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Nouvel an : pour tenir vos bonnes résolutions, parlez-en

Au 1er janvier, la liste des bonnes résolutions est longue. Six mois plus tard, le taux de réussite est faible. Pour augmenter ses chances de succès, les études montrent qu'il faut en parler autour de soi.

Nouvel an : pour tenir vos bonnes résolutions, parlez-en DURAND FLORENCE/SIPA




Arrêter de fumer, cesser de se disputer avec son conjoint, faire du sport, mais aussi quitter un travail ennuyeux… les bonnes résolutions ne manquent pas en ce début d’année ! en voici quelques uns des changements auxquels on aspire en début d’année. En tête de liste viennent quand même : boire moins ou arrêter de fumer. Selon les derniers chiffres du Baromètre Santé de l’Inpes 2010, 57,6 % des fumeurs réguliers déclarent avoir envie d’arrêter de fumer notamment pour des questions de santé. Reste à savoir comment faire pour que ces engagements ne partent pas en fumée en l’espace de quelques semaines.


3 sites pour aider à tenir ses bonnes résolutions

L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé rappelle en ce début d’année que des outils existent. En l’occurrence, trois services d’aide à distance qui vous apportent des conseils et astuces afin d’augmenter vos chances de réussite : le site Tabac Info Service qui donne notamment des rendez-vous téléphoniques avec des tabacologues via la ligne téléphonique 39 89, Alcool Info service qui offre le même type de coaching au 0811 91 30 30, et enfin le site mangerbouger.fr qui aide à avoir une alimentation équilibrée.

 

Ces sites institutionnels ont toute leur importance dans la mesure où tenir une bonne résolution demande d’être soutenu. Les candidats au sevrage tabagique ont par exemple trois fois plus de chance de réussir s’ils sont accompagnés par un professionnel de santé. Cependant, les médecins ne sont pas les seuls à pouvoir vous aider à tenir vos engagements. L’une des clés de la réussite est en effet d’en parler autour de soi. Il faut presque le crier sur les toits ! Une étude montre que près de la moitié des personnes qui en avaient parlé autour d’eux ont réalisé leur objectif 6 mois après l’avoir annoncé, alors qu’ils n’étaient plus que 4%  à avoir réussi quand ils n’en parlaient à personne.


Le succès des boutiques d'engagement

Une application de téléphone mobile peut aussi réellement aider à changer de comportement. De nombreuses études en attestent. Christophe Deshayes et Jean-Baptiste Stuchlik, qui sont des spécialistes des nouvelles technologies et de la santé, ont épluché ces études pour publier leur « Petit Traité du bonheur 2.0 ». Et selon eux, pour atteindre les objectifs que l’on s’est fixé, il existe plusieurs leviers. L’un d’entre eux est vieux comme le monde, c’est de noter ses faits et gestes. Quand on veut maigrir, par exemple, on tient un journal alimentaire. On peut le faire sur un bout de papier mais combien le font réellement… Une application sur votre portable permet de noter immédiatement « entrecôte frites », ou même plus simple de la prendre en photo. L’idée, c’est de faire prendre conscience de ce que l’on fait tous les jours automatiquement, sans trop y penser.


Parier de l'argent pour augmenter ses chances de réussite

Pour tenir la distance, il existe ensuite ce que l’on appelle les boutiques d’engagement. Ces sites où l’on rend public ces engagements renforcent la persévérance. Globalement, sur le site www.SticKK.com, le plus célèbre des commitment shop créé au sein de l’université de Yale, l’analyse de 125 000 bonnes résolutions montre que le taux de réussite à 6 mois d’un engagement proclamé de perdre du poids est de 22% ; il grimpe à 51% si la personne a désigné un arbitre qui vérifie la véracité des progrès rapportés et atteint 63% s’il y a en plus un enjeu financier (une somme versée en cas d’échec).


Se débarrasser de ses mauvaises habitudes alimentaires ou de sa dépendance à la nicotine grâce à une appli mobile, ne risque-t-il pas de tomber dans une autre addiction, celle au téléphone portable ? Les auteurs du « Petit Traité du bonheur 2.0 » paru chez Armand Colin rappellent que la plupart des antidotes sont fabriqués à partir du poison lui-même. C’est un grand principe thérapeutique.

 

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