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AVC : le traitement urgent permet de récupérer

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AVC : le traitement urgent permet de récupérer
dragana991 / iStock
Publié le 29.10.2019
Mise à jour 22.03.2023

Accident vasculaire cérébral (AVC) : VIVRE AVEC

Comment vivre après un accident vasculaire cérébral ?

Après la phase aiguë de l’accident vasculaire cérébral, un suivi médical est indispensable à vie. Il est assuré par le médecin traitant en collaboration avec le spécialiste de l’AVC, le « neurologue », ainsi que les autres acteurs impliqués dans la récupération fonctionnelle : médecin de réadaptation fonctionnelle, kinésithérapeute, orthophoniste, ergothérapeute…
La sévérité d’un AVC est variable et, actuellement, 30 % des malades sont décédés un an après l’accident. Parmi les survivants, les deux tiers environ récupèreront une indépendance fonctionnelle, alors que plus d’un tiers garderont des séquelles conduisant à un handicap important, mettant en cause leur autonomie dans la vie de tous les jours.
Les séquelles les plus fréquentes et les plus invalidantes après un AVC sont la paralysie d’un hémicorps (« hémiplégie ») et les troubles du langage oral et écrit, qui vont affecter l'expression orale et écrite ainsi que la compréhension orale et la lecture (« aphasie »). Après une hémiplégie, la majorité des malades récupère une capacité à marcher plus ou moins correcte, mais le contrôle de la motricité du bras et de la main reste souvent perturbé. Chez environ un tiers des malades, une aphasie sévère limitant la communication persiste après l’AVC. Un autre tiers récupère suffisamment pour communiquer correctement, malgré des perturbations. Le dernier tiers ne montre que des séquelles discrètes, qui peuvent néanmoins s’avérer invalidantes dans certains métiers.
Les patients qui ont été victimes d’un premier AVC sont à haut risque de survenue d’un nouvel AVC ou d’un autre accident vasculaire lié à l’athérosclérose et localisé en dehors du cerveau, en particulier un infarctus du myocarde. L’importance de ce risque vasculaire et les mesures à mettre en œuvre pour prévenir les récidives dépendent de la cause du premier accident, d’où l’importance d’un bilan diagnostique initial précis. En cas d’accident vasculaire ischémique, un traitement de l’hypertension artérielle ou de l’hypercholestérolémie, l’administration de médicaments antiplaquettaires ou anticoagulants, un traitement chirurgical (ou par voie vasculaire) des rétrécissements artériels ou des malformations vasculaires, permettent de diminuer significativement le risque de récidive.
Une dépression survient chez environ 30 % des patients dans l’année qui suit un AVC. Il est fondamental de la dépister et de la prendre en charge car elle va non seulement altérer la qualité de vie de la personne malade, mais aussi sa capacité à récupérer de l’AVC.
Le risque de démence est augmenté après un AVC.
Des crises d’épilepsie peuvent survenir qui sont liées à la cicatrice de l’AVC dans le cerveau. Ces crises sont en général facilement contrôlées par un traitement médical simple. 

Quelles sont les précautions à prendre en cas de traitement anticoagulant ?

En cas de prise de médicaments anticoagulants en général, il est nécessaire de respecter un certain nombre de précautions.
Il est particulièrement important avec cette classe de respecter strictement les doses de médicaments prescrites par les médecins.
Il faut toujours signaler la prise d'anticoagulants à tous les professionnels de santé qui peuvent être consultés (médecin, chirurgien, dentiste, infirmière, pharmacien, pédicure, kinésithérapeute...).
Il faut consulter son médecin traitant en cas de saignements minimes ou modérés (saignement des gencives, hématomes, selles noires).
Il est nécessaire d’éviter la pratique des sports violents ou les métiers à risques de chute qui sont dangereux en raison des hématomes qui peuvent survenir.
En cas de saignement abondant, il est préférable de se rendre aux urgences de l’hôpital le plus proche.
En cas de prise d’un médicament de type anti-vitamine K (AVK), des précautions particulières s’appliquent :
• Il est particulièrement important avec cette classe de respecter strictement la surveillance régulière par les examens sanguins (« INR » ou International Normalized Ratio).
• Chaque résultat d’INR doit être reporté dans le carnet de surveillance remis par le médecin traitant (date de l’examen, résultat de l’INR, dose journalière de médicament anticoagulant prise depuis le précédent INR, incidents éventuels).
• Il faut manger sans excès les aliments qui contiennent une grande quantité de vitamine K (brocolis, laitue, épinards, choux, chou-fleur, choux de Bruxelles) car une forte consommation de ces aliments pourrait modifier le résultat de l’INR.

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