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Coronavirus : pourquoi l’OMS appelle à ne pas baisser la garde

Les chiffres ne sont pas les mêmes en fonction des pays. L’épidémie de la Covid-19 recule en France mais vient de connaître un rebond aux Etats-Unis, après les fêtes de Thanksgiving. L’OMS appelle donc à ne pas baisser la garde.

Coronavirus : pourquoi l’OMS appelle à ne pas baisser la garde Prostock-Studio / istock.




L'ESSENTIEL
  • Cette nouvelle recommandation est liée au rebond de l’épidémie aux Etats-Unis, après les fêtes de Thanksgiving.
  • Hier vendredi en France, il y a eu 11 221 nouveaux cas de Covid-19 dans l’Hexagone, contre 12 696 jeudi et 14 064 mercredi.

Ce samedi 5 décembre au matin, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le serine encore : il ne faut pas baisser la garde face à l’épidémie de la Covid-19. Cette nouvelle recommandation est liée au rebond de l’épidémie aux Etats-Unis, après les fêtes de Thanksgiving. Après une semaine de célébrations, de voyage et de réunions familiales, le pays a enregistré hier une augmentation exponentielle des contaminations en 24 heures, avec 225 201 nouveaux cas selon l’université Johns Hopkins. Un record, pour le deuxième jour consécutif.

En France, en revanche, la situation semble meilleure. Ce vendredi, il y a eu 11 221 nouveaux cas dans l’Hexagone, contre 12 696 jeudi et 14 064 mercredi. Une baisse donc, aussi observée pour le nombre de nouveaux décès : 284 vendredi, 326 jeudi et 313 mercredi. Actuellement, 26 283 personnes restent hospitalisées en France, dont 3 283 patients en réanimation. Le nombre total de décès depuis le début de l’épidémie est de 54 767 morts. 

100 millions de vaccins seront disponibles en France

L’espoir est permis avec l’arrivée prochaine des vaccins, mais ne doit pas justifier de relâche. Cette semaine, le Royaume-Uni a autorisé la vente des vaccins contre la Covid-19 des laboratoires Pfizer et BioNTech. C’est le premier pays occidental à avoir autorisé leur commercialisation, dont les premiers devraient être administrés la semaine prochaine.

Côté Français, les autorités restent prudentes. La vaccination sera gratuite mais ne débutera qu’en janvier. Le Premier ministre, Jean Castex, a affirmé que le pays avait précommandé 200 millions de doses - pour 67 millions d’habitants - car le vaccin nécessite deux injections. Autrement dit, 100 millions de vaccins seront bientôt disponibles. 

Ne pas relâcher malgré le moral en berne

Mais après de longs mois de consignes sanitaires restrictives et plusieurs semaines de confinement, la mise en garde de l’OMS est cruciale. Les Français, et plus globalement la population mondiale, commencent à s'essouffler. La tentation de relâche, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année,  effraie les autorités. D’autant plus que le moral des salariés est en berne, en partie à cause du télétravail. Un numéro vert a été créé par le le ministère du Travail mi-novembre afin d’accompagner les salariés des TPE-PME qui vivent mal cette situation. Selon les psychologues chargés de recueillir leurs appels, ceux-ci auraient développé des sentiments d’anxiété, d’isolement, de perte de sens, de surcharge de travail, etc. Et les perspectives sur l’avenir économique de la France ne les réconfortent pas. Plus de 650 plans sociaux ont été annoncés depuis le 1er mars. Dans les mois à venir, le taux de chômage pourrait donc augmenter. Côté étudiants, constat morose également. Leurs universités ne rouvriront pas avant la rentrée de janvier… Et ce, de manière très progressive.

Malgré l’épidémie, certains pays assouplissent leurs règles sanitaires. C’est le cas du Pérou. A partir du 15 décembre, les vols aériens en provenance d’Europe seront autorisés. Le but est de relancer l’activité touristique, pour limiter au maximum la crise économique.

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