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Coronavirus : un première étude clinique à Marseille

À l'institut hospitalo-universitaire de Marseille, un première étude clinique a été lancé sur 24 patients pour évaluer les effets d’un antipaludique.

Coronavirus : un première étude clinique à Marseille Samara Heisz/iStock




L'ESSENTIEL
  • Un antipaludique est en test clinique à Marseille dans le cadre des recherches sur le traitement du coronavirus
  • Ce médicament, la chloroquine, est recommandé en première intention en Chine et en Iran
  • Un médecin chinois affirme que cette molécule peut faire baisser la charge virale chez les patients contaminés

C’est le premier essai clinique français sur le coronavirus. À l'institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, le directeur de l'établissement, le professeur Didier Raoult, accompagné de ses équipes, ont lancé cet essai sur 24 patients testés positifs au Covid-19 et hospitalisés dans l’Institut, selon une information du journal 20 Minutes. Le projet de recherche a été validé par le ministère de la Santé la semaine dernière.

Un médicament connu

Cet essai clinique concerne un antipaludique, nommé Plaquenil, et s’intéresse plus précisément aux effets de l’hydroxychloroquine. Le choix de ce médicament repose sur le fait que Zhong Nanshan, pneumologue chinois et expert du pays en matière de maladies respiratoires, “a rapporté que, sous chloroquine, le portage viral était réduit à quatre jours, justifie Didier Raoult dans une vidéo publiée sur YouTube par l'IHU. On espère confirmer ces données, parce que ça permettra en particulier pour ceux qui sont porteurs de quantité de virus considérables de diminuer cette charge virale et le risque de contamination secondaire.”

La chloroquine a été remise en cause par certains spécialistes, mais Didier Raoult précise que ce médicament ne présente pas de risque puisqu’il est connu depuis longtemps. “La Chine, l’Iran, d’autres pays sont en train de recommander en première intention d’utiliser la chloroquine avec quand même, l’avantage — là aussi on a entendu beaucoup de choses — de connaître les risques toxiques d’un médicament utilisé depuis 60 ou 70 ans. C’est beaucoup plus facile, que de connaître les risques toxiques d’un médicament qui n’a pas été utilisé. Le risque n’est pas du tout de même nature”, avance-t-il.

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