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QUESTION D'ACTU

Réveillon de Noël

Avant pendant et après les réveillons : conseils du médecin aux fêtards

Il est trop tard pour dire non à la fête… Peut-être pas tout le monde ; il ne faut pas oublier ceux qui ne peuvent pas par manque de moyen ; ou ceux qui n’en ont pas la possibilité par solitudes. Alors derniers conseils pour les fêtards… Mais n’oublions pas les autres !

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Pour aborder ce dernier virage des fêtes même si ce n'est pas vraiment le rôle du médecin…

Pour profiter du signal de remplissage de l’estomac un peu long puisqu’il nécessite 30 à 40 minutes avant d’atteindre le cerveau consommez quelques légumes crus – choux fleur, céleris, tomate, radis – à l’apéritif. Vous commencerez le remplissage astucieusement sans faire pencher la balance vers les graisses.

Les cacahouètes amandes ou pistache à la poubelle ! Elles représentent avec le fromage en fin de réveillon les deux principales erreurs diététiques de ce repas exceptionnel. Pour la suite, le classique reste de bon goût et de bon choix. Mais êtes-vous bien certain qu’il faille tout cela ? Autre conseil important : la façon de faire les courses. Faites les en ayant bien mangé. Il n’y a rien de plus terrible que de déambuler dans les allées d’une grande surface avec une petite faim au ventre. Faites l’expérience des deux situations – rassasié ou affamé – vous verrez la différence de remplissage des deux chariots !

Au réveil demain…

Le  casque à boulons ou ce que l’on appelle avec un peu plus de poésie “avoir dormi avec un béret trop serré”. Que peut dire le médecin face à cela ? Prêcher l’abstinence - ce que la raison médicale impose - c’est comme organiser une conférence de Bernard-Henri Lévy au milieu d’une horde de bisons. Quoi que ! Prôner la modération c’est ne pas tenir compte de l’importance de la joie ou  de la peine d’ailleurs. Alors, quels que soient mes arguments, vous allez être nombreux à en subir les conséquences demain  matin. A moins que… vous réfléchissiez quelques minutes au mode d’action de l’alcool sur notre corps. Il faut d’abord diluer les produits - les éthers - responsables du mal de tête. Alors, alcool d’accord mais également de temps en temps au cours de la soirée, surtout si la température est élevée, un bon verre d’eau, c’est gratuit partout ! Ensuite, ne mélangez pas les éthers, donc les alcools. Fidélité à une boisson, ce qui est souvent également facteur de modération.

En fait ce terrible malaise du lendemain est principalement dû à… une déshydratation. L’alcool supprime les effets d’une hormone qui contrôle le volume de nos urines. Le mécanisme des liquides dans notre corps est, en effet, très complexe pour nous protéger contre la déshydratation et il y a donc un contrôle chimique très précis. Je bois. L’hormone de contrôle diminue sa sécrétion, l’équilibre est conservé. Je bois de l’alcool, l’hormone est inefficace. Il n’y a plus de contrôle. Je vais donc aller souvent aux toilettes mais cela me paraît normal puisque je bois. Oui, mais voilà, avec l’alcool j’élimine plus de liquide que je n’en avale. Donc, je me déshydrate.

Il faut   boire encore plus, mais de l’eau 

Comme cela semble difficile dans le contexte de la fête, avant de se coucher, si la terre ne bouge pas trop, de prendre un ou deux comprimés de paracétamol dans une grande quantité d’eau puis de se coucher avec, à portée de la main, l’inévitable bouteille d’eau gazeuse. Vous verrez, la soif vous réveillera inévitablement. Il n’y aura plus qu’à tendre le bras pour se réveiller à peu près frais et dispo.

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