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Coronavirus : “Le risque d'une deuxième vague doit être considéré” à l'automne

Le président du conseil scientifique a évoqué la probabilité d'une deuxième vague venant de l'hémisphère sud à l'automne et non de la Chine. 

Coronavirus : “Le risque d'une deuxième vague doit être considéré” à l'automne Nito100/iStock




L'ESSENTIEL
  • Le Conseil scientifique évoque "le risque d’une vraie deuxième vague venant de l’hémisphère sud vers le Nord"
  • L'Amérique latine est durement touchée par la pandémie, notamment le Brésil, deuxième pays le plus impacté du monde
  • Le président du Conseil scientifique préconise un confinement "partiel" en cas de deuxième vague

Le risque d'une deuxième vague inquiète les autorités françaises, surtout face à la recrudescence des cas de Covid-19 à Pékin. Alors qu'il passait devant la commission d’enquête parlementaire jeudi, Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, a évoqué la probabilité d'une deuxième vague venant contre toute attente, de l'hémisphère sud. “On considère que le risque d’une vraie deuxième vague venant de l’hémisphère sud vers le Nord, et notamment l’Europe, fin octobre, en novembre ou en décembre, est un risque qui doit être considéré”, a-t-il déclaré.

La situation dans l'hémisphère sud

Le Brésil est désormais le deuxième pays le plus touché au monde (derrière les Etats-Unis : 117 717 morts pour 2 163 290 cas, NDLR), avec 960 000 cas confirmés et 46 000 décès. Selon Médecins sans frontières, “entre 15 000 et 30 000 personnes supplémentaires sont touchées chaque jour par la maladie [au Brésil, NDLR], alors que les capacités de test sont au plus bas, avec 7 500 tests par million d’habitants, soit 10 fois moins qu’aux États-Unis.”

Le 11 juin, le Pérou a dépassé la barre des 200 000 cas confirmés et fait désormais face à une pénurie d'oxygène dans les hôpitaux, la demande ayant augmenté de 40% par rapport à la production disponible, selon le président du conseil des ministres, Vicente Zeballos cité par Le Monde

Le Chili est également durement frappé par la pandémie avec près de 180 000 cas et a prolongé “l'état d'exception constitutionnel pour catastrophe” de trois mois. En Honduras, 643 nouveaux cas ont été confirmés le 17 juin, jour où le président Juan Orlando Hernandez a été hospitalisé après avoir été dépisté positif.

Un confinement “partiel” en cas de deuxième vague

Globalement, la situation dans l'hémisphère sud est de plus en plus préoccupante. Selon Jean-François Delfraissy, “il faut se préparer” à être impacté par cette recrudescence de cas. Le président du conseil scientifique a fait part de cette probabilité au gouvernement. Néanmoins, en cas de deuxième vague, il estime qu'un “confinement généralisé ne serait ni possible ni souhaitable. Il ne serait pas accepté par les Français”. Il préconise plutôt un confinement “partiel” pour les personnes à risques et les seniors. 

Interrogé par Franceinfo sur la probabilité d'une deuxième vague, le professeur Gérard Dubois, membre de l'Académie de médecine, estime qu'il est impossible de prédire à quel moment elle se manifestera. "Mi-août, septembre, décembre  ? Il [le coronavirus, NDLR] va nous revenir dessus mais il n’est pas certain que la vague soit plus petite ou plus grande.”

https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/1176-Coronavirus-Covid-19-n-est-qu-une-infection-virale-poumon

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