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Coqueluche : une toux traînante potentiellement grave

Coqueluche : une toux traînante potentiellement grave

Coqueluche : une toux traînante potentiellement grave
LeManna/iStock
Publié le 19.12.2018
Mise à jour 12.07.2023

Coqueluche : PREVENIR

Comment prévenir la coqueluche ?

La généralisation de la vaccination contre la coqueluche a entraîné une chute importante du nombre de cas depuis les années 1960. Néanmoins, depuis les années 1990, on observe une recrudescence de la maladie. En effet, à l’inverse de nombreuses maladies infantiles, il est possible d’avoir plusieurs fois la coqueluche durant sa vie. De plus, même si le vaccin est efficace, l’immunité obtenue ne dure qu’une dizaine d’années. Ainsi, les adultes et les adolescents qui ont perdu leur immunité peuvent être atteints et contaminer les nourrissons non encore protégés par la vaccination.
En France, la vaccination des enfants est recommandée dès l’âge de deux mois. Le calendrier vaccinal consiste en trois injections à 2, 3 et 4 mois avec un vaccin anticoquelucheux associé aux vaccins antitétanique, antidiphtérique, antipoliomyélitique, anti-Haemophilus b et suivant, les cas anti-hépatite B.
Les rappels ont été fixés à 16-18 mois, 11-13 ans et 27-28 ans.
De plus, un rappel est recommandé chez tous les adultes n’ayant pas eu de vaccination anticoquelucheuse depuis 10 ans avec un vaccin combiné aux vaccins tétanique, diphtérique et poliomyélitique.
En raison de la modification du risque de contamination, un rappel tardif à 11-13 ans est recommandé depuis octobre 2004 pour tous les adultes se trouvant dans l’entourage d’un nouveau-né (les jeunes parents, les grands-parents, les nourrices…), les adultes à risque, les personnels de santé et les personnels travaillant en collectivité, en particulier dans les établissements de nouveau-nés ou de personnes âgées.
Ces rappels ont pu être introduits grâce à la mise sur le marché de vaccins « sous-unitaires » ou « acellulaires » (c’est-à-dire composés de protéines bactériennes inactivées) adaptés au nourrisson, à l’adolescent et à l’adulte. D’autres pays, tels l’Allemagne, l’Autriche, l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, ont décidé de faire de même.
Le vaccin contre la coqueluche est pris en charge par l’Assurance Maladie à 65% (le reste étant généralement remboursé par les assurances santé complémentaires comme les mutuelles). À noter que l’acte de vaccination lui-même (la consultation et l’injection) est remboursé à 100 % par l’Assurance Maladie. Les centres de la PMI (Protection maternelle et infantile) vaccinent gratuitement sans que les parents aient à apporter le vaccin avec eux.
L’immunité déclenchée par la vaccination contre la coqueluche n’est acquise que pour une dizaine d’années, mais elle reste le meilleur moyen de prévention de la maladie.

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