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Une formation sera nécessaire

Injections de Botox : le Royaume-Uni durcit la législation

Le Botox ne sera plus injectable par n’importe qui au Royaume-Uni. Le service de santé a émis un rapport qui recommande une législation plus stricte en la matière.

Injections de Botox : le Royaume-Uni durcit la législation REX/ITV/REX/SIPA




Le Royaume-Uni resserre la vis concernant le Botox et autres injections anti-âge. Les professionnels non-formés ne seront bientôt plus autorisés à pratiquer des injections contenant des produits de comblement. Ils devront d’abord se soumettre à une formation pratique, dont le contenu est encore en discussion.

 

Le directeur médical du National Health Service (NHS), le Pr Sir Bruce Keogh a mené une revue systématique des actes de chirurgie cosmétique et des traitements non-chirurgicaux. Il a conclu à la nécessité de renforcer la législation, assez laxiste en la matière. Au Royaume-Uni, seul le botox est soumis à prescription, et il peut être injecté par n’importe qui. A tel point qu’en 2011, une mère de famille faisait l’actualité pour avoir injecté du botox à sa fille de huit ans. Les agents de comblement dermique, eux, ne sont soumis à aucune régulation spécifique : n’importe qui peut en acheter puis en injecter.

 

Une « crise à venir »

« Les agents de comblement dermique en particulier sont un sujet d’inquiétude puisque n’importe que peut s’établir comme praticien, avec aucune obligation de connaissance, de formation ou d’expérience. Il n’y a pas suffisamment de vérifications au regard de la qualité du produit – la plupart des agents ne sont pas plus contrôlés qu’un nettoyant pour sol. Notre avis est que les agents de comblement dermique représentent une crise à venir », signale le rapport du Pr Keogh.

 

Un cadre plus strict dans l'Hexagone
En France, la loi est bien plus stricte. Comme tous les produits injectables, la toxine botulique est considérée comme un dispositif médical, donc soumis à une autorisation de mise sur le marché (AMM). C’est le cas depuis 2003, et l’injection est réservée aux dermatologues, aux chirurgiens plasticiens, de la face, du cou, spécialistes en chirurgie maxillo-faciale, qui doivent obligatoirement être formés à la technique. Il en va de même pour les produits de comblement, qui représentent depuis 2003 600 000 seringues vendues par an. Depuis 2010, les exigences se sont renforcées. Par ailleurs, l’ANSM se réserve le droit de contrôler le marché et les laboratoires, mais aussi d’effectuer des inspections chez les fabricants.

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