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Hauts-de-France, Normandie, Grand-Est...

Paris : le pic de pollution va s'étendre à d'autres régions

Dans les prochains jours, l’épisode de pollution aux particules fines va s’intensifier et s’étendre à d'autres territoires que l'Ile-de-France. Cinq autres régions seront bientôt touchées. 

Paris : le pic de pollution va s'étendre à d'autres régions Capture d'écran sur le site http://www2.prevair.org/




L’Île-de-France subit actuellement un important épisode de pollution de l’air dû à des niveaux soutenus en particules fines (PM10). Pour y faire face, le Préfet de police de Paris vient de reconduire pour mercredi le dispositif de circulation alternée au sein de la capitale et dans 22 communes de la petite couronne.
Seules les véhicules avec des plaques impairs pourront cette fois-ci circuler. Et les transports en commun seront gratuits ainsi que le stationnement résidentiel et les services Vélib' et Autolib' pour les nouveaux usagers à la journée.

Des mesures drastiques qui pourraient bientôt voir le jour dans d'autres villes françaises à cause d'épisodes locaux de pollution dus aux conditions anticycloniques actuelles. Dans les jours à venir, le ministère de la Santé annonce ainsi un pic de pollution atmosphérique qui va s’intensifier et s’étendre à d’autres régions. Il concernera prochainement les Hauts-de-France, la Normandie, le Grand-Est, l'Auvergne Rhône-Alpes et la Bourgogne Franche-Comté.

Les populations les plus fragiles 

En conséquence, la Direction Générale de la Santé (DGS) a publié ce mardi un communiqué. Elle appelle tous les citoyens à la plus grande vigilance, en particulier pour les populations les plus fragiles.

La DGS rappelle en effet que ces épisodes de pollution peuvent entraîner l’apparition ou l’aggravation de divers symptômes (augmentation des symptômes allergiques et des crises d’asthme, irritation des yeux, de la gorge et du nez, hypersécrétion nasale, essoufflement…), notamment chez les nourrissons et jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes asthmatiques ou souffrant de pathologies cardiovasculaires ou respiratoires.

Les recommandations 

Ces populations vulnérables doivent par exemple prendre conseil auprès de leur médecin pour savoir si leur traitement doit être adapté. Et si elles sentent que leurs symptômes sont moins gênants quand elles restent à l’intérieur, elles devront écourter ou reporter les sorties. Enfin, le ministère leur conseille d'éviter de sortir en début de matinée et en fin de journée et aux abords des grands axes routiers.

Mais la DGS émet aussi des recommandations à l’attention de la population générale. Elle consistent d'une part à réduire et reporter les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur, jusqu’à la fin de l’épisode si des symptômes sont ressentis (fatigue inhabituelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations). D'autre part, en cas de gêne inhabituelle (toux, mal de gorge, nez bouché, essoufflement, sifflements), prenez conseil auprès de votre médecin ou pharmacien.

Une surveillance élargie 

Enfin, la DGS souligne que durant toute la durée du pic, les préfectures et les Agences Régionales de Santé (ARS) des régions concernées suivent de près la situation. Suite à cette surveillance réalisée en temps réel, plusieurs mesures préfectorales ont été prises pour limiter les impacts sur la santé : réduction de la vitesse maximale autorisée, réduction des émissions des établissements industriels, interdiction de brûlage à l’air libre, etc. La Direction conclut en indiquant qu'à ce stade, il n'a pas été détecté d'évolution notable des indicateurs sanitaires globaux en lien avec la pollution de l’air.

 

L'impact de la circulation alternée

Dans un communiqué publié lundi, Airparif rapporte un bilan chiffré de l'impact de la circulation alternée mise en place en mars 2014 lors d’un épisode de pollution printanier. Elle avait conduit à une baisse moyenne de trafic de -18 % à Paris et de -13 % en petite couronne.

Mais surtout, il y avait eu un impact le long des axes routiers avec une diminution moyenne de pollution de -6 % pour les particules et -10 % pour les oxydes d’azote. Aux heures de pointes, ces baisses étaient plus importantes, jusqu’à -20 % ! 

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