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Biohacker

Tout le monde peut modifier son ADN et devenir un surhomme

Josiah Zayner, ancien employé de la NASA, serait parvenu à modifier son ADN afin de devenir un surhomme. C’est le premier « biohacker » de l’histoire

Tout le monde peut modifier son ADN et devenir un surhomme ysbrand/epictura




Un jeune scientifique, Josiah Zayner, a présenté son projet de kit basé sur la technique « CRISPR » lors d’une conférence à San Francisco. Il serait parvenu à injecter dans le corps et dans son ADN, 2 éléments qui permettraient de bloquer une protéine, la myostatine, en utilisant la technologie du ciseau génétique « CRISPR ». Ainsi bloquée, la myostatine modifiée ne serait plus capable d’empêcher la croissance musculaire.
L’objectif poursuivi est de renforcer ses capacités musculaires et devenir un surhomme. Lors de la conférence, il a même fait une démonstration de l’innocuité de son kit en s’en injectant sa solution dans le bras pour transformer les gènes de ses muscles et les faire grossir.

La modification de l’ADN à porté de tous

Josiah Zayner affirme que tout le monde peut désormais le faire. Il n’y aurait pas besoin d’être un grand scientifique pour éditer soi-même son ADN, depuis chez soi, sans assistance médicale… mais avec les kits complets proposés par sa start-up « The Odin », créée en 2015.
Ses kits sont basés sur la méthode « CRISPR », une technique révolutionnaire qui permet de « couper » une partie précise de l’ADN afin de remplacer un gène par un autre.
Baptisée « ciseau génétique », la technique « CRISPR » a été développée en 2012 afin de guérir les maladies génétiques orphelines en remplaçant les morceaux d’ADN altérés par de nouveaux gènes « comme on remplacerait une brique abimée dans un mur sans casser le mur ». 

Des ciseaux génétiques pas si précis

Si Josiah Zayner soutient que la modification de l’ADN par la technologie « CRISPR » devrait être à la portée de tous et pas réservée aux seuls scientifiques et grandes sociétés, la communauté scientifique met en garde contre le risque de s’injecter soi-même ce type de matériel. Le risque est d’abord infectieux et il y a toujours la possibilité de déclencher une réaction inflammatoire générale incontrôlable.
Surtout, même réalisée dans les meilleurs laboratoires du monde, cette technologie « CRISPR » n’est pas précise à 100% et le vrai risque est de modifier au passage un autre gène, voisin de celui que l’on veut modifier, et de se retrouver avec une grave maladie par déficience du gène concerné ou même un cancer.

En attente de données scientifiques

C’est pour cela que cette technique a surtout été utilisée jusqu'ici hors du corps, dans une éprouvette, afin de vérifier que cela marche avant de réinjecter les cellules modifiées. Une première expérimentation directement dans l’organisme vient juste d’être réalisée par une équipe de recherche expérimentée, mais les chercheurs reconnaissent qu’en l’état actuel des connaissance « ça passe ou ça casse ».
Jusqu’ici, les injections réalisées par Josiah Zayner sur lui-même n’ont pas affecté son organisme et aucun résultat concret ne s’est pas encore manifesté sur ses muscles. Mais le battage médiatique provoqué par sa déclaration devrait affecter favorablement la commercialisation de ses kits si l’agence du médicament américaine, la FDA, en autorise la commercialisation.

Ce sera difficile sans un dossier plus solide, mais il a toujours la possibilité de se passer de cette autorisation et de les diffuser par internet.

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