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Tabac : les jeunes fumeurs plus à risque de crise cardiaque





Une étude menée au Royaume-Uni, et relayée ce mercredi par l’Agence France-Presse, devrait motiver les 180 000 Français engagés dans le défi du Moi(s) sans tabac à jouer les prolongations. Selon ces travaux, publiés dans la revue Heart, les fumeurs âgés de moins de 50 ans ont huit fois plus de risques que leurs homologues non-fumeurs d’être victimes d’un infarctus du myocarde !

 

Le tabac figure dans le haut de la liste des facteurs de risque pour le système cardiovasculaire ; les preuves ne sont plus à faire. Mais l’impact du tabagisme selon les classes d’âge n’était, lui, pas encore déterminé, et c’est ce qui a motivé cette étude menée par l’équipe d'Ever Grech, au South Yorkshire Cardiothoracic Centre de l'Hôpital général du Nord à Sheffield, en Angleterre.

 

Les scientifiques ont analysé les données de 1 727 patients admis pour un infarctus du myocarde « STEMI », un sous-type de crise cardiaque repérable par une modification du tracé ECG. L’étude indique d’une part que la moitié des victimes étaient fumeuses, et d’autre part que ces fumeurs étaient en moyenne plus jeunes d’une dizaine d’années que les autres patients, non-fumeurs ou ex-fumeurs.

 

Les chercheurs indiquent par ailleurs que le surrisque de survenue d’infarctus diminue légèrement avec l’âge. Entre 50 et 65 ans, les fumeurs ont 5 fois plus de risque d’être victimes d’une crise cardiaque ; après 65 ans, ce risque est multiplié par trois. Des résultats quelque peu surprenants, et qui ne sont pas encore expliqués par les chercheurs. « Fumer est peut-être le plus puissant de tous les facteurs de risque, dont l'effet s'exerce beaucoup plus tôt que tout autre », suggèrent les auteurs de l’étude.

 

Que ceux qui ont donc réussi à tenir les 30 jours de novembre sans allumer une cigarette se réjouissent : au-delà de tous les bénéfices ressentis (amélioration de l’odorat, meilleure capacité respiratoire, économies substantielles…), ils ont aussi fait le premier pas pour sauver leurs coronaires. Et pour tous les autres, le cardiologue Yaron Arbel, du centre médical de Tel Aviv en Israël, délivre à l’AFP un message d’encouragement : « Même réduire le nombre de cigarettes fumées quotidiennement pourrait faire une différence ».

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