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Compteur Linky : l’Anses écarte tout risque pour la santé

Les nouveaux compteurs Linky ne présentent pas de risque pour la santé. Les champs électromagnétiques produits sont très faibles.

Compteur Linky : l’Anses écarte tout risque pour la santé ROMUALD MEIGNEUX/SIPA




Ces boîtiers vert fluo n’ont pas fini de faire parler d’eux. Les compteurs Linky sont au cœur d’une polémique. Certains Français les soupçonnent de présenter un risque pour la santé. Ils leur reprochent l’émission en continu d’informations et de champs électromagnétiques. Inquiétudes injustifiées, à en croire le dernier rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Ce 15 décembre, elle abonde dans le sens de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) : les appareils ne présentent pas de risque pour la santé.

Des émissions très faibles

La loi impose l’installation de compteurs Linky dans tous les foyers d’ici 2024. Ces appareils fonctionnent sur le principe de la technologie CPL (courant porteur en ligne). Ils envoient et reçoivent des informations sur la consommation, via les fils du secteur électrique. Les usagers s’inquiètent donc de l’émission de champs électromagnétiques.

Dans son rapport, l’Anses est claire : la probabilité que des effets sanitaires apparaissent à cause de ces compteurs est « faible ». De fait, les niveaux d’exposition sont largement inférieurs aux seuils réglementaires. Ils sont 100 à 350 fois moins élevés, selon l’ANFR. Ce qui rend leur champ comparable à celui émis par des appareils couramment utilisés, comme les téléviseurs, les chargeurs d’ordinateur portable ou les tables de cuisson à induction.

Jouer la pédagogie

Mais ces compteurs électriques ne sont pas les seuls à inquiéter une partie de la population. Des dispositifs similaires seront installés pour le gaz et l’eau. L’objectif : mieux maîtriser sa consommation. Ces appareils fonctionnent selon une autre méthode. Ils communiquent avec les points relais par ondes radio sans fil. Mais ces informations sont envoyées de manière intermittente, 2 à 6 fois par jour. L’échange dure moins d’une seconde, rappelle l’Anses. Il est aussi très faible. Même à 25 cm du compteur, les émissions sont inférieures à celles d’un téléphone mobile.

Conclusion : « Il n’existe aucune donnée suggérant que les courants transitoires à haute fréquence puissent affecter la santé aux niveaux d’exposition mesurés », affirme l’Agence. Celle-ci fait tout de même preuve de pédagogie. Elle demande aux opérateurs de jouer la carte de la transparence, et de mettre à disposition des usagers une information claire et compréhensible sur la manière dont les compteurs fonctionnent. De quoi rassurer les plus méfiants.

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