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Cardiologie

Douleur au bras gauche : un signe d’infarctus du myocarde ?

Une douleur au bras peut être le signe d’un infarctus du myocarde… Que faire en cas de doute ? Explications.

Douleur au bras gauche : un signe d’infarctus du myocarde ? dragana991/istock




L'ESSENTIEL
  • 80 000 personnes environ font un infarctus du myocarde par an en France selon l’Assurance maladie.
  • Une personne sur dix décède dans l’heure qui suit un infarctus du myocarde.

En France, environ 15 000 personnes décèdent suite à un infarctus du myocarde chaque année, selon Santé Publique France. Le myocarde est le muscle cardiaque qui propulse le sang du cœur à tout le reste du corps. Ce sont les artères coronaires qui lui délivre l’oxygène dont il a besoin pour fonctionner. 

Un caillot de sang dans l’artère coronaire

L’infarctus du myocarde se produit lorsque qu’un caillot de sang se forme dans ces artères coronaires. Ainsi, le sang ne circule plus correctement dans les artères et le cœur n’a plus d’oxygène, ce qui provoque une destruction du myocarde. Celui-ci se manifeste par des troubles du rythme cardiaque jusqu’à l'arrêt total du cœur. 

Parmi les symptômes qui peuvent annoncer un infarctus du myocarde, il y a la douleur au bras gauche, ou parfois le droit. Mais cela peut aussi être dû à un problème musculaire ou à une fracture. Alors, comment reconnaître une douleur au bras annonciatrice d’un infarctus ? Si la douleur au bras se déclenche d’un coup lors d’un effort physique, qu’elle l’irradie et qu’elle ne disparaît pas au repos, il faut alors consulter un médecin en urgence. Il faut faire de même lorsqu’elle se propage à l’épaule, dans la mâchoire, dans la poitrine et qu’elle s’accompagne de malaises ou que le patient est essoufflé. Le professionnel de santé fera alors tous les examens nécessaires pour confirmer ou infirmer la probabilité d’un infarctus, comme des analyses de sang ou encore un électrocardiogramme.

De nombreux facteurs de risque

L’infarctus du myocarde fait partie des maladies cardiovasculaires. Ainsi, comme pour les autres pathologies, certains facteurs peuvent augmenter le risque d’en être victime. Tout d’abord, l’âge et le sexe : après 50 ans chez l’homme et 60 ans chez la femme, la probabilité d’avoir un accident cardiovasculaire augmente. Selon l’Assurance maladie, “les femmes ont quatre fois moins de risque de faire un infarctus que les hommes, avant la ménopause. Après la ménopause, les risques sont équivalents pour les deux sexes”. Néanmoins, depuis plusieurs années, de plus en plus de femmes jeunes font des infarctus du myocarde. Cela est dû aux autres facteurs de risque pouvant le favoriser, comme le tabagisme, le surpoids, la sédentarité, le diabète, le cholestérol, l’hypertension artérielle, l’alcool, le tabagisme, le stress, etc. 

Enfin, parmi les principaux facteurs de risque, il y a aussi les antécédents familiaux. “Si un parent proche (père, mère, frère ou sœur) a présenté une maladie cardiovasculaire à un âge précoce (accident vasculaire cérébral avant 45 ans, infarctus du myocarde ou mort subite du père ou d'un frère avant 55 ans, de la mère ou de la sœur avant 65 ans), le risque cardiovasculaire est augmenté”, selon l’Assurance maladie. Pour se prémunir de ce problème de santé, le meilleur conseil reste de manger équilibré, surveiller son poids, faire du sport régulièrement et éviter les conduites à risque comme le tabac et l’alcool.

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