défileront dans Paris pour défendre le mariage gay. Ils viennent de recevoir, de manière indirecte, un autre soutien de poids, celui des pédiatres.
Pour la première fois, les professionnels de l'enfance se prononcent sur la question du mariage homosexuel et sur celui de l'adoption. La Société française de pédiatrie et l'Association française de pédiatrie ambulatoire estiment que si l'enfant a besoin de soins physques adaptés et de liens affectifs stables et durables, son environnement et sa famille sont prépondérants. Si l'adoption ou l'homoparentalité peuvent être des situations à risque, elles ne sont pas synonymes d'échec. Le recul sur ce type de situations est trop court, estiment-ils. Mais, ces spécialistes rappellent qu'il existe bien d'autres situations à risque comme les désaccords graves au sein d'une famille, les séparations conflictuelles, les deuils ou la maladie. La "famille idéale" n'existe pas

Alors l'enfant devrait être considéré au regard de singularité. "Il n'est pas possible, médicalement parlant, de porter un pronostic de devenir de dans un contexte généralement évalué. "Quelles que soient les circonstances , la question de la parantalié, afffirment les pédiatres, n'est pas d'avoir un enfant mais qu'un enfant piusse être". En d'autres termes, ce n'est pas de savoir si les parents ont deux prénoms masculins ou féminins qui est important, c'est avant tout le désir d'enfant et l'engagement des parents. Cet avis globalement positif sur l'adoption pésera sans doute dans les débats qui opposeront partisans et adversaires de la parentalité dans les couples homosexuels.

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