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Comment la pensée positive influence notre santé

Selon une nouvelle étude américaine, se trouver dans un état de bien-être psychologique serait excellent pour notre santé cardiaque. Nous montrer positif dans la vie nous inciterait en effet à mieux nous alimenter, à faire davantage d’exercice et à moins stresser.

Comment la pensée positive influence notre santé Sasiistock/iStock




Et si positiver nous aidait à être en meilleure santé ? C’est la promesse d’une nouvelle étude dont les résultats publiés dans le Journal of American College of Cardiology vont peut-être nous inciter à davantage prendre les aléas du quotidien avec le sourire.

À l’heure où fleurissent sur nos smartphones des applications de coaching pour nous assurer un bien-être physique et psychologique, voici un élément qu’il faudra désormais prendre en compte pour "muscler" notre santé cardiovasculaire et, par la même occasion, notre moral. Selon des chercheurs de la Northwestern University Feinberg School of Medicine, se maintenir dans un état de pensée positif pourrait en effet aider les patients à obtenir une meilleure santé cardiovasculaire.

Cette nouvelle donnée fait partie d’une série de 8 articles, chacun s’intéressant à un facteur de risque différent des maladies cardiovasculaires. "Nous nous sommes penchés sur la façon dont l’environnement social, le bien-être psychologique et l’efficacité des stratégies d’intervention peuvent aider à renforcer le point de vue du patient", explique Darwin R. Labarthe, professeur de médecine préventive et auteur principal de l’étude. "Nous nous sommes concentrés sur la question de savoir si le bien-être psychologique peut être lié à un risque réduit de maladie cardiaque."

L’optimisme comme clé du bien-être physique

Au cours de leurs recherches, les scientifiques ont mis en lumière des résultats étonnants, qui prouvent que le moral et l’état d’esprit sont souvent essentiels pour assainir ses habitudes de vie. Ainsi, les patients les plus optimistes étaient moins susceptibles d’avoir repris la cigarette 12 mois après avoir arrêté de fumer et sont plus enclins à pratiquer une activité physique régulière. Ils suivent aussi un régime alimentaire plus sain, consommant plus de fruits et de légumes, moins de viande et de glucides transformés, ce qui contribue à les maintenir à un IMC normal.

Ce sont donc ces processus biologiques et ces comportements sains découlant d’un bien-être psychologique qui influencent la santé cardiaque : plus un patient se sent bien, plus il fait attention à ce qu’il mange et à l’activité qu’il pratique, moins il a de comportements nocifs et meilleure est sa santé cardiovasculaire.

Ils sont aussi bien plus doués que les autres patients pour gérer leur stress. "Les optimistes persévèrent en utilisant des stratégies de résolution de problèmes et de planification pour gérer les facteurs de stress ", explique le Pr Labarthe. "Si d'autres sont confrontés à des facteurs hors de leur contrôle, ils commencent à modifier leurs objectifs et à utiliser des stratégies d'adaptation potentiellement inadaptées, ce qui entraînerait en fin de compte une augmentation des niveaux d'inflammation et une santé cardiaque globale moins favorable."

Selon les auteurs de l’étude, certains "programmes d’intervention" peuvent être particulièrement bénéfiques pour améliorer son moral et donc sa santé. C’est le cas de la méditation de pleine conscience qui améliore la qualité de vie, diminue l’anxiété et aide à arrêter de fumer, par exemple. La pratique du yoga ou du tai-chi est aussi recommandée : plusieurs études ont montré qu’elle était bénéfique aux patients souffrant d’insuffisance cardiaque car elle permettait de baisser leur tension artérielle.

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