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QUESTION D'ACTU

Gynécologie

Rym Renom, Jessica Thivenin, Kate Middleton… : ces grossesses pathologiques médiatisées sont-elles exceptionnelles ?

La médiatisation de plus en plus importante de ces grossesses compliquées relève-t-elle de simples coups de com’ de stars en recherche de notoriété, ou reflète-t-elle au contraire bien la réalité ?

Rym Renom, Jessica Thivenin, Kate Middleton… : ces grossesses pathologiques médiatisées sont-elles exceptionnelles ? Mykola Sosiukin / istcck.




L'ESSENTIEL
  • Est considérée comme une grossesse pathologique une gestation qui entraîne un risque de santé pour la mère ou pour l'enfant.
  • Pour quelque 830 000 femmes enceintes en France chaque année, 160 000 présenteront une grossesse pathologique.

Rym Renom (Mamans et célèbres), Jessica Thivenin (Les Marseillais), Mélanie Da Cruz (Les Marseillais VS le reste du Monde), Kate Middleton, Laure Manaudou… De plus en plus de femmes célèbres témoignent de leur(s) grossesse(s) difficile (s), voire carrément pathologique (s).

Hyperemesis gravidarum, rupture de la poche des eaux, tachycardie...

Après une longue absence des réseaux sociaux, la star de téléréalité Rym Renom vient ainsi de raconter les affres de sa deuxième grossesse sur son compte instagram. "On est allés directement chez la gynécologue.  Comme dans la première grossesse, vomissements, nausées, mais cette grossesse-là, je la vis un peu plus difficilement. Bien évidemment parce qu'on a un bébé. Cette grossesse, je n'arrive pas trop à la gérer, je suis très fatiguée", a-t-elle détaillé. "Parce que j'avais la tension très, très basse. Du coup, j'avais des tachycardies, mais là ça va un petit peu mieux", témoigne la jeune maman.

La star du programme Les Marseillais Jessica Thivenin a aussi relaté ses deux grossesses pathologiques sur les réseaux sociaux, devant notamment affronter pour sa fille cadette une rupture très précoce de la poche des eaux. Elle écrivait ainsi le 22 aout dernier : "notre fille LEEWANE est née cette nuit le 22 août à 3h32 , elle pèse 2kg460. Elle est là enfin parmis nous.  Après toutes ces semaines à se battre pour la garder le plus longtemps possible dans mon bidou, enfin on peut la serrer contre nous. Nous sommes en néonat mais elle est forte, je suis tellement fière de nous ! merci mon dieu". 

Et alors que le service de communication de la couronne d’Angleterre a fait savoir que Kate Middelton a terriblement souffert d’hyperemesis gravidarum pour ses trois grossesses, la championne de natation Laure Manaudou a quant à elle rendu public son difficile post-partum. "Merci les filtres d'enlever les cernes, les restes de larmes, la fatigue... Le post-partum d'un troisième c'est encore plus difficile. Ne croyez pas que c'est plus facile chez les autres", postait-elle sur Instagram en mars.

20% des grossesses sont pathologiques

Comme Laure Manaudou, de nombreuses femmes (80%) sont sujettes à un baby blues après la naissance de leur enfant, même si ce n'est pas le premier. Pour 10 à 15% des Françaises, cette passe difficile peut aller jusqu’à l’installation d’une dépression post-partum, qu’il faut alors traiter avec des professionnels de santé et/ou des médicaments.

En France, environ 20 % des grossesses* sont considérées comme pathologiques et nécessitent des arrêts maladies, parfois très longs. Les pathologies associées à la grossesse sont en effet nombreuses, comme par exemple le diabète gestationnel, la pré-éclampsie, les fibromes utérins, les pathologies thyroïdiennes,  le retard de croissance intra-utérin, l’hématome rétro-placentaire, le placenta praevia...

D’après la dernière enquête PremUp, les Françaises sont pourtant mal informées sur les risques qui peuvent survenir pendant la grossesse : seules 58 % connaissent par exemple le retard de croissance, et 61 % déclarent n’avoir pas reçu de conseils pour éviter une grossesse pathologique.

*Des chiffres en augmentation.

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