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Cancers pédiatriques

Journée mondiale du cancer de l'enfant : la moitié se déclare chez les moins de 5 ans

80% des cancers de l’enfant se guérissent relativement bien aujourd'hui selon les chiffres, mais seuls 3% du budget de la recherche leur sont destinés. 

Journée mondiale du cancer de l'enfant : la moitié se déclare chez les moins de 5 ans Xavier_S /istock




Le nombre de décès par cancer pédiatrique diminue régulièrement, suivant l’amélioration continue de la survie par cancer dans cette tranche d’âge. Ainsi, de 1999 à 2014, le nombre de décès par cancers est passé de 360 à 287 par an*. Mais "aujourd’hui, seuls 3% du budget de la recherche sur le cancer est destiné aux cancers de l’enfant. On a besoin de l’Etat. Il faut un texte de loi avec un fond dédié de 20 M€ pour la recherche fondamentale sur ces cancers", déclarait récemment le père d’Augustine, une petite fille décédée des suites d’un cancer du cerveau dont le combat avait été médiatisé.

Avant l’âge de 5 ans

Chez l'enfant (moins de 15 ans), les principales localisations sont : les leucémies (29% des cas dont 80% de leucémies aiguës lymphoblastiques), les tumeurs du système nerveux central (25%) et les lymphomes (10%).

La moitié des cancers de l’enfant survient avant l’âge de 5 ans. Avant 1 an, les tumeurs du système nerveux sympathique sont les plus fréquentes, suivies par les tumeurs du système nerveux central et les leucémies. Entre 1 et 5 ans, les leucémies prédominent avec les tumeurs du système nerveux central. Après 5 ans, les leucémies, les tumeurs du système nerveux central et les lymphomes représentent les cancers les plus diagnostiqués.

Séquelles

"À l’heure actuelle, les traitements des enfants reposent sur la chimiothérapie, la chirurgie et la radiothérapie, bien qu’on n’aime pas trop utiliser cette dernière à cause des effets secondaires", explique au Figaro le Dr Valteau-Couanet, cheffe du Département Cancérologie de l’Enfant et de l’Adolescent à Gustave Roussy. "On a adapté des traitements réservés aux adultes mais aussi développé des protocoles propres comme l’immunothérapie", ajoute-t-elle.

Si 80% des cancers de l’enfant se guérissent relativement bien, les deux tiers des malades garderont des séquelles de leur maladie ou de leur traitement. Chez les survivants à long terme d'un cancer infantile, les maladies cardiovasculaires sont par exemple l'une des principales causes de décès précoce d'origine non cancéreuse.

Mise au point de combinaisons de médicaments plus efficaces

"Au cours des dernières décennies, nous nous sommes concentrés sur la mise au point de combinaisons de médicaments plus efficaces pour guérir les patients", déclare Gail Tomlinson, professeure de pédiatrie et directrice d’un service pédiatrique d'hématolo-oncologie. "Cela nous a permis d'augmenter considérablement le taux de survie pour la plupart des types de cancer infantile. Maintenant que tant de survivants sont là, il est impératif de mettre au point des protocoles basés sur l'objectif de minimiser les effets secondaires tardifs des traitements", conclut-elle. 

Source : Inca

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