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QUESTION D'ACTU

10ème édition de la journée mondiale

Lymphome : un cancer du sang fréquent et peu connu

Le lymphome est la tumeur maligne du sang la plus commune. Il regroupe une somme  de maladies rares, d'où la méconnaissance du public et des patients eux-mêmes. 

Lymphome : un cancer du sang fréquent et peu connu PongMoji/epictura




Le lymphome est le cancer du sang et du système lymphatique le plus fréquent, et il pourtant peu connu. En 2012, plus de 35 000 nouveaux cas d’hémopathies malignes ont été recensés en France, dont deux tiers sont des lymphomes. Il est le premier cancer de l’adolescent et du  jeune adulte.

Mais derrière ce nom se cache plus de 50 pathologies cancéreuses. Elles sont divisées en deux grands groupes : les lymphomes Hodgkinien (10 % des lymphomes) et les lymphomes non Hodgkinien. Une différence que les patients eux-mêmes ont du mal à faire, selon une enquête mondiale relayée par l'association France Lymphome Espoir à l’occasion de la 10ème édition de la Journée mondiale du lymphome qui se tient ce jeudi 15 septembre 2016.

Cette enquête menée auprès de malades et de proches à travers 72 pays révèle, en effet, que 87 % des patients pensent avoir compris leur diagnostic après leur première consultation, mais à peine la moitié d’entre eux ont appréhendé les spécificités de leurs sous-types de lymphome. Ces derniers se distinguent selon les cellules immunitaires affectées ou leur apparence. Ils varient également en fonction du degré d’agressivité (évolution lente ou rapide).


Des symptômes peu spécifiques

Les causes de ces tumeurs malignes sont inconnues. Des études scientifiques ont suggéré que les infections chroniques virales ou bactériennes étaient une cause possible. L’influence de l’environnement, notamment l’exposition à des toxiques tels que les pesticides est également suspectée. Tout comme les traitements immunosuppresseurs qui agissent sur le système immunitaire.

Autre difficulté : les symptômes d’un lymphome ne sont pas spécifiques. Gonflement des ganglions, démangeaisons, sueurs nocturnes, fatigue importante. Ce n’est qu’à un stade avancé que les malades peuvent ressentir des douleurs au niveau des ganglions lymphatiques, notamment après avoir consommé de l’alcool.


Des traitements efficaces

Du côté des traitements, la science a fait de grands progrès. Bien que la chimiothérapie et la radiothérapie sont les premières armes utilisées, l’immunothérapie s’impose de plus en plus. L’avantage de cette thérapie ciblée est de s’attaquer directement aux cellules cancéreuses sans attaquer aux cellules saines. « Il y a 20 ans, le taux de réponse au traitement des lymphomes B à grandes cellules était d’environ 30 %, souligne le Dr Hugo Gonzalez, hématologue à l’Hôpital de Cergy-Pontoise Grâce aux essais cliniques qui ont permis de développer l’immunothérapie, ce taux de réponse est passé à 80 %. L’implication des patients et des associations de patients est primordiale pour faire avancer la recherche ».

De ce fait, les patients et les proches sont de plus en plus préoccupés par les effets psychosociaux de la maladie et des traitements. Selon l’enquête mondiale, près d’un quart ont souffert d’une dépression ou une baisse d’estime de soi. Du fait de la maladie, ils sont près de la moitié à se sentir dépendants : certains ont dû déménager chez un proche ou ont rencontré des difficultés au travail ou à l’école. Des difficultés que l’association France Lymphome Espoir aimerait mettre en lumière à l’occasion de cette 10ème Journée mondiale.

 

 

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