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QUESTION D'ACTU

Risque d'allergies

Le Maxilase et d’autres médicaments contre le mal de gorge ne seront plus en accès libre à partir du 15 janvier

Après le Doliprane, l’Advil ou encore l’aspirine, l’ANSM a indiqué que les médicaments contre les maux de gorge contenant de l’alpha-amylase ne seront plus en accès libre dans les pharmacies à compter du 15 janvier prochain.

Le Maxilase et d’autres médicaments contre le mal de gorge ne seront plus en accès libre à partir du 15 janvier monkeybusinessimages/iStock




Tout comme l’aspirine, le Doliprane (paracétamol) ou encore l’Advil (ibuprofène), les médicaments sans ordonnance à base d’alpha-amylase destinés à soigner les maux de gorge bénins ne seront plus en libre accès dans les rayons des pharmacies à compter du 15 janvier 2020.

Dans un communiqué daté du 19 décembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a en effet indiqué qu’ils devraient être rangés derrière les comptoirs des officines. S’ils restent sans ordonnance, ils devront donc être demandés aux pharmaciens qui pourront alors "délivrer aux patients qui souhaitent y avoir recours tous les conseils de bon usage et informer sur les risques associés à leur utilisation".

Un risque d’allergie grave

Début décembre, l’ANSM avait déjà mis en garde contre l’utilisation de quatre médicaments en vente libre et indiqués comme traitement d’appoint dans les maux de gorge peu intenses et sans fièvre : Maxilase Maux de gorge Alpha-Amylase, Alfa-amylase Biogaran conseil et Alfa-amylase Top Pharm.

Disponibles sous forme de sirop ou de comprimés, ces quatre médicaments contiennent tous de l’alpha-amylase, une enzyme susceptible de déclencher des réactions allergiques. "Il s’agit essentiellement d’atteintes cutanées (urticaire, démangeaisons…) mais aussi très rarement des effets allergiques graves, pouvant se manifester par une chute de tension, des difficultés respiratoires seules ou associées à un gonflement de la face (chocs anaphylactiques)", détaillait l’Agence du médicament dans son communiqué.

Pas plus de 5 jours de traitement

En 2013, un enfant de 9 ans ayant consommé trop de sirop contenant de l’alpha-amylase avait été hospitalisé pour un grave choc anaphylactique. Cela s’est reproduit en 2017 avec un adolescent ayant pris des comprimés. Un décès lié à une réaction allergique à l’alpha-amylase est aussi à déplorer : celui d’un homme d’une cinquantaine d’années en 2017.

Dans son communiqué, l’ANSM rappelle "qu’en cas de signes évocateurs d’allergie", le médicament doit tout de suite être arrêté. Il est aussi conseillé de consulter "très rapidement un médecin". "Par ailleurs, les médicaments à base d’alpha-amylase ne doivent jamais être pris en cas d’antécédents d’allergie à l’alpha-amylase et leur utilisation doit être limitée à 5 jours", insiste le gendarme du médicament.

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