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Cancer de la peau : l’Anses réclame la fermeture des cabines de bronzage

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) publie un avis, ce mercredi 10 octobre, réclamant l’arrêt des cabines de bronzage. Et cela, pour risque de cancer "avéré", notamment chez les jeunes.

Cancer de la peau : l’Anses réclame la fermeture des cabines de bronzage .shock / iStock




Bientôt la fin des cabines de bronzage ? En tout cas, c’est ce que souhaite l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui publie un avis ce mercredi 10 octobre. En cause, le risque de cancer "avéré". L’agence demande aux pouvoirs publics de tout mettre en vigueur pour faire cesser l’exposition de la population aux UV artificiels. "On recommande l'arrêt de l'activité liée au bronzage artificiel, et aussi l'arrêt de la vente d'appareils délivrant des UV à visée esthétique, notamment aux particuliers", explique ainsi Olivier Merckel, chef de l'unité d'évaluation des risques aux agents physiques à l’Anses.

Des risques de cancer de la peau

Cela fait plusieurs années que l’on connait les dangers liés aux cabines de bronzage. Déjà, en 2014, une vaste étude démontrait que ces dernières causaient 450 000 cancers de la peau de type non mélanome chaque année, et 10 000 mélanomes. Le mélanome est la forme la plus dangereuse du cancer de la peau car il se propage beaucoup plus vite dans d’autres parties du corps.

Une cabine de bronzage émet principalement des UVA. La lumière naturelle, elle, émet trois types de rayonnements ultraviolets. Sauf que les UV artificiels sont beaucoup plus intenses et provoquent des lésions de l’ADN. Et cela, pour des doses moins fortes que celles relatives à un coup de soleil. Les cabines de bronzage sont aussi responsables du vieillissement de la peau.

Les jeunes sont les plus exposés

De même que les dangers sont connus, on sait depuis quelques années déjà que les jeunes sont les plus à risques. D’abord parce que les moins de trente ans sont les plus friands des cabines de bronzage. Aussi parce que les risques de mélanome sont plus élevés chez les personnes qui se sont exposées aux UV artificiels au début de leur vie. "Les personnes ayant eu recours au moins une fois aux cabines de bronzage avant l'âge de 35 ans augmentent de 59% le risque de développer un mélanome cutané", alerte ainsi l’Anses. L’agence estime que 43% des mélanomes chez les jeunes peuvent être attribués à une utilisation des cabines de bronzage avant l’âge de trente ans.

Des réglementations déjà en vigueur

Pour l’Agence nationale de sécurité sanitaire, il y a urgence. Les mesures, déjà en vigueur, ne suffisent pas. En janvier 2016, une nouvelle loi a été promulguée afin d’endurcir les règles déjà existantes. Affirmer que l’exposition aux UV artificiels est bonne pour la santé est interdit et puni d’une amende de 100 000 euros. Les entreprises qui commercialisent ces cabines ont aussi un devoir d’information. Ils ont l’obligation d’afficher les risques sanitaires liés aux UV artificiels par prévention.

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