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Alcool : les buveurs modérés souffrent moins de démence que les abstinents

Selon une nouvelle étude, les buveurs modérés d’alcool sont moins touchés par la démence que les abstinents. 

Alcool : les buveurs modérés souffrent moins de démence que les abstinents Belchonok / iStock




Boire de l’alcool avec modération protégerait de la démence sénile. En tout cas, plus que ne pas en boire du tout. C’est le résultat d’une étude, publiée dans le British Medical Journal. Près de 9000 fonctionnaires britanniques nés entre 1930 et 1950 ont été suivis pendant 23 ans.

Un risque 47% plus élevé

Âgés de 30 à 50 ans, ceux qui ont déclaré ne jamais boire d’alcool ont couru un risque plus élevé de 47% d’être atteint de démence sénile que ceux qui ont déclaré boire modérément (c’est à dire une à quatorze gorgées d’alcool par semaine). La démence sénile est une maladie progressive. Elle désigne une perte des fonctions cognitives et affecte particulièrement les personnes âgées.

En revanche, les chercheurs de l’étude soulignent bien que ce n’est pas la peine de se mettre à boire sans modération. Car consommer de l’alcool au delà de la limite recommandée entraine encore plus de risques d’être atteint de démence sénile. De plus, les résultats publiés sont à prendre avec du recul. Cette étude reste une étude statistique uniquement. Elle n’établit pas de lien de cause à effet.

Il y a danger pour la santé

Cancers, cirrhose, troubles cardiaques… Tout le monde sait aujourd’hui quels sont les risques d’une consommation excessive d’alcool. Selon une récente étude, il faudrait entre un et trois verres d’alcool par semaine pour réduire au maximum les risques de développer des cancers ou encore des décès prématurés.

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