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Semaine d'action 2021

Frédéric, 71 ans, opéré d'une fibrillation atriale :«Je ne fais même plus attention à mon coeur !»

La fibrillation atriale toucherait plus de 750 000 personnes en France. Dans le cadre de la Semaine d'Action 2021 concernant cette maladie, Pourquoi Docteur vous propose une série d'articles pour mieux connaître la fibrillation atriale, ses symptômes et les traitements pour la contrôler. Ici, le témoignage d'un patient traité par la chirurgie.

Frédéric, 71 ans, opéré d'une fibrillation atriale :\ sudok1/iStock




L'ESSENTIEL
  • La fibrillation atriale, trouble du rythme cardiaque, toucherait plus de 750 000 personnes en France
  • Si les traitements anti-coagulants ou anti-arythmiques ne fonctionnent pas, il faut recourir à une intervention dite "ablation" de la fibrillation atriale

"Pour moi, l'arythmie c'était quelque chose d'insignifiant, cela faisait partie du fonctionnement normal du coeur". Frédéric, 71 ans , a mis du temps à écouter son coeur et son corps. Fan de course à pied, il reconnait aujourd'hui que les premiers signes de trouble du rythme cardiaque, il les avait ressentis lorsqu'il avait... 15 ans!

Le risque de l'AVC

Un cas plus fréquent qu'on l'imagine : la fibrillation atriale, une dépolarisation de cellules dans l'oreillette qui désynchronise la contraction des fibres cardiaques, est ce que l'on appelle une maladie "silencieuse", c'est à dire dont les symptômes ne sont ni spectaculaire ni aisément repérables. Mais lorsqu'il s'agit du coeur, tout dysfonctionnement peut être grave. Et si la "FA" n'est pas, en elle-même, une maladie grave, elle peut avoir des conséquences qui, elles, le sont. Et le plus redoutable de ces effets graves, c'est l'AVC puisque l'irrégularité des battement du coeur empêchent l'oreillette d'envoyer le sang vers le ventricule, ce qui provoque la formation de caillots.

Et l'AVC, c'est justement ce qui est arrivé à Frédéric. En 2013, à la suite de graves préoccupations professionnelles, il se retrouve en soins intensifs. Et malgré un traitement anticoagulant à la suite de cet AVC, six mois plus tard, la fibrillation atriale revient : "j'ai un coeur de sportif, mais là il s'est mis à battre à 150", raconte-t-il. Alors les médecins doivent lui prescrire un traitement antiarythmique. Mais comme son coeur, naturellement, bat plutôt lentement et que ce médicament a pour effet de ralentir encore le rythme cardiaque, la voie de l'opération s'impose rapidement.

Un traitement par ablation

En 2019, Frédéric a subi ce que l'on appelle une ablation de la fibrillation atriale et qui consiste en fait -même si le mot 'ablation' fait penser au retrait d'un organe- à inactiver les cellules responsables de la dépolarisation qui perturbe le rythme cardiaque, dans son cas avec une technique dite de cryoablation, c'est à dire en inactivant ces cellules par du froid extrème. Il s'agit d'une intervention par voie veineuse.

"Depuis, je vis normalement, je ne fais même plus attention à mon coeur, tout se passe très bien, je continue à courir et à faire du VTT", se réjouit Frédéric qui parle de l'ablation de sa fibrillation atriale comme d'une intervention "presque banale". Mais qui a retenu les leçons de son parcours : "On peut être sportif, toujours s croire jeune... mais il ne faut jamais négliger les petits signes !"

https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/891-Fibrillation-auriculaire-prevenir-le-risque-d-accident-vasculaire-cerebral

Ci-dessous, le témoignage de Frédéric, 71 ans :

Voir notre émission Questions aux Experts sur la fibrillation atriale :

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