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Serrer un objet, rester debout longtemps...

Décès prématuré : 3 tests simples pour prévoir les risques dès 50 ans

Pratiquer une activité physique régulière est associé à un risque réduit d’arthrose et de décès prématuré. Pour mesurer le niveau de forme physique, les chercheurs ont utilisé 3 tests simples.

Décès prématuré : 3 tests simples pour prévoir les risques dès 50 ans PURESTOCK/SIPA




La forme physique à 50 ans peut déterminer les chances de survie avant 70 ans. Deux études parues ce 29 avril dans l’édition en ligne du British Medical Journal concluent la même chose : des quinquagénaires aux faibles capacités physiques risquent de vivre moins longtemps. Ils souffrent aussi davantage d’infirmités que leurs pairs plus actifs.

 

Des tests simples dès 50 ans

Les chercheurs ont utilisé des éléments simples pour estimer la forme des participants. Dans la première étude, menée au Royaume-Uni et en Norvège, ils ont demandé aux participants âgés de 53 ans de serrer des objets dans leur main, de se lever de leur chaise et de rester debout le plus longtemps possible. Dans la seconde, menée aux Etats-Unis, les hommes et femmes recrutés (45-79 ans) ont porté un accéléromètre au cours de leur journée. Ces paramètres ont été comparés au développement de handicap et aux taux de décès. Dans le cadre de cette étude, le handicap se définit comme une limitation dans les tâches quotidiennes simples (se lever, s’habiller, se baigner, traverser une pièce…) ou plus complexes (cuisiner, faire les courses, gérer son argent, prendre ses médicaments…).

 

Un risque de décès et de handicap

Les deux études aboutissent aux mêmes conclusions : les participants aux résultats les plus faibles étaient ceux qui risquaient le plus de décéder. La première a suivi les hommes et femmes sur une durée de 13 ans. Ceux dont les trois tests étaient mauvais risquaient 12 fois plus de décéder que ceux qui ont réussi l’ensemble des exercices. Même constat dans l’étude américaine : les participants qui pratiquaient le plus d’activités non sédentaires risquaient moins de développer une arthrose du genou, souvent synonyme d’incapacité.

 

« On a accordé peu d’attention à la quantité d’activité nécessaire pour obtenir des effets concrets », déplore le Dr Elizabeth Badley, de l’université de Toronto (Canada), dans un éditorial associé aux études. Elle souligne qu’un manque d’activité physique augmente le risque d’arthrose, notamment du genou. Une telle maladie est associée à un développement de handicap – et probablement à une diminution des capacités physiques. Identifier et cibler les groupes peu actifs dès la cinquantaine est crucial : cela permettrait de développer des approches personnalisées et de réduire le risque de handicap. Mettre en place des tests aussi simples serait une solution.

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