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QUESTION D'ACTU

La cigarette électronique bientôt taxée ?





« Hollande, l’enfumeur ». Ce matin, Libération n’y va pas par quatre chemins pour qualifier la volte-face probable du chef de l’Etat sur le diesel. « La hausse du prix du gazole n’aura pas lieu malgré les 16000 décès par an imputés à ce carburant », affiche le quotidien à la Une.
D’un côté, le gouvernement semble piétiner la santé publique au nom d’intérêts industriels, de l’autre, il s’en sert d’étendard pour procéder à de nouveaux prélèvements. C’est ce que nous apprend aujourd’hui le Parisien.
Pour renflouer une partie du déficit de la sécurité sociale, 14,3 milliards cette année, 6 milliards d’euros pourraient être ponctionnés de manière indirecte dans la poche des Français et des entreprises. Non pas avec des augmentations de cotisations mais sous formes « des taxes comportementales ». La formule est lancée, le catalogue est impressionnant et certaines mesures frisent l’incohérence.

Exemple, le projet de loi de financement de financement de la sécurité sociale prévoit de taxer la cigarette électronique, explique le quotidien, alors qu’elle devrait normalement contribuer à réduire la consommation de tabac. Tabac toujours mais cette fois chez les buralistes. Après avoir refusé de procéder le 1er octobre à une nouvelle hausse du prix des paquets de cigarettes, les pouvoirs publics envisagent d’instaurer une taxe qui prendrait la forme d’un prélèvement payable par les buralistes ; « celui-ci ayant vocation à être répercuté par les industriels, » précise Daniel Rosenweig. Réduire la mortalité liée à la consommation de tabac en augmentant le prix, l’objectif est louable mais « reste à savoir si cette taxe sera répercutée sur les consommateurs », se demande le journaliste du Parisien. Les boissons énergisantes, les sodas et les produits à bas d’Aspartame sont, eux aussi, dans le viseur et devraient être soumis à ces nouvelles de taxes de santé publique.

Les patients ne sont pas épargnés. Ils sont 38 millions à avoir déclaré un médecin traitant. Pour les remercier, le gouvernement s’apprête à leur demander de verser tous les ans 5 euros à leur généraliste s’il a adhéré au contra d’accès aux  soins. En principe, ce forfait devrait être pris en charge par les complémentaires. Mais ne seront-elles pas tentées de répercuter cette somme sur leur tarif, remarque la journal.

La mesure risque en tout cas de faire grincer des dents. Dans le baromètre 2013 que publie aujourd’hui l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas) et que dévoile le journal La Croix, le verdict est implacable : « dans les zones urbaines, on constate que la santé est le premier poste budgétaire auquel renoncent les ménages, avant les factures énergétiques », souligne Hélène-Sophie Mesnage, adjointe au délégué général de l’Unccas. D’autres expliquent que, pour des raisons financières, ils ont dû renoncer à leur complémentaire, ajoute le journal.

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