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Epicondylite : une douleur du coude qui ne concerne pas que le tennis

Epicondylite : une douleur du coude qui ne concerne pas que le tennis

Epicondylite : une douleur du coude qui ne concerne pas que le tennis
Panuwat Dangsungnoen / iStock
Publié le 30.06.2015
Mise à jour 15.02.2023

Epicondylite : TRAITEMENT

Que faire en pratique en cas d’épicondylite ?

Si la douleur persiste, il est important de prévoir une consultation médicale afin que le médecin traitant puisse vérifier le diagnostic.
Généralement, aucun examen complémentaire n’est nécessaire. Exceptionnellement, une échographie peut être demandée si une désinsertion ou une rupture du tendon est suspectée. Les radiographies ne servent à rien en l’absence d’atteinte articulaire.

Quel est le traitement de l’épicondylite ?

L’épicondylite se soigne avant tout par la mise au repos du bras atteint et peut guérir spontanément en plusieurs mois. Un arrêt de travail peut être utile dans certaines professions.
Pour accélérer la guérison, des soins médicaux sont prescrits. Au-delà des antalgiques dits « non spécifiques », tels que le paracétamol, et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ou « AINS »), administrés par voie locale ou en comprimés, il est possible de proposer une infiltration de corticoïdes. Réalisée par un praticien entraîné, rhumatologue ou spécialiste du sport, l’infiltration obéit à une technique particulière qui cherche à cribler la zone endommagée du tendon. Généralement, elle soulage la douleur à court terme. Cependant, les infiltrations ne font que soulager la douleur. Le tendon reste fragilisé encore quelques temps et il ne faut pas reprendre une activité normale immédiatement sous peine de favoriser une rupture du tendon.
C’est pour cela qu’il est nécessaire de prévoir une rééducation avec un kinésithérapeute, une fois les douleurs aiguës passées. Différentes techniques seront utilisées, qui visent toutes à favoriser la cicatrisation du tendon et la poursuite du soulagement.
En cas de résistance, il est possible de proposer une attelle d’immobilisation du coude pendant 3 semaines. En cas d’échec (rare) ou chez des personnes souffrant d’une rupture tendineuse, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Cette intervention qui vise à assurer la bonne insertion du tendon sur l’os est proposée d’emblée en cas de rupture aiguë ou au bout de 6 mois à 1 an de traitement bien conduit. Cette forme de la maladie concerne moins de 10 % des patients.

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