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L’essai clinique sur les vers marins arrêté

L’essai clinique sur les vers marins, aux propriétés oxygénantes 40 fois plus élevées que nos globules rouges, a été suspendu. Franck Zal, le fondateur d’Hemarina, à l’origine de cet essai, se veut confiant sur une reprise prochaine de l’essai.

L’essai clinique sur les vers marins arrêté sittithat tangwitthayaphum/iStock




L'ESSENTIEL
  • Le sang de ver marin a des propriétés oxygénantes très supérieures à celles de nos globules rouges
  • L'essai clinique pour l'utiliser dans le traitement de Covid-19 a été stoppé
  • L'ANSM a pris cette décision à partir de l'échec d'une précédente étude menée en 2011 sur des porcs

Ce jeudi 9 avril, l’Agence du médicament (ANSM) a décidé de suspendre l’essai clinique portant sur les vers marins. Une étude menée sur des porcs en 2011 et qui a échoué a poussé l’ANSM à prendre sa décision. Leurs propriétés oxygénantes 40 fois plus élevées que nos globules rouges, mis en évidence par la biotech Hemarina, ont attiré l’attention de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) qui a donné son feu vert pour lancer un essai clinique.

On n’a rien caché”

Cette décision de suspension de l’essai clinique n’a pas plu à Hemarina qui reste confiant quant à une reprise prochaine de l’essai clinique. Si l’AP-HP ne souhaite plus être promoteur de cet essai, Franck Zal, fondateur de l’entreprise Hemarina, espère obtenir très rapidement une nouvelle autorisation de la part de l’ANSM pour lancer un essai thérapeutique avec d’autres partenaires. “Je suis complètement confiant pour la suite, l’essai clinique est suspendu, mais pas arrêté”, avance-t-il avec confiance dans un entretien au Télégramme.

L’arrêt de l’essai répond, pour le fondateur de la biotech, à “un règlement de compte”. L’ANSM a réclamé à l’entreprise des informations sur une étude menée en 2011 qui “n’a pas pu montrer le bénéfice ou l’absence de bénéfice du produit”, annonce Franck Zal qui précise que cette fois “ce n’est pas le même produit” qui est à l’essai. Une étrange manière de procédé, d’autant que cela est parti de “quelqu’un qui aurait envoyé une lettre anonyme”.

Malgré cela, Hemarina reste confiant sur une reprise prochaine de l’essai clinique et que “l'autorisation initiale va être redonnée avec les documents que l’on a fournis à l’ANSM”, ajoute Franck Zal. “On n’a rien caché”, se défend-il. Il prend en exemple les greffes de visages et de reins qui ont été réalisées grâce aux vers marins et qui ont montré leur efficacité. “La technologie, elle est là, je suis persuadé qu’elle permettrait de sauver des vies. Je suis complètement confiant sur la suite des opérations”, conclut-il.

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