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QUESTION D'ACTU

Mort subite par arrêt cardiaque

Clubs de sport : les défibrillateurs cardiaques sauvent des vies

Grâce au défibrillateur automatisé externe, les victimes d'arrêt cardiaque ont plus de chances de survivre sans séquelles neurologiques.

Clubs de sport : les défibrillateurs cardiaques sauvent des vies GILE MICHEL/SIPA




Le déploiement des défibrillateurs automatisés externes (DAE) a permis de sauver des vies dans les salles de sport et clubs amateurs, rapporte une étude italienne présentée au congrès de la Société française de cardiologie qui se tient à Barcelone.

« La mort subite par arrêt cardiaque est une cause majeure de décès en Europe, a rappelé le Dr Diego Penela, cardiologue à l’hôpital Guglielmo da Saliceto (Italie). Elle affecte plus de 300 000 personnes chaque année. Leurs chances de survie s’amenuisent chaque minute si aucune défibrillation n’est réalisée. »

Cet accident cardiaque survient généralement après une séance de sport intense qui a pu mettre le cœur à rude épreuve. Il a notamment été établi que les athlètes ont 3 fois plus de risques de mourir d’une mort subite que la population générale. Un risque qui peut être divisé par 4 si les personnes présentes lors de l’incident ont accès à un DAE.


Moins de séquelles neurologiques

Les chercheurs italiens ont évalué l’impact de ces appareils capables de déclencher une décharge électrique à une victime de crise cardiaque dans 252 installations sportives de la région de Plaisance. Plus de 80 % d’entre elles ont installé un DAE au cours des 18 ans de travaux.

Au total, 26 épisodes de morts subites par arrêt cardiaque sont survenus, dont 15 dans les centres équipés d’un défibrillateur. Une chance pour les sportifs amateurs puisque le délai entre l’attaque et le premier choc électrique est passé de 7,3 minutes à 3,3 minutes.

Sur les 15 victimes des centres équipés, 14 ont survécu et ne présentaient aucune séquelle neurologique. En revanche, dans les autres clubs, seulement une personne sur les 11 victimes a survécu sans dommage cérébral.


Multiplier les installations

Les chercheurs ont également calculé que l’installation de 19 appareils était nécessaire pour sauver une personne et lui éviter de souffrir d’atteintes neurologiques. Aussi, est-il important de multiplier les équipements.

En France, le déploiement des DAE dans les lieux publics a démarré en 2007. Depuis, entre 120 000 et 150 000 appareils ont été installés sur le territoire. Un nombre insuffisant, selon les députés, qui ont voté en 2016 l’obligation d’installer des DAE dans tous les lieux accueillant du public. Le décret d’application définissant les lieux concernés n’a pas encore été publié.

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