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QUESTION D'ACTU

Sondage Odoxa

Moi(s) sans tabac : un fumeur sur quatre prêt à arrêter

Le Moi(s) sans tabac semble faire des émules. Un sondage Odoxa pour Le Parisien révèle qu’un fumeur sur quatre serait prêt à arrêter de fumer pendant le mois de novembre.

Moi(s) sans tabac : un fumeur sur quatre prêt à arrêter AndreyPopov/epictura




Inspiré d’une initiative anglaise qui a porté ses fruits, le Moi(s) sans tabac semble séduire les Français. D’après un sondage Odoxa pour le Parisien, 23 % des fumeurs se diraient prêts à arrêter pendant le mois de novembre. La moitié des personnes interrogées estiment que cette campagne est efficace pour réduire le tabagisme.

« Une personne sur deux qui y croit, c’est un bon score, estime Gaël Sliman, président d’Odoxa. En général, le grand public a une certaine défiance vis-à-vis de ces messages de communication en santé publique, jugés un peu moralisateurs. Là, ce n’est pas le cas ».

La particularité de cette nouvelle campagne Moi(s) sans tabac, c'est en effet l'absence de message culpabilisateur sur les méfaits de la cigarette : ici, tout est tourné vers l'enthousiasme et la psychologie positive. L'objectif étant de dédramatiser le sevrage du tabagisme, un sevrage envisagé par une majorité des fumeurs : 60 % d'entre eux souhaitant se libérer de leur addiction au tabac.

En plus de l’effet d’entraînement, qui incite plus de fumeurs à tenter l’expérience, un mois correspond à la période après laquelle les signes désagréables de sevrage sont considérablement réduits. Ce qui augmente les chances de succès d’arrêt à long terme.

Plus efficace que le paquet neutre

Le sondage Odoxa pointe aussi d’autres raisons pour lesquelles le sevrage tabagique est compliqué. Plus de la moitié (60 %) des Français et 82 % des fumeurs estiment que le tabac est un puissant anti-stress. Ce qui est pourtant contredit par les études scientifiques. Ils sont presque les mêmes proportions (55 % et 81 %) à estimer que la cigarette est source de plaisir.

A l’inverse, 84 % des Français et 75 % des fumeurs estiment que c’est une drogue, et 90 % des non fumeurs se déclarent gênés par la fumée. Parmi les autres mesures sur lesquelles l’opinion des sondés a été évaluée, le paquet neutre, dont l’arrivée est attendue début 2017, ne semble pas faire l’unanimité : pour plus des trois quarts des Français, il serait inefficace. En revanche, près d’un fumeur sur deux (46 %) se dit prêt à arrêter si le paquet passait à 10 euros.

 

Un cadeau pour les buralistes

« Le gouvernement s’engage à augmenter la rémunération des buralistes », a annoncé vendredi Christian Eckert, secrétaire d’État au Budget lors du congrès des buralistes. Pour compenser les baisses de ventes de cigarettes, leur marge sur la vente d’un paquet passerait de 6,9 à 8 % pour la période d’activité 2017-2021 en augmentant progressivement : 7,5 % pour 2017, 7,7 % pour 2018, puis 0,1 % par an.

Ce petit cadeau pour les quelque 25 000 débitants de tabac du territoire se chiffrerait autour de 100 millions d’euros. Une enveloppe qu’il faudra bien trouver quelque part, en l’absence de répercussion directe sur le prix du paquet. Les industriels craignent que ce pourcentage ne leur soit ôté, mais il se pourrait bien que ce soit la marge de l’état (80 %) qui pâtisse de cette augmentation.

Une idée démentie par Christian Eckert. « Non, la rémunération de l’État ne baissera pas, assure son cabinet. La hausse de la remise des buralistes impactera en revanche la marge des fabricants, importante. Ces derniers pourront décider de préserver leur marge en répercutant cette hausse sur les prix de leurs produits, qu’ils déterminent librement. L’État n’intervient pas dans ce domaine. »

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