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Rhinosinusite chronique : un anticorps détecté pour lutter contre la formation de polypes

En cas de rhinosinusite chronique, il est possible qu’une réaction allergique provoque la formation de polypes nasaux. Selon des chercheurs japonais, cela est dû à la présence d’une protéine.

Rhinosinusite chronique : un anticorps détecté pour lutter contre la formation de polypes Wavebreakmedia/iStock




Du simple rhume à la rhinosinusite chronique, il arrive que notre nez se mette en colère. Il se bouche, se met à couler, nous fait mal. Parfois, la muqueuse des sinus s’épaissit, formant ainsi des polypes. Ces “grappes” peuvent entrainer une gêne respiratoire, voire une perte d’odorat. Des chercheurs de l’université d’Osaka (Japon), ont cherché à connaitre la cause exacte de cette formation de polypes. Selon eux il s’agit d’une protéine, appelée protéine sémaphorine. Leurs résultats sont publiés dans la revue Journal of Allergy and Clinical Immunology.

Des traitements actuels pas forcément efficaces

Lorsqu’une personne est atteinte d’une rhinosinusite chronique, une inflammation nasale se produit. Cette dernière conduit en effet à la formation de polypes nasaux, contenant des éosinophiles. Il s’agit d’un sous-ensemble de globules blancs. Généralement, les options de traitement sont la chirurgie des sinus ou les corticoïdes. Cependant, l’efficacité de ces traitements n’est pas assurée, et des effets secondaires peuvent survenir. Selon les chercheurs, en sachant désormais que la sémaphorine est impliquée dans la formation des polypes, de nouvelles options de traitement peuvent être envisagées.

Un anticorps peut bloquer l’inflammation

Dans cette étude, nous avons constaté que les niveaux de sémaphorines étaient élevés chez les patients atteints de rhinosinusite chronique, et que ces niveaux étaient associés à des éléments de gravité de la maladie”, explique Masayuki Nishide, l’un des chercheurs de l’étude. “Nos analyses ont révélé que, dans un modèle de souris atteint de rhinosinusite chronique, les souris sans protéines de sémaphorines avaient moins d’inflammation nasale que les souris normales, nous avons donc testé si le blocage de la sémaphorine avec un anticorps pouvait affecter l’inflammation chez les souris atteintes de rhinosinusite chronique”, détaille de son côté Takeshi Tsuda, auteur principal de l’étude.

La sémaphorine est un biomarqueur

Il poursuit: “Comme prévu, nous avons constaté que le traitement avec un anticorps anti-sémaphorine réduisait considérablement l’inflammation nasale.” En plus d’être une nouvelle option de traitement, la présence de sémaphorine est également un biomarqueur en cas d’inflammation nasale.

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