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QUESTION D'ACTU

Au sol, les avions polluent





Ils sont bruyants et polluants même lorsqu’ils ne volent pas. Pour assurer la climatisation et l’électricité avant et après un décollage, les avions brûlent du kérosène. Ce sont les moteurs auxiliaires qui s’en chargent. Dans un rapport transmis à l’AFP et relayé aujourd’hui par plusieurs quotidiens, l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa) souhaite développer les moyens de substitution en climatisation et en électricité au nom de la qualité de l’air. Sur les aéroports parisiens, une réglementation visant à encadrer l'utilisation des Auxiliary Power Unit, (APU) est en vigueur depuis juillet 2012 mais «celle-ci a une portée très limitée», relève l'Acnusa.

5% seulement des postes de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle disposent de ces moyens de substitution. Or, les émissions d’oxydes d’azote (NOx), provenant des activités aéroportuaires de Charles-de-Gaulle et d'Orly sont «plus de trois fois supérieures à celles du boulevard périphérique», estimait en 2012 Airparif.

Selon cette association, les aéroports contribuent pour 6% aux émissions de NOx en Ile-de-France. Mais l’usage des moteurs auxiliaires ne représenterait en fait que 12% de ces émissions contre 86 % pour le trafic aérien. 

Permière diffusion : 5 mai 2014

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