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Pour 76% des 18-30 ans, la période n'est pas propice aux rencontres amoureuses

Dans le dernier baromètre "#MoiJeune, déconfiné et demain ?" de 20 Minutes-OpinionWay, la majorité des sondés estiment qu'il est plus difficile de rencontrer quelqu'un en ce moment. Par ailleurs, ils sont 26% à considérer le port du masque comme un "tue-l'amour".

Pour 76% des 18-30 ans, la période n'est pas propice aux rencontres amoureuses shock/iStock




L'été 2020 ne sera pas particulièrement propice aux rencontres ! C'est ce que laisse supposer le dernier baromètre "#MoiJeune, déconfiné et demain ?", de 20 Minutes-OpinionWay. Mené du 11 au 16 juin auprès de 538 personnes âgées de 18 à 30 ans, le sondage révèle que 76% des jeunes estiment qu'il est difficile de rencontrer quelqu'un en ce moment. En cause, principalement : le respect des gestes barrières et de la distanciation physique.

"Je craignais d'être stressé à cause du virus, mais, en réalité, cela a vite été relégué au second plan", témoigne Robin, 25 ans, célibataire depuis la mi-mai. Inquiet à l'idée d'attraper la Covid-19, le doctorant applique à la lettre les recommandations sanitaires. "Pour autant, ça ne m'a pas empêché de me rendre à un rendez-vous la semaine dernière, indique-t-il. Je ne comptais même pas faire la bise à la fille que j'allais voir, mais, voyant qu'elle s'approchait pour me la faire, je n'ai pas osé casser l'ambiance dès le début"

"Je n'ai pas pu réfréner la petite pensée : 'J'espère qu'elle n'est pas malade'"

Les deux jeunes se sont revus quelques jours plus tard, chez Robin cette fois. "On s'est refait la bise, alors que je ne la fais même pas à mes amis ni à ma famille, reprend-il, en précisant qu'il a tout de même "subtilement" désigné le lavabo à son invitée pour qu'elle puisse se laver les mains dès son arrivée. Quand on s'est embrassé pour la première fois, plus tard dans la soirée, je n'ai pas pu réfréner la petite pensée : 'J'espère qu'elle n'est pas malade'. Mais, très vite, mes inquiétudes sont passées à la trappe".

Lorsqu'on lui annonce les résultats du sondage 20 Minutes-OpinionWay, Pauline, 26 ans, ne cache pas sa surprise. "À l'inverse, j'ai l'impression que l'on vient plus spontanément m'aborder ; comme si le contact humain revenait au cœur des relations, estime-t-elle. Avant la crise, les hommes avaient tendance à venir me parler dans les bars lorsque je buvais un café au comptoir. Avec le déconfinement, je me suis fait aborder pour la première fois alors que j'étais assise en terrasse, et ce à deux reprises".

"La crise sanitaire n'a pas du tout bousculé mes habitudes de rencontres"

Un phénomène que la commerciale a également constaté sur les quais de Seine, qu'elle jugeait peu propices aux rencontres, auparavant. "Je buvais des bières avec une amie, et un garçon assis plus loin avec un groupe nous a proposé de venir; ça ne m'arrive jamais, normalement", raconte Pauline. 

Pour Laura, 20 ans, rien n'a changé. "La crise sanitaire n'a pas du tout bousculé mes habitudes de rencontres, assure-t-elle. J'ai eu plusieurs rendez-vous depuis le déconfinement, et ils se sont passés comme en temps normal : lorsque l'on est attablé face à face à une terrasse de bar, on respecte le mètre de distance sans y faire attention, par exemple. Puis, je ne suis pas particulièrement tactile quand je vois une personne pour la première fois, donc ça ne fait aucune différence pour moi".

Cependant, l'étudiante en droit note avoir moins envie de faire des rencontres en ce moment. Une tendance que l'on retrouve dans le baromètre de 20 Minutes-OpinionWay, puisque les jeunes célibataires interrogés évaluent leur libido à 4,59 sur 10. Par ailleurs, ils sont seulement 11% à estimer que leur vie sexuelle a évolué positivement pendant le confinement, contre 23% des jeunes en couple. 

Le masque, un tue-l'amour pour 26% des sondés

Conséquence potentielle de l'obligation de limiter ses déplacements pendant deux mois : 19% des célibataires indiquent s'être davantage connectés sur les sites et applications de rencontres de la mi-mars à la mi-mai. Au total, ils sont 49% à y être inscrits : 61% d'hommes, contre 36% de femmes. Le sondage met également en exergue le fait que les "coups d'un soir" et gestes barrières ne font pas forcément bon ménage car, sur les 47% de célibataires reconnaissant recevoir ou aller chez un "date", 33 % l'ont moins fait pendant la crise sanitaire. 

Concernant l'été, ils sont au total 28% à déclarer draguer à cette période. 15% d'entre eux pensent qu'ils le feront comme d'habitude, 11% envisagent de draguer davantage qu'à la normale et 2% préfèrent se retenir, devant la crainte d'attraper la Covid-19. Autre élément qui pourrait impacter les flirts estivaux : le port du masque. 26% des sondés trouvent qu'ils s'agit d'un "tue-l'amour", tandis qu'ils sont 22% à estimer qu'il favorise le "eye-contact". Et 12% à le considérer comme un gage de sérieux.

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