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QUESTION D'ACTU

Quand la maladie empêche de bouger

Problèmes de mobilité : multiplier les petits vaisseaux sanguins permet de récupérer

Alors que certains problèmes de santé entrainent des difficultés de mouvement, une nouvelle étude suggère que cela est dû à une perte de petits vaisseaux sanguins dans les muscles. Comprendre ce lien permet d’y remédier, et de récupérer de la mobilité.

Problèmes de mobilité : multiplier les petits vaisseaux sanguins permet de récupérer Inside Creative House / istock




Problèmes cardiaques, inflammation des poumons, diabète ou encore lésions de la moelle épinière… Ces différents problèmes de santé ont des causes différentes. Ils peuvent cependant avoir la même conséquence: des problèmes de mobilité. Cela peut considérablement affecter la qualité de vie des malades. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Journal of Physiology, met en évidence le lien entre la perte de petits vaisseaux sanguins situés dans les muscles et les difficultés de mouvement.

En effet, lorsque nous sommes physiquement actifs, notre coeur et nos poumons augmentent la quantité d’oxygène dans notre sang, qui est ensuite délivré à nos muscles. Les capillaires, qui sont les plus petits vaisseaux sanguins, sont une sorte de passerelle entre le “carburant” fourni par le sang et la demande des cellules musculaires. En d’autres mots, pour que les muscles fonctionnent correctement, les capillaires doivent être en bon état.

Une “nouvelle option de traitement”

Les chercheurs de l’étude ont travaillé sur des rats qui présentaient une maladie cardiaque, afin d’analyser les conséquences d’un nombre limité de capillaires sur les muscles. “En étudiant les muscles, nous avons isolé des complications trouvées dans de nombreuses maladies graves et constaté que l’augmentation du nombre de petits vaisseaux sanguins est une nouvelle option de traitement à côté de l’approche plus traditionnelle d’élargissement des gros vaisseaux. Cette recherche pourrait aider à traiter les personnes souffrant de difficultés à bouger, ce qui est un des effets les plus affaiblissants des maladies cardiaques ou du diabète”, explique Stuart Eggington, auteur principal de l’étude et chercheur à l’université de Leeds (Angleterre).

Utile dans le cas de la “jambe du fumeur”

Lorsque le chercheur évoque “l’approche plus traditionnelle d’élargissement des gros vaisseaux”, il fait référence à un traitement destiné à améliorer la circulation sanguine. Par exemple, il arrive parfois chez les gros fumeurs de souffrir de “la jambe du fumeur”. Il s’agit d’une maladie artérielle occlusive qui touche les artères des jambes et du bassin. Les artères se rétrécissent et se bloquent, pouvant mener à une amputation. Habituellement, le traitement proposé permet d’élargir les vaisseaux sanguins, mais avec cette présente étude, les chercheurs sous-entendent qu’augmenter le flux sanguin n’est pas forcément la solution. Il vaudrait donc mieux augmenter le nombre de capillaires.

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