L’incroyable douceur et le soleil qui brille sur toute la France ont réveillé les pollens, et avec eux, les risques allergiques. "Les concentrations de pollens de cyprès explosent autour de la Méditerranée avec un risque d’allergie qui restera à son niveau maximum de 5/5. Les pollens de cyprès gagnent aussi du terrain sur le reste du pays vers le Nord, l’Est et l’Ouest mais en plus faible quantité que dans le Sud", indique le réseau national de surveillance aérobiologique.
Les concentrations de pollens de noisetier et des aulnes sont aussi en augmentation, tout comme les pollens de frêne et de peuplier. Le risque d’allergie varie entre le niveau moyen la plupart du temps et localement le niveau élevé pour certains départements du Sud-Ouest et du Centre-Est.
Rhumes des foins, crises d’asthme et autres difficultés respiratoires
La pollution atmosphérique, elle aussi élevée dans les grandes villes depuis jeudi 21 février, n’arrange pas les choses. "Attention à la pollution atmosphérique qui peut exacerber les symptômes d'allergie aux pollens en fragilisant notamment les voies respiratoires lors des épisodes de pollution. Les allergiques doivent impérativement suivre leur traitement ou consulter leur médecin en cas de symptômes", ajoutent les spécialistes.
Rhinites allergiques (rhumes des foins), crises d’asthme et autres difficultés respiratoires : entre 20 et 40% des Français souffrent d'allergies polliniques. "Pour ceux qui ne l’expérimentent pas, une allergie paraît anodine. Elle l’est rarement. Elle peut entraîner des fièvres à 38°C, des sifflements, une grande fatigue. Sans compter qu’un asthme sous-jacent peut se cacher sous une rhinite et se déclarer à tout âge", note le docteur Jean-François Fontaine, allergologue à Reims (Marne), président de l’Association de formation continue en allergologie (Anaforcal).