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Papillomavirus : les gynécologues en faveur de la vaccination des garçons

Pour la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale (FNCGM), elle pourrait permettre de réduire le nombre de cancers liés aux papillomavirus humains. 

Papillomavirus : les gynécologues en faveur de la vaccination des garçons Gam1983/istock




Étendre la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) aux garçons de 11 à 14 ans ? Les gynécologues sont pour. Dans un communiqué transmis à l’AFP et relayé par BFMTV, la FNCGM (Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale) s’exprime en faveur d’une extension de la vaccination contre ce virus associé au cancer du col de l’utérus. 

Une consultation lancée par la HAS 

Au début du mois de novembre, la Haute Autorité de santé a lancé une vaste consultation sur la vaccination des garçons. Aujourd’hui, elle est recommandée pour les filles de 11 à 14 ans, et pour les jeunes homosexuels. La proposition de la HAS vise à vacciner tous les garçons de 11 à 14 ans quelque soit leur orientation sexuelle, avec une possibilité de rattrapage jusqu’à 19 ans. L’objectif est de réduire la transmission des HPV et diminuer le risque de cancer du col de l’utérus.

L’idée est partagée par la FNCGM. “La vaccination universelle (filles et garçons de 11 à 14 ans, avec rattrapage jusqu'à 19 ans révolus) permettrait de diminuer le nombre de cancers dus à HPV, par une couverture plus importante de la population”, affirme sa présidente, Dr Pia de Reilhac dans le communiqué. 

D’autres professionnels de santé doivent se prononcer d’ici au 27 novembre, mais également des associations de patients, des industriels et des institutions publiques. À l’issue de cette période, une commission de la HAS analysera l’ensemble des réponses avant d’émettre une recommandation officielle. 

Le HPV n’est pas seulement lié au cancer du col de l’utérus 

En France, l’infection aux HPV est très fréquente, et est la cause de près de 70% des cas de cancers du col de l’utérus. Mais ces virus peuvent être à l’origine d’autres lésions cancéreuses : au total, en 2015, plus de 6 300 cancers associés au HPV ont été diagnostiqués. Ils touchaient le col de l’utérus, le vagin, la vulve, l’anus, le pénis, mais aussi la bouche et la gorge.  

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