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Gynécologie

Le vaccin contre le papillomavirus protège des lésions précancéreuses du col de l'utérus

Le vaccin contre le papillomavirus protège des lésions précancéreuses du col de l'utérus, en particulier chez celles qui sont vaccinées entre 15 et 26 ans.

Le vaccin contre le papillomavirus protège des lésions précancéreuses du col de l'utérus RyanKing999 / Istock




Comme tous les vaccins, le vaccin contre le papillomavirus a son lot de détracteurs. Il protège pourtant bien des lésions précancéreuses du col de l'utérus, en particulier chez celles qui sont vaccinées entre 15 et 26 ans. C’est la conclusion d’une nouvelle recherche, publiée dans Cochrane Library.

Pas de risques secondaires graves

Deux groupes ont été analysés pendant huit ans. Sur 10 000 femmes qui avaient été vaccinées contre le papillomavirus, seulement deux d’entre elles ont développé un précancer du col de l'utérus. Toute proportion gardée, ce chiffre monte à 164 chez celles qui n’avaient reçu qu’un placébo.

Ces données prouvent également que le vaccin contre le papillomavirus n’augmente pas les risques secondaires graves, qui ont touché 7% du groupe témoin et 7% du groupe de femmes ayant bien été vaccinées. Les chercheurs n’ont pas non plus constaté de risque accru de fausses couches chez les femmes ayant été vaccinées.

Le vaccin contre le papillomavirus ne fonctionne cependant pas aussi bien sur les femmes âgées de 25 à 45 ans, probablement parce que les femmes plus âgées sont plus susceptibles d’avoir déjà été exposées à la maladie.

La famille des virus du papillome humain (VPH) compte plusieurs types de virus, dont plus de 40 sont transmissibles sexuellement. Parmi ceux-ci, il y a les VPH à faible risque de cancer, dont certains causent des condylomes (des verrues, NDLR), et les VPH à risque élevé, qui peuvent causer le cancer. Une personne peut être infectée par plus d’un type de VPH, et peut aussi être infectée plus d’une fois par le même type de VPH.

Deux américains sur trois porteurs du virus

La plupart des hommes et des femmes qui ont une vie sexuelle active auront une infection à VPH à un moment ou à un autre de leur vie, selon une étude présentée au congrès de la Société américaine de Microbiology. Une centaine de volontaires sains âgés de 18 à 80 ans se sont prêtés à un échantillonnage de cellules de peau, de la cavité buccale, du vagin et du tube digestif. Après analyse ADN, 69% de ces Américains en parfaite santé étaient porteurs du virus VPH, par la peau pour plus des deux tiers et par les organes génitaux pour 41% des volontaires femmes.

Chez la majorité des femmes, le virus du papillome humain (VPH) est éliminé par le système immunitaire. Lorsque ce n’est pas le cas, une infection s’installe et cause des lésions précancéreuses, qui peuvent évoluer vers un cancer du col de l'utérus si elles ne sont pas traitées à temps.

L’étude n’a pas suivi les femmes assez longtemps pour observer les effets du vaccin contre le papillomavirus sur le cancer de l’utérus.

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