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Sondage Ipsos

Cigarette électronique : 2 jeunes sur 5 l'ont testée

Selon un récent sondage, 21 %  des Français âgés de 18 ans et plus déclarent avoir déjà utilisé une cigarette électronique. Ces utilisateurs, pour la plupart, ont confiance dans le produit.

Cigarette électronique : 2 jeunes sur 5 l'ont testée APERCU/SIPA




Au mois d'octobre dernier, les députés européens avaient donné raison aux vapoteurs qui ne souhaitaient pas que la e-cigarette soit vendue en pharmacie. Par 283 voix de députés pour, et 386 voix contre, le Parlement européen avait alors décidé que la cigarette électronique ne serait pas, à l'avenir, un médicament. Mais aujourd'hui, c'est cette même Europe qui inquiète à nouveau les vapoteurs. D'après le Dr Philippe Presles, tabacologue à l'origine de l'appel des 100 médecins en faveur de la e-cigarette, la Commission, en charge de rédiger la version définitive de la directive sur les produits du tabac se prépare à publier demain une version dans laquelle la e-cigarette ne serait plus un produit de consommation courante, mais un produit du tabac ou un médicament. Et pour enfoncer le clou, les modèles actuels qui font le succès du produit, c'est-à-dire les modèles rechargeables, le libre choix des arômes seraient interdits. Un coup dur pour les dix millions de Français qui ont déjà testé le produit. En effet, selon un sondage Ipsos publié ce lundi, 1 Français sur 5 aurait déjà essayé la e-cigarette.

2 jeunes sur 5 ont déjà vapoté
Cette enquête (1) a été réalisée en novembre pour Clopinette, le leader sur le marché français de la e-cigarette. Résultat, 21 % des Français âgés de 18 ans et plus confient avoir déjà utilisé une cigarette électronique. Cette proportion est encore plus importante chez les 18-25 ans puisque deux jeunes sur cinq déclarent avoir déjà vapoté. Un succès en France donc, mais un succès aussi outre-Atlantique. D'après une étude des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) publiée au mois de septembre, la consommation de cigarette électronique aurait doublé chez les collégiens et lycéens aux Etats-Unis en un an. Au final, 1,78 million de jeunes américains l’auraient utilisée en 2012. Le phénomène inquiète d'ailleurs les autorités sanitaires américaines.


Un bon moyen d'arrêter de fumer

En outre, 43 % des personnes interrogées estiment que la cigarette électronique est un moyen efficace pour diminuer ou arrêter de consommer du tabac. Sur ce point là encore, les jeunes figurent parmi les plus convaincus, avec 49 % des moins de 35 ans, tout comme les utilisateurs réguliers (63 %). Et ce sentiment semble aujourd'hui confirmé par des études sur le sujet. D'après une étude néo-zélandaise, la e-cigarette serait un outil de sevrage tabagique au moins aussi efficace que les patchs de nicotine.

Pas préoccupés par les risques
Enfin, concernant l'éternel débat sur la dangerosité supposée du produit, les Français semblent avoir fait leur choix. Ils sont 44 % à déclarer ne pas être inquiets de l'impact de la cigarette électronique sur leur santé, dont près de 19 % ne se montrent pas inquiet du tout. Chez les vapoteurs, ils sont 57 %.
Un point de vue partagé néanmoins par de nombreux experts tabacologues. Interrogé fin août par pourquoidocteur, le Dr Gérard Mathern, secrétaire général de la Société Française de Tabacologie indiquait que, « si l'on compare les deux produits, vapoter reste infiniment mieux que fumer la cigarette conventionnelle. Tout d'abord, cette dernière contient par exemple du goudron, une substance extrêmement toxique et collante qui transporte beaucoup d'éléments toxiques. A la longue, il cause le cancer de la gorge et du poumon, et le cancer de la langue chez les fumeurs de tabac à rouler. » Enfin, Gérard Mathern rappelait également que, « la cigarette conventionnelle crée du monoxyde de carbone, un gaz produit par la combustion du tabac. Il possède des propriétés asphyxiante et polluantes et réduit l'oxygénation des tissus organiques. Il est notamment responsable des maladies cardiovasculaires chez les fumeurs. »

(1) Sondage réalisé les 22 et 23 novembre auprès d'un échantillon de 969 personnes, représentatif de la population française adulte

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