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Sondage Carenity

Octobre Rose : populaire mais peu incitatif pour le dépistage

Populaire, elle n’atteint pas forcément ses objectifs. La campagne Octobre Rose n’inciterait pas au dépistage pour 75 % des personnes, selon un sondage.

Octobre Rose : populaire mais peu incitatif pour le dépistage Matt Born/AP/SIPA

  • Publié le 14.10.2014 à 22h46
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Octobre Rose : pas si efficace que cela pour évoquer le cancer du sein. Selon un sondage de la communauté de patients Carenity, la campagne de sensibilisation annuelle ne remplirait pas vraiment son objectif premier : inciter les femmes à réaliser une mammographie de dépistage.

 

Une mauvaise connaissance

Seul un quart des personnes interrogées, atteintes d’un cancer du sein ou sensibilisées à la maladie, estiment que la campagne Octobre Rose les a incitées à se faire dépister. L’aspect informatif de l’opération ne semble pas remporter davantage de succès puisque 30 % des sondés ignorent toujours qu’un cancer du sein peut toucher les hommes. Par ailleurs, la majorité des répondants estime que la part des femmes touchées avant 40 ans est de 5 %, alors qu'elle est de 7 %.

Malgré ce manque d’efficacité, les sondés ne considèrent pas qu’ils sont mal informés. 60 % affirment même que leur médecin prend assez de temps pour les écouter et répondre à leurs questions sur le sujet.

 

Les malades s’inquiètent pour leur famille

Le cancer du sein reste une source d’angoisse majeure. Après avoir interrogé sa communauté, Carenity souligne que l’impact de la maladie sur la vie de famille et la vie sociale est le facteur le plus stressant pour plus d’un tiers des sondés. La peur de mourir se situe en deuxième position des sources d’inquiétude. Cela peut s’expliquer par le fait que, dépisté de manière précoce, le cancer peut être guéri dans 90 % des cas.

 

16 % des personnes interrogées disent aussi s’inquiéter de l’impact de la maladie sur le corps et l’image de soi. Des craintes tout à fait légitimes puisque les opérations des tumeurs peuvent laisser des séquelles durables. La même proportion exprime des inquiétudes liées à la prise en charge : quel médecin choisir, vers quel hôpital se tourner, quels seront les coûts ? Un soutien psychologique est proposé aux patients après l’annonce d’un cancer du sein. Pour la moitié des sondés, cette prise en charge est suffisante, même si des améliorations doivent être apportées. 39 % la jugent toujours insuffisante.

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