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La maladie d'Alzheimer aggravée par la pollution





Leur diamètre ne dépasse pas 2,5 micromètres mais les effets sont délétères. Si les microparticules contaminent durablement notre environnement, c’est le plus souvent lors des pics de pollution que l’inquiètude grandit. Or le risque est permanent.
Comme en témoigne une étude menée par des chercheurs de Harvard (Boston, Etats-Unis) qui montre que la probabilité d’être hospitalisé pour une maladie neurodégénérative s’accroît avec une augmentation de la concentration en particules fines (PM2,5). « Il s’agit de la première étude épidémiologique sur les effets d’une exposition à long terme aux PM2,5 sur la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson », relève le journal Le Monde.

Pour parvenir à cette conclusion, l’équipe de Boston a utilisé les données de 9,8 millions d’Américains de plus de 65 ans dans 50 villes du nord-est des Etats-Unis entre 1999 et 2010. L’étude, publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, a comparé les fluctuations des concentrations aériennes en particules fines à celles des premières hospitalisations pour une maladie neurodégénérative.
Chaque augmentation de 1 microgramme de la concentration de PM2,5 est associée à une augmentation des hospitalisations de 8 % pour une démence ou une maladie de Parkinson et de 15 % pour une maladie d’Alzheimer.

Ce travail inédit s’ajoute cependant à d’autres études confirmant un lien entre la pollution de l’air et la mortalité prématurée (7 millions avant 65 ans en 2012), le risque d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux, les cancers, et les petits poids de naissance.

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