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Infertilité

Pollution plastique : les enfants naissent avec des pénis de plus en plus petits

La pollution plastique a un impact sur la taille des pénis et l’infertilité croissante des couples.

Pollution plastique : les enfants naissent avec des pénis de plus en plus petits s :Koldunova_Anna / stock.




L'ESSENTIEL
  • Shanna Swan, épidémiologiste et professeure au Mount Sinai Hospital de New York, soutient que les pénis des nouveaux-nés sont de plus en plus petits à cause de la pollution plastique.
  • La pollution plastique dérègle les hormones.

Les pénis des nouveaux-nés sont de plus en plus petits à cause de la pollution plastique, ce qui diminue la fertilité des hommes. C’est la thèse de Shanna Swan, épidémiologiste et professeure au Mount Sinai Hospital de New York, qui vient de publier le livre Count Down.

Bisphénol A et phtalates

"Des produits chimiques altérant les hormones, qui comprennent notamment les phtalates et le bisphénol A, sont devenus omniprésents dans la vie moderne... Et ils ont commencé à être produits en nombre croissant après 1950, lorsque le nombre de spermatozoïdes et la fertilité ont commencé à décliner", écrit la scientifique sur Twitter.

"L'ensemble des problèmes de reproduction chez les hommes augmente d'environ 1 % par an dans les pays occidentaux... pourquoi cela n’indigne-t-il personne ?", se demande-t-elle. Si l’exposition à ces produits chimiques continuent dans les mêmes proportions, plus de la moitié des hommes ne sera plus capable de produire du sperme viable en 2045, toujours selon l’épidémiologiste.

Un couple sur quatre est infertile 

En France, un couple sur quatre ne parvient pas à obtenir une grossesse après 12 mois d’essai. La qualité du sperme des Français baisse en effet depuis des années. "D'après notre étude menée chez des donneurs entre 1973 et 2000, le nombre de spermatozoïdes par millilitre est passé de 80 à 40 millions en trente ans. Ce qui veut dire que dans la population globale, ce chiffre est sûrement inférieur car les donneurs, eux, jusqu'en 2015, devaient être déjà pères pour pouvoir offrir leur sperme", explique dans Le Parisien le professeur Jean-Philippe Wolf, chef du service de biologie de la reproduction à l'hôpital Cochin (Paris XIVe).

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