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2e cause de mortalité en France

AVC : la chirurgie cardiaque peut réduire le risque, mais pas chez tous les patients

Chaque année, 40 000 personne décèdent d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Certaines chirurgies cardiaques peuvent réduire le risque d’en être victime, mais elle ne conviennent pas à tous les patients. 

AVC :  la chirurgie cardiaque peut réduire le risque, mais pas chez tous les patients jacoblund/iStock



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L’accident vasculaire cérébrale (AVC) est la deuxième cause de décès en France et de démence après la maladie d’Alzheimer. Selon l’Inserm, un AVC survient en France toutes les 4 minutes. Plusieurs facteurs peuvent augmenter le risque d’en être victime : l’obésité, le diabète, l’excès de cholestérol, le niveau de pression artérielle, la fibrillation auriculaire, etc.

Il existe des moyens de prévenir le risque, parmi eux, l’ablation de l’appendice auriculaire gauche. Cette opération consiste à fermer cette petite zone située à gauche du coeur, où se forment régulièrement des caillots sanguins. Mais des chercheurs américains viennent de montrer dans une récente étude que cette méthode n’est pas adaptée à tous les patients. 

Une baisse du risque d’AVC et de la mortalité

La recherche a été menée au sein de la clinique Mayo dans le Minnesota aux Etats-Unis. "Notre étude montre que cette opération réduit le risque d’AVC et de décès", explique Xiaoxi Yao, l’auteur principal de cette étude. Les scientifiques se sont basés sur les données médicales de patients contenues dans un fichier national. Les 76 000 patients ont tous été opérés pour un pontage aorto-coronarien ou une chirurgie des valves cardiaques.

Parmi eux, 5,8 % ont aussi subi une ablation de l’appendice auriculaire gauche. Les chercheurs ont donc comparé une partie de ces derniers avec des patients qui n’ont pas été opérés pour cette ablation. Ils ont constaté que cette opération supplémentaire a permis de réduire encore plus le risque d’AVC et de décès.

Une chirurgie réservée à certains patients 

Mais les résultats montrent aussi que pour les patients qui n’avaient pas de fibrillation auriculaire avant l’opération, celle-ci peut être contre-productive. 27,7% d’entre eux ont développé de la fibrillation auriculaire dans les 30 jours après l’opération. Les patients atteints de ce trouble ont eu les meilleurs résultats, avec les plus faibles risques d’AVC et de décès. Ce sont eux qui sont les plus à même de recevoir cette chirurgie sans risque. 

La fibrillation auriculaire, un trouble répandu 

La fibrillation auriculaire est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent chez l’adulte après 40 ans. Il s’agit d’une action non coordonnée des cellules du muscle de la paroi des oreillettes. Dans la plupart des cas, les médecins ignorent pourquoi le patient en est atteint, même si certains facteurs augmentent le risque comme les malformations cardiaques, l’embolie pulmonaire ou une trop forte consommation d’alcool par exemple. On estime que 20 à 30 % des AVC sont liés à la fibrillation auriculaire. 

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