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QUESTION D'ACTU

La 18ème Journée du Sommeil

Le sommeil des jeunes est perturbé par leurs écrans et un manque de régularité

Les résultats de l’enquête INSV/MGEN réalisée à l’occasion de la 18ème Journée du Sommeil sont alarmants. Les jeunes dorment mal, surtout ceux qui sont connectés aux NTIC (c’est ainsi que l’on appelle les Nouvelles Techniques de l’Information et de la Communication), le soir dans leur lit et se décalent entre la semaine et les jours de repos.

Le sommeil des jeunes est perturbé par leurs écrans et un manque de régularité Istockphoto


  • Publié le 13.03.2018 à 18h45
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  • Mise à jour le 14.03.2018 à 16h56
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Cette 18ème journée mondiale du sommeil sera consacrée aux jeunes.

Pendant des générations, les parents ont lutté pour offrir à leurs enfants, le sommeil le plus « réparateur » possible. Le langage populaire servait de campagnes de prévention. C’est un des rares domaines de la santé, où l’effort de sensibilisation n’était pas nécessaire et une évidence que partageait tout le monde,  sur le rôle majeur du sommeil pour le développement, qu’il soit professionnel ou personnel.

Malheureusement ces NTIC, pour parler simplement la télé, le portable, la tablette et l’ordinateur ont chassé la traditionnelle histoire de prince charmant ou de fée du soir, pour proposer une série de divertissement passifs - là encore le sommeil peut survenir -  mais surtout actifs, qui laissent les enfants totalement réveillés, parfois au milieu de la nuit.

C’est ce que confirme l’enquête : 99% des jeunes utilisent régulièrement les NTIC et 8 jeunes sur 10 déclarent passer plus d'une heure dans leur lit avant d'éteindre la lumière pour dormir.

Mais pas question de sommeil : une fois au lit, 83% des jeunes sont sur écrans, essentiellement pour des activités interactives : réseaux sociaux, internet, jeux....

Il faut rajouter une notion méconnue mais fondamentale :   une exposition tardive à la lumière bleue des écrans retarde le moment de l'endormissement au détriment de la qualité du sommeil de ces jeunes cybernautes. On connaît pourtant la parade : télécharger une application gratuite, mais peu de parents le font, ni pour leurs enfants, ni pour eux-mêmes d’ailleurs.

On sait que le sommeil conditionne  la bonne santé physique , émotionnelle ainsi que le savoir… Il faut donc recommencer le travail, presqu’au début, d’autant que certains parents commencent, eux-aussi, à être de la génération NTIC…

Fait positif, ils se plaignent

Selon cette enquête, 88% des jeunes s'estiment en manque de sommeil. À de rares exceptions près, tous (99%) se plaignent du retentissement de ce manque de sommeil sur leur journée : fatigue, manque d’attention, irritabilité et nervosité, somnolence ...

C’est d’ailleurs logique puisque plus d’un tiers déclarent éprouver  des difficultés pour s’endormir,  en moyenne à 23h20 la semaine, et à 0h49 le week-end.  Pour se lever le matin à 7h02 et 9h43, respectivement. 42% d'entre eux se réveillent la nuit avec des difficultés pour se rendormir, en moyenne pendant une heure.

Au total, et c’est une constatation grave, près de 4 jeunes sur dix  dorment moins de 7 heures par nuit en semaine, alors que la recommandation dans cette tranche d'âge est, rappelons-le,  de 8h.

Le Week-end théoriquement fait pour le repos

L’enquète  montre que les 15 – 24 ans  profitent  du week-end pour dormir plus longtemps. Ils  se couchent 1 heure plus tard, mais se réveillent 2h40 plus tard qu’en semaine. Un total positif que critiquent les spécalistes ayant réalisé ce travail, en invoquant un « décalage horaire delétére sur les résultats scolaire et leur développement. Certes ! Mais il n’y a là rien de bien nouveau et depuis des générations, les parents se sont toujours battus contre ce phénomène  qui n’st pas lié aux NTIC, mais à une tradition bien ancrée dans les générations du monde industrialisés. Ils font d’ailleurs comme leurs parents en les imitant avec des doses de caféine ou de nicotine trop importantes.

Une constatation : tout le monde est à informer.

La sieste mal gérée

On pourrait être ravis de constater qu’1 jeune sur 5 fait au moins une sieste par semaine, mais  avec plus de 1h à 2h de sommeil pour 63% d'entre eux. Or, pour que la sieste soit réparatrice sans compromettre le sommeil de la nuit suivante, il ne faut pas dormir plus de 30 minutes.

Un jeune sur 5 considère que l’activité physique est un bon moyen de lutter contre le manque de sommeil. Ce qui est exact et montre que certains messages pour leurs parents commencent à passer. Avec l’exercice, leur sommeil est de meilleure qualité : ils s’endorment plus tôt, sont moins nombreux à avoir des difficultés pour s’endormir et ils estiment avoir besoin de moins de sommeil pour être en forme.

Reste que plus d'un tiers des jeunes ne pratique aucune activité physique régulière, notamment les lycéens, étudiants, apprentis, en emploi qui y consacrent souvent moins d'une heure par semaine.

Prendre soin de son sommeil de 15 à 24 ans : les 5 conseils des spécialistes de l’enquête.

1 Le soir, couvre-feu digital, Une heure au moins avant de se coucher et pendant toute la nuit !

2 Horaires de couchers et levers réguliers

3 Le week-end, maintenir la même heure du coucher et ne pas trop décaler celle du lever

4 Eviter les excitants : caféine, nicotine, substances diverses?

5 Activité physique tous les jours 30 minutes et davantage les jours de repos

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